Undialogue entre Sara Mearns, danseuse Ă©toile du New York City Ballet, et Honji Wang, sous la direction artistique de Wang Ramirez EVERYNESS DurĂ©e : 70 min CrĂ©ation 2016 Une production avec 5 danseurs aux parcours Ă©clectiques, une musique originale de Schallbauer et une scĂ©nographie de la designer française plusieurs fois primĂ©e Constance Guisset. Dystopian Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Etoile française du New York City Ballet. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Le jeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans l’ordre d’apparition des puzzles. Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross MILLEPIED Nous pouvons maintenant procĂ©der avec les solutions du sujet suivant Solution Codycross Cirque Groupe 88 Grille 5. Si vous avez une remarque alors n’hĂ©sitez pas Ă  laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous ĂȘtes entrain de rĂ©soudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionnĂ© plus haut pour retrouver la liste complĂšte des dĂ©finitions Ă  trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar
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Traductionsen contexte de "danseuse, étoile de l'Empire" en français-anglais avec Reverso Context : Je félicite la nouvelle danseuse, étoile de l'Empire. Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison. Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate. Télécharger pour Windows . Connexion. Inscription
New York - A New York aussi, il est venu le temps des cathĂ©drales plus de vingt ans aprĂšs son lancement en France, la comĂ©die musicale Ă  succĂšs Notre Dame de Paris a Ă©tĂ© jouĂ©e pour la premiĂšre fois sur les terres de Broadway, oĂč elle a reçu des ovations. A la fin des aventures de la belle Esmeralda, interprĂ©tĂ©e par la chanteuse libanaise Hiba Tawaji, et du bossu Quasimodo, jouĂ© et chantĂ© par Angelo Del Vecchio, les spectateurs du David H. Koch Theater du Lincoln Center, une institution Ă  New York, ont longuement applaudi la troupe et l'orchestre mercredi soir. Depuis sa crĂ©ation en 1998 par Luc Plamondon et Richard Cocciante, la comĂ©die musicale adaptĂ©e du roman Ă©ponyme de Victor Hugo a fait le tour du monde, jouĂ©e dans 23 pays et en neuf langues, mais c'est en Français, avec des sous-titres sur des Ă©crans, que le public new-yorkais l'a dĂ©couverte. "J'ai toujours Ă©tĂ© amoureux de ce spectacle", raconte Ă  l'AFP John Charitable, un chirurgien de 33 ans, qui avait dĂ©couvert la comĂ©die musicale dans son lycĂ©e, au nord de New York, en Ă©tudiant l'oeuvre de Victor Hugo. "Depuis, je regardais sur internet plusieurs fois par an si une tournĂ©e passerait par ici, et ça n'arrivait jamais ... il y a une ampleur, la profondeur de l'histoire, c'est magnifique", s'enthousiasme-t-il. "Je connaissais toutes les chansons, je connais toutes les paroles, je n'avais pas besoin de lire les sous-titres", ajoute Natalie Vitebsky, dirigeante d'entreprise new-yorkaise de 52 ans, qui attendait le spectacle "depuis 20 ans". - "humilitĂ©" - Les tubes de la comĂ©die musicale, "Belle", "Vivre", "Danse mon Esmeralda", ont Ă©tĂ© chantĂ©s sur la scĂšne oĂč se produit d'habitude le New York City Ballet. "Etre ici, c'est essayer avec humilitĂ© de rentrer dans ce pays ... qui ne s'ouvre pas si facilement", a dĂ©clarĂ© Ă  l'AFP le compositeur musical de "Notre Dame", Richard Cocciante, prĂ©sent Ă  New York pour la premiĂšre des douze reprĂ©sentations. Pour lui, ce qui fait la longĂ©vitĂ© de l'oeuvre, qui a tournĂ© ces derniĂšres annĂ©es en Chine, en CorĂ©e du sud ou en Russie, c'est son caractĂšre "intemporel", une recette mĂȘlant des rĂ©fĂ©rences Ă  l'Ă©poque du roman et des ingrĂ©dients plus modernes, dans les costumes, la chorĂ©graphie, les dĂ©cors ou la musique. "Le thĂšme principal de Notre Dame de Paris, c'est la diffĂ©rence humaine", rappelle-t-il. Le sonneur des cloches Quasimodo, le prĂȘtre Frollo et le capitaine Phoebus convoitent la gitane Esmeralda dans un univers de misĂ©reux et d'Ă©trangers, des "sans papiers" qui demandent l'"asile Ă  Notre Dame". "On a l'impression d'arriver quelque part. Broadway est juste Ă  cĂŽtĂ©", savoure de son cĂŽtĂ© Daniel Lavoie, qui joue et chante Frollo depuis les dĂ©buts de l'oeuvre. Il rappelle que la comĂ©die musicale avait bien fait un crochet par les Etats-Unis, Ă  Las Vegas, mais "en version Ă©courtĂ©e, tronquĂ©e, en anglais". "C'Ă©tait une version Ă©dulcorĂ©e pour les AmĂ©ricains et qui ne reprĂ©sentait pas l'oeuvre telle que je la connais, je ne crois pas que ça ait marchĂ© Ă©normĂ©ment", ajoute-t-il. Lancienne danseuse Ă©toile française AurĂ©lie Dupont, 43 ans, va remplacer Ă  la tĂȘte du Ballet de l’OpĂ©ra de Paris son compatriote Benjamin Millepied, qui a A l'occasion de la sortie trĂšs remarquĂ©e de Black Swan, GQ revient sur les meilleurs danseurs du XXĂšme siĂšcle. Fred AstaireFred Astaire, de son vrai nom Frederick Austerlitz, connut la cĂ©lĂ©britĂ© dans les annĂ©es 30, d'abord Ă  Broadway puis ensuite au cinĂ©ma. Il dĂ©buta sa carriĂšre avec sa soeur, AdĂšle, mais c'est avec sa partenaire Ginger Rogers qu'ils se hissĂšrent au rang de couple danseur mythique, souvent en haut des / AbacapressA l'occasion de la sortie trĂšs remarquĂ©e de Black Swan, GQ revient sur les meilleurs danseurs du XXĂšme / AbacapressA l'occasion de la sortie trĂšs remarquĂ©e de Black Swan, GQ revient sur les meilleurs danseurs du XXĂšme siĂšcle. Fred AstaireFred Astaire, de son vrai nom Frederick Austerlitz, connut la cĂ©lĂ©britĂ© dans les annĂ©es 30, d'abord Ă  Broadway puis ensuite au cinĂ©ma. Il dĂ©buta sa carriĂšre avec sa soeur, AdĂšle, mais c'est avec sa partenaire Ginger Rogers qu'ils se hissĂšrent au rang de couple danseur mythique, souvent en haut des MillepiedBenjamin Millepied porte bien son nom. Ce danseur qui cartonne est au coeur de l'actualitĂ© Ă  part ĂȘtre le fiancĂ© bientĂŽt papa de Natalie Portman, qu'il a rencontrĂ© sur le tournage de Black Swan, c'est aussi un des danseurs phare du New York City Ballet. Il a aussi dansĂ© pour les plus grands metteurs en scĂšne contemporains, dont Angelin JayetBoris CharmatzCe jeune savoyard est considĂ©rĂ© comme l'un des chefs de file de la nouvelle vague française de danse contemporaine, et du mouvement de la non-danse, nĂ© dans les annĂ©es 1990. NommĂ© Ă  la direction du Centre chorĂ©graphique national de Rennes et de Bretagne en 2008, il a aussi créé le projet Edna, qui mĂȘle danse et crĂ©ation scĂ©nique William / AbacaElvis PresleyLa lĂ©gende veut que c'est Ă  cause de ses dĂ©hanchĂ©s dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s qu'on a inventĂ© le plan dit "amĂ©ricain", qui cadre de la tĂȘte Ă  la ceinture, pour diffuser ses concerts Ă  la tĂ©lĂ©. Le King mettait la fiĂšvre avec sa voix de velours, certes, mais aussi grĂące Ă  son swing zouk-rock JacksonSi Michael bluffait dĂ©jĂ  les foules Ă  l'Ă©poque des Jackson 5 avec son incroyable Ă©nergie sur scĂšne, c'est quand mĂȘme avec le pas nommĂ© "moonwalk" qu'il a accedĂ© au rang de dieu de la danse. Si le moonwalk est empruntĂ© au Mime Marceau, le second geste qui a fait la renommĂ©e du King of Pop, la main bien crispĂ©e Ă  l'entrejambe, semble ĂȘtre cette fois une crĂ©ation tout Ă  fait Musto / AbacaPrincePrince est petit, mais il bouge bien. C'est d'ailleurs comme ça qu'il a acquis sa solide rĂ©putation de sex-symbol. Tout est dans le bassin, encore une faith / AbacaJustin TimberlakeInspirĂ© du breakdance, du hip-hop et de ses lointaines chorĂ©graphies saccadĂ©es qu'il faisait quand il Ă©tait membre du boysband N'Sync, Justin a rĂ©ussi Ă  convaincre la terre entiĂšre qu'il avait un don pour la danse. Si, c'est / AbacaJohn TravoltaActeur Ă  la formation complĂšte, Travolta a donc fait de la danse et du chant quand il Ă©tait petit. C'est surtout trois films, et pas des moindres, qui marqueront Ă  jamais les mouvements du grand John encore un dĂ©hanchĂ© interdit dans Grease, une pression pour un concours de discothĂšque de dingue dans Saturday Night Fever attention les Bee Gees, et enfin une chorĂ©graphie parfaitement interprĂ©tĂ©e avec flegme et brio dans Pulp Fiction. Du grand cinĂ©ma, on vous AileyLe plus grand danseur et chorĂ©graphe afro-amĂ©ricain. Alvin Ailey fonde en 1958 sa propre compagnie de danse, insatisfait des techniques de la danse jazz. Il crĂ©a presque 80 ballets tout au long de sa vie avec la Alvin Ailey American Dance Theater, qui devint l'une des compagnies les plus rĂ©putĂ©es de New CervantesMikhaĂŻl BaryshnikovLe vieil amant de Carrie dans la derniĂšre saison de Sex & The City est bon acteur, mais avant tout c'est un excellent danseur. Ne dĂ©passant pas en taille une ballerine sur les pointes, il Ă©tait cantonnĂ© en URSS Ă  des seconds rĂŽles. Il quitte alors sa Russie natale pour retrouver les chorĂ©graphes d'avant-garde de l'Ouest et devient danseur principal du New York City Ballet en 1978. C'est le dĂ©but du grand triomphe. Aujourd'hui, il a une acadĂ©mie Ă  son nom, le Baryshnikov Art Center de New DeniauKader BelarbiOriginaire de Grenoble d'un pĂšre algĂ©rien et d'une mĂšre française, il devient premier danseur de l'OpĂ©ra de Paris en 1989. Il quitte la scĂšne Ă  46 ans, en SwayzeDans la mĂȘme veine des acteurs hollywoodiens pluridisciplinaires, Patrick sait danser, jouer, chanter... Mais surtout danser. Depuis le succĂšs de son rĂŽle de bad boy qui danse collĂ©-serrĂ© dans Dirty Dancing, on a tous une part brute de Patrick Swayze en ForsytheAprĂšs avoir Ă©tĂ© de nombreuses annĂ©es le directeur artistique du Ballet de Francfort, il est le directeur de The Forsythe Company. ConsidĂ©rĂ© comme le chorĂ©graphe le plus europĂ©en des AmĂ©ricains », Forsythe a fait une centaine de crĂ©ations, dont plusieurs commandĂ©es par des compagnies internationales prestigieuses, comme l'OpĂ©ra National de Paris ou le San Francisco KellyGrande personnalitĂ© de la comĂ©die musicale, comme Fred Astaire, Gene Kelly chanta et dansa sous la pluie comme ShechterLe chorĂ©graphe israĂ©lien Hofesh Shechter met en scĂšne une danse viscĂ©rale et Ă©lectrique. Avec de la musique forte et rugueuse, entre le heavy mĂ©tal et la mĂ©lodie orientale et classique, ses crĂ©ations sont surprenantes. Et BrownLe King of Soul Ă©tait une bĂȘte de scĂšne il chantait Sex Machine et pensait "sex machine" avec chaque parcelle de son corps. Grands Ă©carts, danse lascive avec le micro, ondulations crĂ©atives, tout Ă©tait bon pour attirer l' DeniauNicolas LericheNĂ© en 72, Nicolas Leriche a dĂ©butĂ© Ă  l'OpĂ©ra de Paris. Sous la direction de Rudolf Noureev, il interprĂȘte Mercutio puis RomĂ©o dans RomĂ©o et Juliette. Il est nommĂ© danseur Ă©toile par Patrick Dupond en 1993, aprĂšs avoir interprĂ©tĂ© le rĂŽle du prince dans Giselle, oĂč il montre sa puissance de saut impressionnant. Depuis, ce rĂŽle lui colle Ă  la peau... Ce qui ne l'empĂȘche pas de danser pour les plus grands Lindquist / Harvard Theater Coll. / AbacaRudolf NoureevGrand danseur Ă©toile d'origine russe, Noureev a su remettre le rĂ©pertoire baroque Ă  la mode, dans les annĂ©es 50. Directeur de la Danse Ă  l’OpĂ©ra de Paris, Chevalier de la lĂ©gion d'honneur, rĂ©putĂ© pour sa grĂące et sa technique parfaite, il est considĂ©rĂ© comme l'un des plus grands danseurs classique du XXĂšme siĂšcle. Et son physique avantageux ne lui a pas fait d'ombre non plus...Constance GuissetAngelin PreljocajPreljocaj a fondĂ© sa compagnie en 1985, oĂč, imprĂ©gnĂ© par l'opĂ©ra classique, il monte des ballets cependant rĂ©solument modernes. Aujourd'hui trĂšs en vogue, sa danse qui mĂȘle lyrisme, sensualitĂ© et mouvements contemporains est trĂšs apprĂ©ciĂ©e. Son dernier grand succĂšs en date est son Blanche-Neige, produit en 2008, avec des costumes de Jean-Paul WalkenChristopher Walken est un acteur extraordinaire. Mais depuis le clip de Fat Boy Slim, Weapon of Choice, on s'est rappelĂ© de son passĂ© d'acteur de comĂ©die musicale. Qui est brillant. Constatsimilaire au New York City Ballet oĂč sur la centaine d’artistes, onze sont non-Blancs. De mĂȘme au Royal Ballet de Londres, oĂč Sortir PubliĂ© le 28/09/17 mis Ă  jour le 08/12/20 Partager © Laurent Philippe / Divergence Le fondateur du New York City Ballet est actuellement Ă  l’honneur Ă  l’OpĂ©ra de Paris avec “Joyaux”, spectacle prĂ©cieux portĂ© au ciel par les danseurs. Chic ! Le Ballet de l'OpĂ©ra de Paris commence fort sa saison et offre jusqu'Ă  la mi-octobre, une plongĂ©e en profondeur dans l'art du ballet selon Balanchine. En 1967, le fondateur du New York City Ballet et surtout de l'Ă©cole qui va avec avait imaginĂ© son spectacle comme une soirĂ©e Ă  part entiĂšre, aprĂšs avoir Ă©tĂ© brutalement inspirĂ© par les vitrines du joaillier Van Cleef et Arpeels, en passant sur la 5e avenue Ă  New-York. Ainsi naquit Jewels Joyaux, balade hommage au style classique, et Ă  ses diffĂ©rentes couleurs, selon les bains culturels qu'il traverse. Les trois couleurs de pierres prĂ©cieuses titrant les trois volets du ballet Emeraudes, Rubis et Diamants s'appuient sur trois univers musicaux FaurĂ©, Stravinsky, Tchaikovski et trois villes dansantes Paris, New-York, Saint-PĂ©tersbourg qui correspondent, dans le dĂ©sordre, Ă  l'itinĂ©raire du chorĂ©graphe... Danseur nĂ© Ă  son art avant la RĂ©volution de 1917 dans les Ballets ImpĂ©riaux du tzar, dĂ©barquant ensuite aux Ballets Russes de Diaghilev Ă  Paris, pendant les annĂ©es 20, et qui, enfin, dĂ©veloppa son fameux style Ă  New-York, avant et aprĂšs guerre, en se nourrissant parfois du cĂŽtĂ© de Broadway. Cette rĂȘverie archi-accomplie est une danse de grand couturier oĂč chaque geste individuel compte pour l'Ă©quilibre de l'ensemble. Et oĂč, Ă  l'inverse, le soliste n'aurait pas la mĂȘme allure sans le langage du groupe. Comment notre troupe nationale du Ballet de l'OpĂ©ra de Paris s'empare t' elle de cette Ɠuvre toujours vivifiĂ©e outre-atlantique par le New York City Ballet ? A sa maniĂšre, et avec classe, dans de nouveaux costumes moins kitschs que les originaux, sacrĂ©ment affĂ»tĂ©s en 2000 par Christian Lacroix, quand Joyaux entre enfin Ă  son rĂ©pertoire. Emeraude, hommage vert d'eau au ballet romantique français, fait de la danseuse une OphĂ©lie mĂ©lancolique dont les bras sont des lianes. Samedi 23 septembre dernier, l'Ă©toile LaĂ«titia Pujol faisait ses adieux, resplendissante d’élĂ©gance et de lĂ©gĂšretĂ© au bras de Mathieu Ganio. On va la regretter... Elle fut magnifiquement ovationnĂ©e Ă  la fin, applaudie par la troupe augmentĂ©e des anciennes Ă©toiles et des Ă©lĂšves de l'Ă©cole de danse, dans un joyeux mĂ©lange d'histoire passĂ©e et d'avenir en germe ! Dans Rubis, la compagnie pourtant déçoit un peu sur le swing jazzy que Stravinsky impulse Ă  son Capriccio pour piano et orchestre. Leur tempo ne serait-il pas trop lent, pas assez vibrionnant pour ces dĂ©hanchements syncopĂ©s ? Si Alice Renavand semble heureuse dans cette partition, LĂ©onore Baulac apparaĂźt un peu Ă  la peine... Le ballet est une femme » disait Balanchine, et Diamants, Ă©vocation de son Ă©cole russe sur la musique sentimentale de TchaĂŻkovski, en est la preuve. Amandine Albisson et Hugo Marchand forment un couple splendide oĂč la ballerine, mise en valeur avec douceur par son cavalier, est une sculpture vivante. FidĂšles Ă  leur tradition, les interprĂštes parisiens tirent l'ensemble vers le ciel, quand les New-yorkais dĂ©veloppent une fluiditĂ© plus ronde et sensuelle. Mais c'est tout aussi superbe. Et l'on peut les applaudir avec cƓur dans les morceaux de bravoure, Ă©clats trĂšs brillants de cette troisiĂšme piĂšce grands Ă©carts qui s'envolent et sorties de scĂšne aux fugaces figures, faites pour imprimer Ă  jamais nos rĂ©tines ! A voir Joyaux, 2h10, jusqu'au 1er octobre. Au Palais Garnier, Paris IXe, Partager Contribuer
Lasaison 2015-2016 est la premiÚre qui porte le sceau de ce Français qui intégra en 1995 le New York City Ballet avant de devenir danseur étoile six ans plus tard. En
PubliĂ© le 5 fĂ©vr. 2016 Ă  101C'est finalement AurĂ©lie Dupont qui va avoir la lourde tĂąche de diriger le Ballet de l'OpĂ©ra de Paris, aprĂšs le dĂ©part prĂ©cipitĂ© de Benjamin Millepied, au terme de seulement deux saisons. L'enfant du sĂ©rail - trente-deux ans de maison, de petit rat Ă  danseuse Ă©toile - rassure une compagnie Ă©prouvĂ©e. Car la greffe Benjamin Millepied », chorĂ©graphe et danseur Ă©toile venu du New York City Ballet, n'a pas bien accueilli Ă  son arrivĂ©e par les danseurs, le jeune homme pressĂ© a voulu bousculer trop vite une institution sĂ©culaire. L'OpĂ©ra est une vieille dame, on ne peut pas tout changer tout de suite, je vais prendre mon temps », s'est empressĂ©e de souligner AurĂ©lie Dupont lors d'une confĂ©rence de presse documentaire La RelĂšve », que Canal+ avait diffusĂ© fin dĂ©cembre, a probablement Ă©tĂ© la maladresse de trop. Benjamin Millepied y critiquait sans mĂ©nagement l'action de son prĂ©dĂ©cesseur, Brigitte LefĂšvre, un dĂ©ballage mal reçu en interne comme en externe. Il Ă©mettait des doutes sur le fait que le Ballet de l'OpĂ©ra de Paris figurait parmi les meilleures compagnies au monde, au risque d'en ternir l'image... GĂȘnant quand le documentaire est une coproduction signĂ©e avec... l'OpĂ©ra de directeur de cette grande maison, StĂ©phane Lissner, dĂ©fend toujours celui qu'il a nommĂ©, refusant de reconnaĂźtre cette erreur de casting. Il a rĂ©organisĂ© le travail, fait bouger les lignes, amĂ©liorĂ© la santĂ© des artistes, rĂ©vĂ©lĂ© de jeunes danseurs », a-t-il dĂ©clarĂ©. L'intĂ©ressĂ©, lui, affirme partir pour se consacrer Ă  ce qui l'anime vraiment crĂ©er, chorĂ©graphier ».EquivoqueEn fait dĂšs le dĂ©part les dĂ©s Ă©taient pipĂ©s. Lissner Ă©tait prĂȘt Ă  tout pour le faire venir et il a occultĂ© la complexitĂ© du poste de directeur de ballet. Le choix du glamour l'a emportĂ©. Pourtant la star ne doit pas ĂȘtre Benjamin Millepied, mais le ballet de l'OpĂ©ra de Paris », remarque un observateur. A prĂ©sent, nombreuses sont les voix rappelant que ce danseur expatriĂ© depuis longtemps aux Etats-Unis n'avait aucune expĂ©rience d'une institution publique française de cette taille, avec ses lourdeurs, ni de la gestion d'une compagnie de 150 soulager Benjamin Millepied, StĂ©phane Lissner s'apprĂȘtait Ă  nommer mi-fĂ©vrier un nouvel administrateur. Cela n'Ă©tait pas Ă  la dimension du problĂšme. A Garnier, on avait coutume de dire Si tu veux parler Ă  Benjamin, laisse-lui un message sur Facebook ! », rĂ©vĂšle une employĂ©e de la maison. Accro des rĂ©seaux sociaux, le chorĂ©graphe a montrĂ© plus d'enthousiasme pour tourner des petits films destinĂ©s Ă  alimenter la troisiĂšme scĂšne », numĂ©rique de l'OpĂ©ra de Paris, qu'Ă  manager le ballet. Nourri de nouvelles technologies, de culture amĂ©ricaine, il a voulu faire le New York City Ballet au palais Garnier. MĂȘme en termes de frĂ©quentation, cela n'est pas probant, car Chaillot et le Théùtre de la Ville le font Ă  des tarifs deux Ă  trois fois moins chers », souligne-t-on en interne. Un avis probablement partagĂ© par AurĂ©lie Dupont, qui a rappelĂ© Nous sommes une compagnie de danseurs classiques qui s'ouvre au contemporain et pas l'inverse ».Le dĂ©part de Benjamin Millepied signe aussi celui du tandem trĂšs mĂ©diatique qu'il forme avec sa femme, l'actrice Natalie Portman. Le duo, plĂ©biscitĂ© par les donateurs amĂ©ricains, avait contribuĂ© Ă  lever 1 million d'euros lors du gala d'ouverture de saison, contre de Ă  euros habituellement. Les mĂ©cĂšnes se montreront-ils moins gĂ©nĂ©reux Ă  l'avenir ? Pour nous ça ne change rien, nous aidons avant tout une institution qui avait dĂ©cidĂ© d'Ă©largir son public », note Jean-Jacques Goron, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de la Fondation BNP Paribas. Et AurĂ©lie Dupont dispose elle aussi d'un capital charme et notoriĂ©tĂ© non nĂ©gligeable. D'ailleurs pour Hugues Gall, ancien directeur de l'OpĂ©ra de Paris, c'est une danseuse Ă©toile de renommĂ©e mondiale, lĂ©gitime, une femme de caractĂšre, intelligente, qui va rĂ©ussir ».
Lenew-yorkais Arthur Mitchell, premier danseur étoile noir américain, est décédé mercredi à l'ùge de 84 ans, a annoncé le Dance Theatre of Harlem, la compagnie qu'il avait co-fondée en 1969.
Le Moon Walk, la Macarena, qui n’a jamais rĂȘvĂ© d’inventer la nouvelle chorĂ©graphie d’une star mondiale ? La danse classique ou hip hop, la plupart des styles de danse sport s’entremĂȘlent pour crĂ©er les meilleurs chorĂ©graphies de l’histoire. Des chorĂ©graphies inventĂ©es par des artistes de tout horizon qui apportent de nombreuses influences. Voici les chorĂ©graphes les plus douĂ©s de l’histoire de la danse. Les meilleurs professeurs de Danse disponibles5 69 avis 1er cours offert !5 19 avis 1er cours offert !5 55 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 18 avis 1er cours offert !5 57 avis 1er cours offert !5 34 avis 1er cours offert !5 33 avis 1er cours offert !5 69 avis 1er cours offert !5 19 avis 1er cours offert !5 55 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 18 avis 1er cours offert !5 57 avis 1er cours offert !5 34 avis 1er cours offert !5 33 avis 1er cours offert !C'est partiAurĂ©lien Bory chorĂ©graphe international Ancien ingĂ©nieur acousticien, AurĂ©lien Bory est originaire de Colmar. NĂ© en 1971, il travaille dans le domaine de l’acoustique architectural pour le studio de crĂ©ation au Centre des arts du Cirque de Toulouse dĂšs 1995. C’est ensuite au Théùtre Garonne, qu’AurĂ©lien Bory rencontre Mladen Materic. Il suit alors une formation d’acteur aux cĂŽtĂ©s de l’artiste puis intĂšgre la troupe Théùtre Tattoo de 1998 Ă  2000. Il fonde par la suite la Compagnie 111 Ă  Toulouse dans laquelle l’artiste mĂȘle danse, cirque, musique et arts visuels. Il travaille l’espace et la scĂ©nographie de façon prĂ©dominante dans tous ses spectacles. La compagnie se produit actuellement dans le monde entier et rĂ©alise plus de 150 reprĂ©sentations par saison artistique. AurĂ©lien Bory est l’une des plus grande figure française de la danse contemporaine. Pierre Rigal, le chorĂ©graphe-cinĂ©aste Grand ami d’AurĂ©lien Bory bien avant leurs succĂšs, Pierre Rigal est Ă©galement installĂ© dans la ville rose. NĂ© en 1973 Ă  Moissac, Pierre Rigal a d’abord suivi des Ă©tudes d’économie mathĂ©matique et de cinĂ©ma Ă  l’école supĂ©rieure d’audio-visuel de Toulouse. Le chorĂ©graphe ne s’est mis Ă  la danse que plus tard, lorsqu’il intĂšgre la compagnie de Gilles Jobin en 2002. Un an plus tard, il lance sa propre compagnie DerniĂšre Minute. Tout comme AurĂ©lien Bory, Pierre Rigal et sa compagnie rencontre aujourd’hui un grand succĂšs avec plus d’une centaine de concert dans l’annĂ©e. Son dernier spectacle en date est Scandale » mettant en avant la danse hip-hop. Maurice BĂ©jart, le rĂ©volutionnaire Un artiste reconnu par tous les danseurs. Maurice-Jean Berger 1927-2007, dit Maurice BĂ©jart, est l’un des plus grands danseur et chorĂ©graphe du XXĂšme siĂšcle. Il crĂ©e en Belgique en 1960 sa compagnie de danse intitulĂ©e le Ballet du XXĂšme siĂšcle » et rĂ©alise des reprĂ©sentations dans le monde entier. Le chorĂ©graphe a aussi Ă©tĂ© membre de l'AcadĂ©mie des beaux-arts française de 1994 jusqu'Ă  sa mort. Tout au long de sa vie, son art a plus ou moins Ă©tĂ© contestĂ© par ses contemporains le jugeant trop classique. Maurice BĂ©jart puisait en effet ses inspirations en danse classique et nĂ©oclassique. Il intĂšgre alors des Ă©lĂ©ments musicaux, lyriques, théùtraux et chorĂ©graphiques dans ses spectacles. Il fait partie des chorĂ©graphes ayant inventĂ© les bases de la danse moderne en France et en Belgique. Aujourd’hui, il est l’un des chorĂ©graphes les plus citĂ©s dans le milieu de la danse. Choisissez votre cours de zumba en ligne ! Benjamin Millepied, chorĂ©graphe hollywodien Le film de danse "Black Swan" ne vous a sĂ»rement pas Ă©chappĂ© et d’autant plus si vous ĂȘtes un grand fan de danse classique. Ce film suit l’entraĂźnement Ă©prouvant d’une danseuse vedette du ballet Le Lac des Cygnes ». Benjamin Millepied est l’un des chorĂ©graphes engagĂ© pour les besoins du tournage. NĂ© en 1771 Ă  Bordeaux, il fut d’abord danseur Ă©toile au sein du New York City Ballet. À la suite du tournage de Black Swan », il devient le directeur de la danse du ballet de l’OpĂ©ra de Paris de 2014 Ă  2016. Il s’est Ă©galement mariĂ© avec la belle actrice Natalie Portman rencontrĂ©e sur le tournage du film. Une belle histoire digne des plus grands scĂ©narios hollywoodiens. Benjamin Millepied est aujourd’hui un artiste reconnu internationalement. Les meilleurs professeurs de Danse disponibles5 69 avis 1er cours offert !5 19 avis 1er cours offert !5 55 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 18 avis 1er cours offert !5 57 avis 1er cours offert !5 34 avis 1er cours offert !5 33 avis 1er cours offert !5 69 avis 1er cours offert !5 19 avis 1er cours offert !5 55 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 18 avis 1er cours offert !5 57 avis 1er cours offert !5 34 avis 1er cours offert !5 33 avis 1er cours offert !C'est partiCarolyn Carlson, lĂ©gende de la chorĂ©graphie NĂ© en 1943, Carolyn Carlson est une artiste complĂšte danseuse, chorĂ©graphe, poĂ©tesse et calligraphe. Cette amĂ©ricaine de plus de 70 ans a une carriĂšre qui fait rĂȘver plus d’un danseur. Elle marque notamment l’histoire de la danse en crĂ©ant plus d’une centaine de piĂšces, toutes saluĂ©es par le milieu. La danseuse et chorĂ©graphe marque les esprits et devient l’une des grandes figures de la Nouvelle danse française. Elle participe notamment au dĂ©veloppement des danses contemporaines françaises Ă  l’OpĂ©ra de Paris et italiennes avec le Teatrodanza Ă  La Fenice. Carolyn Carlson fonde l'Atelier de Paris-Carolyn Carlson Ă  la Cartoucherie en 1999 puis devient directrice du Centre ChorĂ©graphique National Roubaix Nord Pas-de-Calais avant de fonder sa propre compagnie de danse la Carolyn Carlson Company. Celle-ci sera d’ailleurs associĂ©e au Théùtre National de Chaillot de 2014 Ă  2016. La danseuse est une vĂ©ritable poĂšte de la danse. Elle prĂ©fĂšre d’ailleurs qualifier ses chorĂ©graphies de poĂ©sie visuelle ». Et si vous consultiez notre top citation danse pour vous inspirer encore plus ? Marie-Claude Pietragalla, une Ă©toile de la chorĂ©graphie La chorĂ©graphe est devenue cĂ©lĂšbre aprĂšs son passage dans l'Ă©mission "Danse avec les stars". DĂ©couverte par le grand public depuis l’émission Danse avec les stars », Marie-Claude Pietragalla est une danseuse et chorĂ©graphe reconnue dans le milieu. NĂ©e en 1963 Ă  Paris, Marie-Claude Pietragalla commence la danse trĂšs tĂŽt afin de calmer son hyperactivitĂ©. Elle rĂ©ussie alors le concours d’entrĂ©e de l’école de danse du Ballet de l’OpĂ©ra national de Paris Ă  9 ans. À 16 ans, elle intĂšgre le corps de ballet de l'OpĂ©ra puis devient danseuse Ă©toile le 22 dĂ©cembre 1990, Ă  la suite d’une reprĂ©sentation de Don Quichotte. En 2004, la danseuse devenue chorĂ©graphe lance sa compagnie de danse aux cĂŽtĂ©s de Julien Derouault, intitulĂ©e Le Théùtre du Corps Pietragalla – Derouault. Les chorĂ©graphies s’inspirent de danse classique, contemporaine et influences hip-hop. Marie-Claude Pietragalle est dĂ©sormais l’une des danseuses et chorĂ©graphes les plus connues du grand public mais Ă©galement reconnue par la profession. Elle a plus d'une corde Ă  son arc puisqu'elle se lance dĂ©sormais dans la littĂ©rature. Envie de cours de danse toulouse ? Kamel Ouali, chorĂ©graphe roi des comĂ©dies musicales Il est peut-ĂȘtre le chorĂ©graphe le plus connu du grand public. Kamel Ouali, nĂ© en 1971, se passionne trĂšs tĂŽt pour la danse et Michael Jackson. Lorsqu’il grandit, sa carriĂšre ne fait alors que de dĂ©coller. Professeur Ă  l'AcadĂ©mie de danse de Paris et au conservatoire de La Courneuve et de Saint-Denis, le danseur et chorĂ©graphe participe rĂ©guliĂšrement Ă  des projets d’artistes comme des clips musicaux ou des spectacles. Il fait dĂ©sormais partie du classement des danseurs les plus cĂ©lĂšbres en France. Il danse aux cĂŽtĂ©s de Sylvie Vartan et se fait rapidement un nom dans le milieu. Le vĂ©ritable succĂšs vient avec la rĂ©alisation des chorĂ©graphies des comĂ©dies musicales Les Dix Commandements » et Autant en emporte le vent ». Sa notoriĂ©tĂ© atteint le summum lorsqu’il devient le cĂ©lĂšbre prof de danse de l'Ă©mission de TF1 Star Academy de 2001 Ă  2008. Entre temps, il met en place sa propre comĂ©die musicale qui est un vĂ©ritable succĂšs Le Roi Soleil. Celle-ci reviendra d'ailleurs prochainement sur les planches. Vous cherchez un cours de danse ? Il enchaĂźne quelques annĂ©es plus tard avec la comĂ©die musicale ClĂ©opĂątre ». Le chorĂ©graphe a participĂ© de nombreuses comĂ©dies musicales. Mia Frye Hey Macarena ! Qui n’a jamais dansĂ© sur la Macarena ? Et bien c’est Ă  la chorĂ©graphe et danseuse Mia Frye que l’on doit ce superbe enchaĂźnement acrobatique essayez Ă  90 ans, vous verrez ! NĂ©e en 1965 aux Etats-Unis, Mia Frye arrive en France trĂšs jeune et intĂšgre vite fait le Centre du Marais. Elle y devient mĂȘme enseignante quelques annĂ©es aprĂšs. PrĂ©sentĂ©e Ă  Luc Besson Ă  17 ans, elle imagine ensuite la chorĂ©graphie pour le clip de Serge Gainsbourg Mon lĂ©gionnaire ». Mais c’est Ă  l’étĂ© 1996 que Mia Frye connaĂźt l’un de ses plus grands succĂšs la Macarena, l'une des meilleures musiques pour danser. Non seulement la danseuse invente la chorĂ©graphie mais elle participe Ă©galement au tournage du clip avec le groupe Los del Rio. La danse connaĂźt alors un succĂšs international. Mia Frye continue par la suite sa collaboration avec des artistes et des Ă©missions comme Popstars qui rĂ©vĂšlent alors les L5. Vous cherchez un cours de danse paris ? Wade Robson un parcours de star DĂ©jĂ  tout petit Wade Robson avait du talent et ce n’est pas rien de le dire. C’est Ă  l’ñge de 7 ans qu’il est dĂ©couvert par le mythique Michael Jackson qui lui propose alors de tourner dans le clip de Black or White. Une carriĂšre toute tracĂ©e pour un surdouĂ© de la danse qui s’occupe notamment de Britney Spears jusqu’en 2002. Il créé Ă  ce moment lĂ , la chorĂ©graphie de la cĂ©lĂšbre pub Pepsi dans laquelle les stars du moment se pavanent en guerriĂšres antiques. Il travaille Ă©galement avec d’autres artistes comme Mya, Mandy Moore,... Une carriĂšre internationale que beaucoup lui envie. DĂ©couvrez tous les cours de zumba ! L'un des chorĂ©graphes prĂ©fĂ©rĂ©s des stars ! Blanca Li, la prĂ©coce Blanca Li fait partie des ces artistes arborant de nombreuses casquettes danseuse, rĂ©alisatrice, metteur en scĂšne et chorĂ©graphe. NĂ©e en 1964 en Espagne, Blanca Li se passionne pour tous les styles de danse flamenco, hip hop, danse classique,
 IntĂ©grĂ©e Ă  l’équipe nationale de gymnastique Ă  l’ñge de 12 ans, elle entre ensuite Ă  l'Ă©cole de Martha Graham Ă  New York Ă  17 ans. Mais c’est en Espagne qu’elle créé sa premiĂšre compagnie de danse. Celle-ci est alors sĂ©lectionnĂ©e pour l’Exposition Universelle de SĂ©ville. La danseuse prĂ©sente par la suite son spectacle Nana et Lila » au festival d’Avignon. Une belle entrĂ©e dans le domaine de la culture française. Par le suite, l’OpĂ©ra de Nancy lui propose de rĂ©aliser la mise en scĂšne des opĂ©ras La Vie BrĂšve » et L'Amour Sorcier ». DĂ©finitivement acceptĂ©e par les Français, elle met en place le Centre ChorĂ©graphique Blanca Li Ă  Paris en 1998. L’annĂ©e suivant, l’OpĂ©ra de Paris lui confie la chorĂ©graphie des Indes Galantes Ă  Garnier. Pour financer sa compagnie, Blanca Li assure la mise en scĂšne de clips pour Daft Punk ou encore Rita Mitsouko. De quoi s'assurer une grande rĂ©putation. En restant dans le domaine de la danse, pourquoi ne pas aller voir l'un des meilleurs ballets danse pour vous motiver avant votre premier cours ?
NEW YORK CITY BALLET » INFORMATIONS. THÉÂTRE DU CHÂTELET. 1 Place du Chatelet. Paris 1° jusqu'au 16 juillet. RĂ©servation: 0140282840 . Par admin .
1 Entre 1945 et 1954, les tournĂ©es internationales de ballet sont monopolisĂ©es par trois pays les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France. Les ballets soviĂ©tiques ne font pas encore partie du paysage dansant international car jusqu’en 1953, annĂ©e de la mort de Staline, les Ă©changes artistiques de l’URSS avec l’extĂ©rieur sont limitĂ©s [1]. La concurrence entre compagnies n’est pourtant pas absente car il est important de conquĂ©rir de nouveaux publics les compagnies anglaises et amĂ©ricaines sont rĂ©centes [2] ; le ballet français a besoin de redorer son blason au sortir de la guerre [3] ; toutes ambitionnent de montrer qu’elles comptent au plan international. Une tournĂ©e a retenu notre attention pour le caractĂšre pluriel des liens qu’elle charrie entre danse et politique la premiĂšre tournĂ©e amĂ©ricaine du ballet de l’OpĂ©ra de Paris en septembre-octobre 1948. 2 Elle se dĂ©roule dans un contexte international tendu le blocus de Berlin, entre juin 1948 et mai 1949, et l’organisation par les Français, les Anglais et les AmĂ©ricains du pont aĂ©rien pour ravitailler Berlin-Ouest. Les tensions dont elle tĂ©moigne ne relĂšvent cependant que marginalement de ce contexte immĂ©diat. Elles sont plutĂŽt liĂ©es aux sĂ©quelles de la guerre et Ă  la polarisation des sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes autour du thĂšme de la Collaboration celle-ci n’a pas Ă©pargnĂ© le monde de la danse et la prĂ©sence dans la tournĂ©e de Serge Lifar, maĂźtre de ballet Ă  l’OpĂ©ra de Paris, contribue Ă  exporter ces tensions et ces dĂ©bats outre-Atlantique [4]. 3 Cette tournĂ©e du ballet de l’OpĂ©ra de Paris aux États-Unis est la premiĂšre aussi lointaine et aussi longue dans l’histoire de l’OpĂ©ra elle dure six semaines entre le 31 aoĂ»t et le 15 octobre 1948 [5]. Quarante-cinq danseuses et danseurs, deux chefs d’orchestre, quatre-vingt-dix personnes au total, huit tonnes de dĂ©cors et de costumes sont envoyĂ©s pour seize ballets diffĂ©rents la logistique et le rĂ©pertoire prĂ©sentĂ© sont importants [6]. Il s’agit d’une tournĂ©e officielle » oĂč la dimension politique est double, nationale et internationale, rĂ©vĂ©lant des enjeux diffĂ©rents en fonction des acteurs [7]. Elle est prĂ©cĂ©dĂ©e de nĂ©gociations que nous avons pu reconstituer grĂące aux sources diplomatiques françaises, disponibles aux archives du ministĂšre des Affaires ÉtrangĂšres et Ă  celles, plus limitĂ©es, de l’OpĂ©ra de Paris. Les autobiographies de danseurs ont permis d’effleurer le quotidien des artistes en tournĂ©e, un Ă©vĂ©nement pour eux, entre travail intense et dĂ©couverte de l’étranger. La presse, elle, a Ă©tĂ© une source prĂ©cieuse sur le dĂ©roulement et la rĂ©ception de la tournĂ©e. L’OpĂ©ra de Paris en tournĂ©e aux États-Unis les nĂ©gociations en amont 4 ÉvĂ©nement artistique, culturel et social d’importance, la tournĂ©e amĂ©ricaine du ballet de l’OpĂ©ra dĂ©clenche des rĂ©actions et des dĂ©bats qui reflĂštent et exportent les tensions politiques qui, depuis la fin de la guerre, s’étaient dĂ©jĂ  manifestĂ©es dans l’univers dansant français. L’OpĂ©ra de Paris est en proie Ă  de nombreuses grĂšves, comme plus largement en France [8]. Le retour de Lifar Ă  l’OpĂ©ra est contestĂ© par les techniciens mais souhaitĂ© par une grande partie du corps de ballet, dont les Ă©toiles comme Yvette ChauvirĂ© [9]. La tension sociale n’empĂȘche pourtant pas Lifar de faire des projets et d’accepter, avec l’administrateur Georges Hirsch, l’invitation de New York pour fĂȘter son JubilĂ© d’or Golden Jubilee Ă  l’étĂ© 1948 [10]. Sa prĂ©sence – comme on le verra – monopolisa l’attention de la presse amĂ©ricaine. PrĂ©parer la tournĂ©e 5 Aller Ă  New York voilĂ  bien un rĂȘve que partagent nombre de danseurs et danseuses de l’OpĂ©ra de Paris au dĂ©but de l’annĂ©e 1948, un voyage au long cours au parfum de grandes vacances [11] ». Claude Bessy se rappelle avec nostalgie cette Ă©poque de libertĂ© et d’abondance » 6 [
] Ă  bord de paquebots semblables Ă  des villes flottantes oĂč nous nous amusons beaucoup, que ce soit Ă  l’aller l’Empress of Canada, ou au retour le De Grasse, Ă  bord duquel je fĂȘterai mon seiziĂšme anniversaire. [
] La libertĂ© est Ă  moi. AprĂšs des annĂ©es de privations, je dĂ©couvre l’abondance, les boutiques, les nourritures appĂ©tissantes et copieuses, les parades et les fĂȘtes de rue, la mythique AmĂ©rique [12]. 7 AprĂšs l’exode de 1940, les conditions de vie difficiles pendant la guerre, l’épuration de la troupe et les grĂšves, une tournĂ©e amĂ©ricaine constitue un horizon d’attente joyeux et plein d’espoir. Les danseurs deviennent des touristes en goguette, enthousiasmĂ©s de quitter le quotidien tendu de l’OpĂ©ra, de dĂ©couvrir les États-Unis avec tout l’imaginaire qu’ils vĂ©hiculent [13]. 8 C’est le ministĂšre des Affaires ÉtrangĂšres MAE, vu comme un appui moral et matĂ©riel », qui monte la tournĂ©e [14]. ConcrĂštement, les nĂ©gociations s’organisent autour des fonctionnaires du service des Ă©changes culturels de la Direction gĂ©nĂ©rale des affaires culturelles et techniques, auquel est rattachĂ©e l’Association française d’action artistique AFAA dirigĂ©e par François Seydoux, dont l’adjoint est Philippe Erlanger [15]. L’Association sert d’interface entre la sphĂšre politique le MAE en France, le consul gĂ©nĂ©ral de France Ă  New York, l’ambassadeur de France Ă  Washington, le monde artistique l’OpĂ©ra de Paris et les interlocuteurs commerciaux Air France, par exemple, quand il s’agit de nĂ©gocier des billets d’avion Ă  tarifs prĂ©fĂ©rentiels, mais aussi l’imprĂ©sario Sol Hurok, dĂ©signĂ© par la ville de New York pour s’occuper de la logistique de la tournĂ©e. Du cĂŽtĂ© français, cette tournĂ©e n’a pas d’imprĂ©sario, mais l’AFAA, agent public, agit comme tel. Cela s’explique par la mĂ©fiance gĂ©nĂ©ralisĂ©e des hauts fonctionnaires français vis-Ă -vis des imprĂ©sarios commerciaux [16]. 9 Bien que moins amples, les tournĂ©es dĂ©jĂ  organisĂ©es par l’OpĂ©ra servent de carte de visite pour vanter les mĂ©rites de la troupe, notamment dans le cadre des tensions qui entourent le choix de la compagnie Ă  envoyer Ă  l’étranger. L’invitation de New York Ă  l’OpĂ©ra de Paris tombe, en effet, en mĂȘme temps qu’une invitation adressĂ©e aux Ballets des Champs-ÉlysĂ©es de Roland Petit, un concurrent direct [17]. Avec la petite compagnie qu’il vient de monter, R. Petit reprĂ©sente la danse française nĂ©oclassique qui a su se dĂ©velopper en dehors de l’orbite officielle de l’OpĂ©ra. Le comitĂ© de la ville organisatrice du JubilĂ© veut aussi la faire venir mais aprĂšs nĂ©gociations, seule l’invitation faite Ă  l’OpĂ©ra fut confirmĂ©e [18]. La dimension performative du succĂšs joue ici Ă  plein et conforte l’OpĂ©ra, au moins dans la rhĂ©torique employĂ©e, dans sa position, rĂ©elle ou fantasmĂ©e, de premier ballet international. La communication n’est donc pas aisĂ©e, comme le rĂ©vĂšle Seydoux dans une de ses lettres au consul gĂ©nĂ©ral de France Ă  New York, et engendre ces fausses manƓuvres » qui marquent des avancĂ©es et des reculs [19]. MĂȘme pour une tournĂ©e qui pouvait sembler une affaire simple au dĂ©part la troupe reçoit une invitation et y rĂ©pond, la nĂ©gociation n’est donc pas nĂ©cessairement un processus linĂ©aire [20]. De plus, une concurrence s’établit aussi avec les autres compagnies de ballet aux États-Unis, qui perçoivent l’OpĂ©ra de Paris comme un concurrent temporaire mais sĂ©rieux [21]. DĂ©but aoĂ»t, avant le dĂ©part de la compagnie, Seydoux confie ses craintes Ă  l’ambassadeur français Ă  Washington. Sur place, elles se rĂ©vĂ©lĂšrent bientĂŽt plus que fondĂ©es comme nous le verrons, une jalousie exacerbĂ©e par des conflits anciens Ă©clate en cours de tournĂ©e. 10 Outre les rivalitĂ©s et les incomprĂ©hensions du dĂ©part, le volet financier est l’aspect le plus critique des nĂ©gociations. La tournĂ©e ne devait pas ĂȘtre, Ă  l’origine, entiĂšrement financĂ©e par le MAE [22]. Pour complĂ©ter la somme, un aspect commercial » est ainsi inclus dans le contrat signĂ© avec la Ville de New York qui renonce Ă  son pourcentage sur les recettes, lequel ira Ă  l’OpĂ©ra. Cela ne manqua pas de soulever les critiques des opposants au ballet, qui y virent un moyen de gagner de l’argent injustement [23]. New York promet aussi la somme de 6 000 dollars pour couvrir une partie des frais [24]. Cependant, le coĂ»t global fut particuliĂšrement Ă©levĂ© et l’aide de l’AFAA s’avĂ©ra nĂ©cessaire aprĂšs la tournĂ©e. ConditionnĂ©e par les brillants rĂ©sultats [
] au point de vue de notre rayonnement intellectuel », cette subvention de 3 500 000 francs est accompagnĂ©e d’un complĂ©ment de 1 500 000 francs du fait de la hausse des tarifs de transports » [25]. PublicitĂ©, scĂšne et dimension symbolique des nĂ©gociations 11 Pour garantir le succĂšs d’une tournĂ©e, la publicitĂ© est importante. Elle est l’un des aspects de sa prĂ©paration, de maniĂšre Ă  assurer la vente des billets, anticiper un Ă©ventuel Ă©chec et rĂ©amĂ©nager son itinĂ©raire, le cas Ă©chĂ©ant. Dans cette perspective, l’ambassade française de Washington met sur pied une exposition intitulĂ©e A retrospective exhibit of the French Court and Opera ballet 1851-1948, consacrĂ©e Ă  l’histoire du ballet en France. Celle-ci a lieu pendant la tournĂ©e et renforce son attrait [26]. À New York, la mĂȘme exposition se tient au consulat gĂ©nĂ©ral de France, au numĂ©ro 934 de la 5e avenue [27]. Elle montre une centaine de documents divers pastels, tableaux, livres, objets dont la plupart viennent d’une collection privĂ©e, celle de Georges ChaffĂ©e, un professeur de danse et collectionneur français installĂ© aux États-Unis [28]. L’évĂ©nement s’accompagne d’une publicitĂ© que le chargĂ© d’affaires n’hĂ©site pas Ă  qualifier d’ efficace » [29]. Selon ses dires, elle contribuerait Ă©galement Ă  faire vendre les places pour les spectacles. S’agissant d’un rapport diplomatique, l’information doit ĂȘtre prise avec une certaine prudence car revendiquer pareille efficacitĂ© permet au diplomate de prouver qu’il fait bien » son travail, sans que nous ayons le moyen de le vĂ©rifier. La tournĂ©e s’accompagne Ă©galement de la publication d’un programme, dont nous n’avons pas d’exemplaire, mais dont le contenu peut ĂȘtre reconstruit grĂące aux sources diplomatiques. L’édition en a Ă©tĂ© coordonnĂ©e par l’imprĂ©sario amĂ©ricain Sol Hurok, qui s’est servi d’un matĂ©riau photographique envoyĂ© par l’OpĂ©ra [30]. La cible est probablement la haute sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine, les francophones, les artistes et les amateurs de ballets [31]. 12 Le choix de la scĂšne est un sujet sensible. Le directeur du service des Ă©changes culturels accorde la plus grande importance Ă  la qualitĂ© et au prestige du lieu de la reprĂ©sentation. Seydoux essaye d’obtenir que l’OpĂ©ra puisse se produire au Metropolitan Opera, la salle la plus connue de New York, et non pas au City Center, plus petit. Il demande de faire l’impossible » pour danser au Metropolitan la compagnie ne peut pas apparaĂźtre comme une troupe de seconde zone [32]. MalgrĂ© ces pressions, l’OpĂ©ra dansa bien au City Center et les Ballets russes de Monte-Carlo, dont la saison est concomitante, au Metropolitan [33]. Les impĂ©ratifs de rĂ©servation des théùtres et leur planification Ă  long terme ont eu, dans ce cas, la prioritĂ© sur les demandes politiques. 13 À l’aspect politique se mĂȘlent des aspects financiers et logistiques apparaĂźtre sur la plus grande scĂšne de New York, c’est pouvoir, pragmatiquement, installer les dĂ©cors adĂ©quats au plus prĂšs de ce qui se fait Ă  Paris et faire danser les quarante-cinq danseurs prĂ©vus [34]. Mais c’est aussi, au-delĂ  de la dimension matĂ©rielle, dĂ©montrer que l’OpĂ©ra de Paris occupe la premiĂšre place mondiale. Car l’OpĂ©ra est lĂ  pour reprĂ©senter la France Ă  travers un mĂ©dium, le ballet. Tout doit concourir Ă  donner l’image la plus positive du corps de ballet Ă  l’étranger, jusque dans les transports utilisĂ©s pour venir Ă  New York. C’est bien dans des avions de la compagnie nationale française, Air France, que la troupe partira car ses membres sont envoyĂ©s Ă  l’étranger en “tournĂ©e officielle” [35] ». Ambassadeurs culturels de choix pour la France, les danseurs eux-mĂȘmes se doivent d’ĂȘtre agrĂ©ables avec le public en dehors de la scĂšne, souriants et polis dans les manifestations qui leur sont rĂ©servĂ©es, comme les rĂ©ceptions dans les ambassades. Ils sont scrutĂ©s par les mĂ©dias, par le public qui vient les voir, des fanatiques de ballet aux hommes politiques, artistes et mondains amĂ©ricains, l’élite [36] ». C’est l’image de la France qu’ils portent sur leurs Ă©paules ils sont non seulement des danseurs en tournĂ©e, mais des reprĂ©sentants officiels de leur pays. 14 L’aspect propagandiste de la diplomatie culturelle ne peut ĂȘtre ignorĂ© car cette tournĂ©e est promue par les plus hautes instances de l’État pour le rayonnement » français [37]. Louis Joxe, qui dirige Ă  l’époque les relations culturelles au MAE, met en avant dans sa correspondance avec le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Office des changes [38]. Servir l’art français » est un leitmotiv dans l’ensemble des sources ; il s’agit de contrebalancer l’influence amĂ©ricaine grandissante en Europe. L’influence culturelle amĂ©ricaine a Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©e bien avant le Plan Marshall par des intellectuels français qui, dĂ©jĂ  dans les annĂ©es 1930, craignaient une perte d’identitĂ© [39]. La Frenchness » serait en danger face Ă  l’amĂ©ricanisation galopante dont parle Richard Kuisel, conçue Ă  la fois comme une menace et un dĂ©fi pour les contemporains [40]. MĂȘme si cela coĂ»te cher, la chance de faire danser la premiĂšre scĂšne nationale » doit donc ĂȘtre saisie Ă  tout prix selon les diplomates français, d’autant plus qu’un gros travail a Ă©tĂ© fait pour relever la troupe et l’orchestre depuis la fin de la guerre [41]. La dimension performative est rĂ©currente dans les sources administratives et diplomatiques mais aussi dans la presse, avant, pendant et aprĂšs la tournĂ©e [42]. Le dĂ©roulement de la tournĂ©e Quarante-cinq danseurs français en amĂ©rique du nord L’itinĂ©raire 15 Outre New York 13 jours, la tournĂ©e passe par MontrĂ©al 8 jours, Chicago 5 jours, Philadelphie 2 jours, Richmond 1 jour et Washington 2 jours ; elle dure au total plus de six semaines en comptant une semaine de voyage Ă  l’aller et au retour en bateau et les trajets entre les villes concernĂ©es [43]. Le dĂ©part de la troupe, qui se dĂ©roule en fanfare fin aoĂ»t 1948, est suivi par la presse et relatĂ© dans les tĂ©moignages des danseurs [44]. Nous devions prendre le bateau Ă  Liverpool, tĂ©moigne Yvette ChauvirĂ©, et tout commença donc par un grand dĂ©part collectif, Gare du Nord, avec journalistes et photographes [45]. » 16 À New York, les danseurs se rĂ©vĂšlent des passeurs culturels. Les danseurs ayant besoin de suivre chaque jour une classe de danse, ils prennent des cours avec des professeurs amĂ©ricains et apportent, Ă  leur tour, leur expĂ©rience et leur tradition europĂ©enne, s’imprĂ©gnant des nouveautĂ©s, Ă©changeant des techniques, dialoguant par leur corps 17 La solidaritĂ© entre danseurs français et amĂ©ricains existe et le bouche-Ă -oreille marche Ă  plein. Sur les conseils de nos camarades nous nous gavons de cours, Ă  l’American Ballet Theatre, chez Balanchine, Ă  Broadway. À cette Ă©poque, nous partions en tournĂ©e sans professeurs, chacun s’arrangeait pour attraper un cours au vol [46]. 18 L’accueil dans toutes les villes de la tournĂ©e est particuliĂšrement enthousiaste et les salles sont combles. À MontrĂ©al, Chicago et New York, il est digne des plus grandes stars. La tournĂ©e est aussi un moment de rencontres entre des artistes français qui se produisent Ă  l’étranger. Une rĂ©ception est organisĂ©e pour les danseurs Ă  la rĂ©sidence du consul gĂ©nĂ©ral de France au Canada le 15 septembre. S’y trouvent aussi Édith Piaf et les Compagnons de la chanson, en tournĂ©e en AmĂ©rique du Nord. On fĂȘte donc non seulement l’énorme succĂšs » du spectacle de ballet, au terme duquel les danseurs ont Ă©tĂ© rappelĂ©s huit fois, mais aussi l’art français en gĂ©nĂ©ral [47]. À Chicago, un bus Ă  deux Ă©tages parcourt la ville avec, sur chacun de ses flancs, de grandes affiches cĂ©lĂ©brant la venue de l’OpĂ©ra ; Ă  New York, la troupe parcourt la ville, toutes sirĂšnes hurlantes, prĂ©cĂ©dĂ©[e] de la police motorisĂ©e avec fanion tricolore [48] ». New York apparaĂźt bel et bien pour les danseurs parisiens comme un rĂȘve amĂ©ricain oĂč l’on peut se gaver » de cours, ce qui n’est pas le cas dans les autres villes oĂč s’arrĂȘte la tournĂ©e [49]. Les danseurs sont d’ailleurs en terrain connu car ils ont dĂ©jĂ  travaillĂ© avec Georges Balanchine qui les a entraĂźnĂ©s Ă  l’OpĂ©ra en 1947, avant le retour de Lifar [50]. En revanche, la ville, parĂ©e de dĂ©corations pour le JubilĂ©, est une dĂ©couverte et leur procure un rĂ©el plaisir. Les festivitĂ©s ont commencĂ© en juin avec un dĂ©filĂ© de 45 000 travailleurs intitulĂ© New York at Work [51]. Les spectateurs peuvent voir des dĂ©filĂ©s de mode cĂ©lĂ©brant les crĂ©ations locales, une parade aĂ©rienne Ă  l’aĂ©roport d’Ildewild inaugurĂ©e en prĂ©sence du prĂ©sident amĂ©ricain Harry Truman, des spectacles et des expositions diverses, notamment sur l’arme atomique, qui ont rĂ©uni plus d’1,5 million de spectateurs [52]. Une danseuse attire en particulier les regards amĂ©ricains Yvette ChauvirĂ©, connue grĂące Ă  un film Ă  succĂšs aux États-Unis, La Mort du cygne, sorti en 1937 [53]. La tournĂ©e est bel et bien une consĂ©cration pour l’Étoile elle fera la une » du 4e numĂ©ro de Paris-Match, en avril 1949 [54]. Elle a des aspects positifs pour les carriĂšres individuelles, mais impose un rythme soutenu aux danseurs dans leur double rĂŽle d’artistes et d’ambassadeurs culturels de la France. La presse amĂ©ricaine les montre, par exemple, dans leur quotidien, participant Ă  des repas officiels, des rĂ©ceptions Ă  l’ambassade de France sur la 5e Avenue ou dans d’autres lieux comme le City Hall de New York [55]. Yvette ChauvirĂ© Ă©voque l’épuisement » et le rythme intense des spectacles qui s’enchaĂźnent trois ballets par soir durant les six semaines de la tournĂ©e, sans compter la fatigue des trajets de ville en ville [56]. La rĂ©action de la presse amĂ©ricaine 19 La presse amĂ©ricaine et en particulier le critique du New York Times, John Martin, rejette le classicisme de l’OpĂ©ra de Paris et surtout la personnalitĂ© de Lifar, le bad boy » du ballet [57]. Le critique juge inintĂ©ressantes ses chorĂ©graphies en termes chorĂ©graphiques, il n’y a rien Ă  recommander », les ballets sont dĂ©modĂ©s » [58]. Il revient rĂ©guliĂšrement sur le problĂšme de la taille de la scĂšne, que la diplomatie française avait bien anticipĂ©e la scĂšne du City Center, trois fois plus petite que celle du Palais Garnier Ă  Paris, ne convient pas Ă  la troupe, et deux ballets doivent ĂȘtre annulĂ©s, Les Deux Pigeons et Escale [59]. 20 Au-delĂ  de l’évocation de l’amitiĂ© franco-amĂ©ricaine [60], la tournĂ©e a sa part d’ombre. Le ballet est rapidement rattrapĂ© par la mĂȘme controverse qu’à Paris la place de Lifar et la lĂ©gitimitĂ© de sa participation au ballet et Ă  la tournĂ©e qui gĂąche une rencontre internationale et cordiale [61] ». Les dĂ©bats politiques du Paris d’aprĂšs-guerre s’exportent de l’autre cĂŽtĂ© de l’Atlantique. Les danseurs, une fois de plus tĂ©moins des rĂ©actions que suscite Lifar, cherchent Ă  protĂ©ger leur MaĂźtre », Ă©voquant principalement les rivalitĂ©s artistiques avec Balanchine et les Ballets de Monte-Carlo qui dansent en mĂȘme temps au Metropolitan. Cabale », manifestations », articles trĂšs agressifs » [62] Lifar, vu comme un collaborationniste, cristallise l’hostilitĂ© des artistes, des journalistes amĂ©ricains et mĂȘme de l’imprĂ©sario de la tournĂ©e [63]. Le maĂźtre de ballet se fait alors discret pour Ă©viter de mettre de l’huile sur le feu et ne rĂ©apparaĂźt plus sur scĂšne aprĂšs le premier soir [64]. La presse amĂ©ricaine tĂ©moigne de la tension ambiante en se faisant Ă©galement l’écho de manifestations qui le prennent pour cible et de la rĂ©action des autoritĂ©s locales qui bloquent l’accĂšs du City Center aux manifestants pour protĂ©ger la troupe. 21 C’est que Lifar collectionne les rivaux dans le monde du ballet trois compagnies expriment leur hostilitĂ© Ă  son Ă©gard Ă  New York, Ă  commencer par des anciens de la troupe du colonel de Basil. Celui-ci, ex-officier de l’armĂ©e impĂ©riale russe, a créé une troupe de Ballets russes, Les Ballets russes de Monte-Carlo, aprĂšs la mort de Diaghilev en 1932 [65]. Lifar a dansĂ© pour lui lors d’une longue tournĂ©e en Australie, de dĂ©cembre 1939 Ă  septembre 1940. Mais il a abandonnĂ© la troupe et, sans honorer son contrat, a regagnĂ© Paris oĂč l’attirent de nouvelles opportunitĂ©s de travail [66]. Ce dĂ©part imprĂ©vu d’un premier danseur en cours de tournĂ©e dĂ©stabilise la troupe et le directeur de la compagnie, ce qui justifie une rancune persistante Ă  son Ă©gard. La rivalitĂ© avec la troupe du marquis de Cuevas, un ancien aussi des Ballets russes, n’est pas non plus Ă  nĂ©gliger car le ballet de l’OpĂ©ra de Paris vient lui faire concurrence. Les relations tendues entre Cuevas et Lifar culminĂšrent quelques annĂ©es plus tard dans un duel Ă  l’épĂ©e, le 30 mars 1958, Ă  propos d’un dĂ©saccord sur la reprise par Cuevas du ballet de Lifar Suite en blanc [67]. Enfin, Ă  New York explose aussi une vieille inimitiĂ© avec Balanchine qui, craignant l’arrivĂ©e sur son territoire de son rival historique, accuse Lifar d’avoir usurpĂ© sa place Ă  l’OpĂ©ra de Paris aprĂšs la fin des Ballets russes ainsi qu’en 1947. 22 Ces rivalitĂ©s artistiques trouvent un terrain idĂ©al en associant Ă  l’hostilitĂ© personnelle de certains artistes contre Lifar la rĂ©probation collective suscitĂ©e par la Collaboration. Certes, l’ambiance n’est pas aussi Ă©lectrique qu’à Paris mĂȘme s’il est difficile de chiffrer les manifestants, il s’agit probablement de quelques dizaines de personnes, alors qu’à Paris, plus d’une centaine de personnes manifestaient en octobre 1947. Mais on assiste bel et bien Ă  des dĂ©monstrations personnelles contre Lifar autant que contre la culture française qu’il reprĂ©sente, car il est devenu le symbole de la collaboration culturelle [68]. Conclusions la diplomatie culturelle au prisme de la politique d’aprĂšs-guerre 23 Le risque d’échec de la tournĂ©e Ă©tait rĂ©el l’exportation des tensions politiques françaises et d’une rivalitĂ© artistique forte entre plusieurs compagnies reprĂ©sentait une menace majeure, probablement sous-estimĂ©e au dĂ©part. Les rapports des diplomates français constituent une source prĂ©cieuse pour l’historien qui Ă©tudie la diplomatie culturelle, mais ne sont pas sans comporter des biais. La vision top-down qui loue le succĂšs de la tournĂ©e de maniĂšre inconditionnelle doit ĂȘtre mise en perspective avec son bilan rĂ©el [69]. Les notes diplomatiques sont centrĂ©es sur son triomphe, sans omettre tout de mĂȘme l’épisode Lifar ». Mais les diplomates prĂ©fĂšrent passer sous silence la question politique de la collaboration et mettre en avant la rivalitĂ© artistique entre le ballet de l’OpĂ©ra et les compagnies locales, se rĂ©fugiant derriĂšre le thĂšme d’une cabale » contre Lifar, comme le font une partie des danseurs qui soutiennent le maĂźtre de ballet [70]. La critique amĂ©ricaine, considĂ©rĂ©e comme partiale », n’est pas avalisĂ©e par les diplomates. Il n’est cependant pas aisĂ© de mesurer » l’efficacitĂ© rĂ©elle du ballet en tournĂ©e, mĂȘme si tous les billets ont Ă©tĂ© vendus [71]. 24 Cette tournĂ©e de 1948, bien qu’exceptionnelle Ă  plusieurs titres, l’a aussi Ă©tĂ© sur le plan financier le dĂ©ficit final s’élĂšve Ă  21 502 000 francs, soit quatre fois plus que la somme qu’avait accordĂ©e l’AFAA dans un premier temps [72]. Mais, lors du bilan de la saison, la tournĂ©e occupe une place essentielle dans la valorisation de la troupe en France et Ă  l’étranger. Bien plus qu’une troupe de ballet en tournĂ©e, c’est l’identitĂ© française tout entiĂšre et la volontĂ© de conquĂȘte culturelle et civilisatrice », qui sont en jeu [73]. Se comparer aux autres troupes de ballet est une Ă©vidence le Royal Ballet anglais n’est pas encore allĂ© aux États-Unis et l’AmĂ©rique apparaĂźt, aprĂšs l’accueil rĂ©servĂ© Ă  la troupe de l’OpĂ©ra par Balanchine et les autres compagnies, comme une concurrente dont il faut se mĂ©fier. 25 Il n’y a pourtant pas de repos pour la troupe du ballet de l’OpĂ©ra. DĂšs le lendemain de son retour et malgrĂ© le dĂ©calage horaire, le ballet dansa au Palais de Chaillot pour l’assemblĂ©e des Nations Unies, avec un programme reprenant les mĂȘmes ballets que ceux jouĂ©s Ă  New York, Suite en Blanc, Divertissement, Guignol et Pandore. Cette fois, les Nations Unies, donc le monde entier, voient la compagnie sur son propre terrain, loin de la concurrence amĂ©ricaine. L’URSS n’entra qu’à partir de mai 1954 dans la boucle des tournĂ©es internationales et la vĂ©ritable Guerre froide du ballet s’amorça alors [74]. Notes [1] Yale Richmond, Cultural exchange and the Cold War, Raising the iron curtain, College Park, The Pennsylvania State University, 2003, p. 10. [2] Jessica Zeller, Shapes of American Ballet, Teachers and Training Before Balanchine, Oxford, Oxford University Press, 2016 ; Karen Eliot, Albion’s dance British ballet during the Second World War, New York, Oxford University Press, 2016. [3] L’OpĂ©ra de Paris n’a pas fermĂ© pendant la guerre et Lifar a continuĂ© Ă  y dĂ©velopper ses activitĂ©s de ballet, en collaborant avec les Allemands. Il accueille Goebbels Ă  l’OpĂ©ra le 1er juillet 1940, organise des tournĂ©es avec les Allemands, fait partie du Groupement corporatif de la danse de la Propaganda Staffel et participe aux Ă©vĂšnements mondains parisiens organisĂ©s par les nazis. Pour plus de prĂ©cisions sur ces activitĂ©s Mark Franko, Serge Lifar et la question de la Collaboration, 1940-1949 », VingtiĂšme SiĂšcle. Revue d’histoire, n° 132, octobre-dĂ©cembre 2016, pp. 27-41. Lors de son procĂšs pour collaboration le 26 octobre 1946 devant le ComitĂ© national d’épuration, il est condamnĂ© Ă  passer un an loin de l’OpĂ©ra. Il part Ă  Monaco oĂč il participe, comme danseur et chorĂ©graphe, au Nouveau Ballet de Monte-Carlo. Patrizia Veroli, Serge Lifar historien et le mythe de la danse russe dans la Zarubezhnaja Rossija Russie en Ă©migration 1930-1940 », in Daniela Rizzi et Patrizia Veroli dir., Omaggio a Sergej Djagilev. I Ballets Russes 1909-1929 cent’anni dopo, Avellino, Vereja, 2012 ; Patrizia Veroli, La derniĂšre Ă©toile de Diaghilev dans la Russie en Ă©migration. Serge Lifar de 1929 Ă  1939 », Recherches en danse, n° 5, 2016, site consultĂ© en mars 2017. [4] Dans sa biographie de Lifar, Florence Poudru, Serge Lifar. La danse pour patrie, Paris, Hermann Ă©diteurs, 2007, p. 145, affirme que celui-ci n’aurait pas participĂ© Ă  la tournĂ©e amĂ©ricaine. Les sources diplomatiques, la presse amĂ©ricaine et française ainsi que les autobiographies des danseurs nous indiquent le contraire. [5] Jean-Baptiste Jeener, Le corps de ballet de l’OpĂ©ra sĂ©duit par les voyages », Le Figaro, 29-30 aoĂ»t 1948, p. 4 ; Le Monde, 15 octobre 1948, p. 6. [6] John Martin, Paris Opera Ballet gets city’s greeting », The New York Times, 21 septembre 1948, p. 31 ; Jean-Baptiste Jeener, op. cit. [7] Archives du ministĂšre des Affaires ÉtrangĂšres, La Courneuve ci-aprĂšs AMAE-La Courneuve, DGRCST, Échanges culturels 1948-1955, 554INVA185/3, lettre de Joxe au Directeur d’Air France, 16 juillet 1948. [8] Pour le contexte Serge Berstein et Pierre Milza dir., L’AnnĂ©e 1947, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 2000. Lifar rĂ©intĂšgre officiellement l’OpĂ©ra le 24 septembre 1947, ce qui dĂ©clenche une grĂšve des machinistes 1er-18 octobre Nouveaux incidents hier soir Ă  l’OpĂ©ra oĂč les machinistes croisent les bras devant S. Lifar », Franc-Tireur, 2 octobre 1947 ; Moscou a encore interdit hier la reprĂ©sentation Ă  l’OpĂ©ra », L’Aurore, 2 octobre 1947. À la suite de ces grĂšves, un compromis est trouvĂ© entre partisans et dĂ©tracteurs de Lifar il revient seulement en tant que maĂźtre de ballet et ne peut plus apparaĂźtre sur scĂšne jusqu’en 1949. Henry Rousso, Le SyndrĂŽme de Vichy, de 1944 Ă  nos jours, Paris, Seuil, 1990. [9] Archives Nationales de France ci-aprĂšs AN, 19900035/81, OpĂ©ra national de Paris Administration du personnel – dossier individuel de Yvette ChauvirĂ© extraits, lettre de ChauvirĂ© Ă  l’Administrateur, 27 juillet 1947. [10] Le JubilĂ© commĂ©more le regroupement en 1898, cinquante ans auparavant, de cinq quartiers de New York Manhattan, Bronx, Queens, Brooklyn, Richmond en une seule entitĂ©. [11] Yvette ChauvirĂ©, GĂ©rard Mannoni, Autobiographie, Strasbourg, Le Quai, 1997, p. 80 ; Claude Bessy, La Danse pour passion, Paris, Jean-Claude LattĂšs, 2004, p. 42. [12] Claude Bessy, ibid. [13] Sophie Jacotot, Danser Ă  Paris dans l’entre-deux-guerres, Lieux, pratiques et imaginaires des danses de sociĂ©tĂ© des AmĂ©riques 1919-1939, Paris, Nouveau Monde, 2013, p. 14. [14] AMAE-La Courneuve, DGRCST, Échanges culturels 1948-1955, 554INVA185/3, lettre de Seydoux au Ministre des Finances, 2e bureau, 18 juin 1948. [15] Le diplomate François Seydoux Fornier de Clausonne 1905-1981, en 1948, est le directeur des Affaires d’Europe au MAE. Catherine Lanneau, L’Inconnue française la France et les Belges francophones, 1944-1945, Bruxelles, Peter Lang, 2008, p. 282. Philippe Erlanger est le directeur de l’Association française d’action artistique entre 1938 et 1968 abstraction faite des annĂ©es 1940-1944 oĂč il est exclu de la fonction publique par le statut des juifs de 1940 ; il est l’une des chevilles ouvriĂšres des Ă©changes artistiques français Ă  l’étranger. C’est Ă  lui que revient l’idĂ©e du Festival de Cannes en 1939. [16] AMAE-La Courneuve, DGRCST, Échanges culturels 1948-1955, 554INVA547, Participation du corps de ballet de l’OpĂ©ra au festival de Zurich », 1944-1949, rapport sur la prĂ©paration de la tournĂ©e Ă  Zurich d’un corps de ballet de l’OpĂ©ra, juin 1944. [17] Ibid., 554INVA185/3, lettre de Seydoux au Consul gĂ©nĂ©ral de France Ă  New York, 16 janvier 1948. Les Ballets des Champs-ÉlysĂ©es 1945-1951 sont dirigĂ©s par Roland Petit et Janine Charrat. La compagnie est trĂšs crĂ©ative, dĂ©veloppant des ballets qui ont comptĂ©, comme Le Jeune Homme et la Mort en 1946 et rĂ©vĂšle des danseurs comme Jean BabilĂ©e. GĂ©rard Manonni, Les ballets des Champs-ÉlysĂ©es », in Dictionnaire de la danse 2008, pp. 32-33. [18] Ibid., lettre la date, illisible, est placĂ©e entre les lettres du 15 janvier et du 28 fĂ©vrier 1948 et lettre du 23 fĂ©vrier 1948. [19] Ibid., lettre du 28 avril 1948. [20] Ibid., 554INVA18, lettre d’Erlanger Ă  Eudes, directeur des Ballets des Champs-ÉlysĂ©es, 23 juillet 1948. [21] Ibid., lettre de Seydoux Ă  l’Ambassade de Washington, 9 aoĂ»t 1948. [22] Un crĂ©dit de 5 millions soit 106 000 euros actuels au lieu des 10 millions demandĂ©s 212 000 euros actuels est accordĂ© par la Commission permanente de l’action artistique, bibliothĂšque-musĂ©e de l’OpĂ©ra ci-aprĂšs la BMO, 20/125, Administration, Correspondance avec l’Action Artistique 1945 Ă  1965, 1946-1950, lettre de l’AFAA Ă  Hirsch, 6 dĂ©cembre 1947. [23] AMAE-La Courneuve, DGRCST, Échanges culturels 1948-1955, 554INVA185/3, lettre de Seydoux au Consul gĂ©nĂ©ral de France Ă  New York, 13 avril 1948. [24] Ibid., 4 janvier 1949. 6 000 $ de 1948 correspondent Ă  prĂšs de 60 000 $, soit prĂšs de 44 000 € actuels. Site du Bureau of Labor Statistics, consultĂ© en mai 2014. [25] Ibid., lettre d’Erlanger Ă  Hirsch, 19 fĂ©vrier 1949. [26] Ibid., lettres de Seydoux au Consul gĂ©nĂ©ral de France Ă  New York, 12 octobre 1948, et du Service des Ă©changes artistiques Ă  Georges Hirsch, 1er septembre 1948. [27] John Martin, Paris Opera Ballet gets city’s greeting », The New York Times, 21 septembre 1948, p. 31. [28] Art show covers 360 years in Paris », The New York Times, 21 septembre 1948, p. 25. [29] AMAE-La Courneuve, DGRCST, Échanges culturels 1948-1955, 554INVA185/3, lettre d’Armand BĂ©rard, chargĂ© d’Affaires aux États-Unis, Ă  la Direction gĂ©nĂ©rale des relations culturelles, 27 septembre 1948. [30] Ibid., lettre d’Erlanger, Direction gĂ©nĂ©rale des relations culturelles, Ă  Georges Hirsch, Administrateur de la RĂ©union des théùtres lyriques nationaux RTLN, 26 avril 1948. [31] Notables to attend bow of Paris troupe », The New York Times, 19 septembre 1948, p. 75. [32] AMAE-La Courneuve, DGRCST, Échanges culturels 1948-1955, 554INVA185/3, lettre de Seydoux au Consul gĂ©nĂ©ral de France Ă  New York, 28 avril 1948. [33] John Martin, Ballet Russe list contains old and new names », The New York Times, 5 septembre 1948, p. 159. [34] Le Monde, 2 septembre 1948, p. 6. [35] AMAE-La Courneuve, DGRCST, Échanges culturels 1948-1955, 554INVA185/3, lettre de Joxe au Directeur d’Air France, 16 juillet 1948. [36] Le ballet de l’opĂ©ra a fait ses dĂ©buts Ă  Chicago », Le Figaro, 21 septembre 1948, p. 4. [37] Les expressions rayonnement », rayonnement de la France », rayonnement français » sont rĂ©currentes BMO, Administration, Rapports avec l’AssemblĂ©e Nationale, 1951-1964, note sur le rayonnement Ă  l’étranger », mars 1954 ; AMAE-La Courneuve, DGRCST, Échanges culturels 1948-1955, 554INVA185/3, lettre d’Erlanger Ă  Hirsch, 19 fĂ©vrier 1949. Cette expression rĂ©sonne avec la tradition centralisĂ©e de la culture en France, et notamment avec le rĂšgne du Roi Soleil, restĂ©e ancrĂ©e dans la mĂ©moire collective » et la mĂ©moire discursive », comme l’explique Sophie Moirand dans Discours, mĂ©moires et contextes Ă  propos du fonctionnement de l’allusion dans la presse », CORELA - Cognition, discours, contextes, universitĂ© de Poitiers, 1er novembre 2007. [38] AMAE-La Courneuve, DGRCST, Échanges culturels 1948-1955, 554INVA185/3, lettre de Joxe au Directeur gĂ©nĂ©ral de l’Office des changes, 15 juillet 1948. [39] Victoria de Grazia, Irresistible Empire America’s Advance through 20th Century Europe, Cambridge, Cambridge University Press, 2005 ; Richard Kuisel, Seducing the French the Dilemma of Americanization, Berkeley et Los Angeles, University of California Press, 1993 ; Daniel Horowitz, The Anxieties of Affluence, Critiques of American Consumer Culture, 1939-1979, University of Massachusetts Press, Amherst, 2004. [40] Richard Kuisel, ibid., p. xii. ; du mĂȘme auteur, L’amĂ©ricanisation de la France 1945-1970 », Les Cahiers du Centre de recherche historique, n° 5, 1990, pp. 1-6. [41] AN, 19930357/1, Direction de la musique et de la danse, OpĂ©ra de Paris, 1907-1984, Adm. gĂ©nĂ©rale de la RTLN, 1946-1965, lettre de Hirsch, Administrateur de l’OpĂ©ra de Paris, Ă  Jaujard, Directeur gĂ©nĂ©ral des Arts et Lettres, 8 juin 1948, p. 1. [42] AMAE-La Courneuve, DGRCST, Échanges culturel, 1948-1955, 554INVA185/3, lettre de Joxe au Directeur gĂ©nĂ©ral de l’Office des changes, 15 juillet 1948. [43] Idem. [44] Les Spectacles », Le Monde, 27 aoĂ»t 1948, en ligne site consultĂ© en avril 2014. [45] Yvette ChauvirĂ©, GĂ©rard Mannoni, op. cit., p. 80. [46] Ibid., p. 43. [47] Le Figaro, 16 septembre, p. 4 ; La premiĂšre reprĂ©sentation de l’OpĂ©ra de Paris Ă  MontrĂ©al a Ă©tĂ© un triomphe », Le Figaro, 16 septembre, p. 4. [48] Le Monde, 23 septembre 1948, p. 6. [49] Claude Bessy, op. cit., p. 43. [50] Balanchine incarne le ballet nĂ©oclassique Ă  l’époque et est Ă  la tĂȘte de sa jeune compagnie du New York City Ballet. Il a Ă©tĂ© appelĂ© pour quelques mois Ă  l’OpĂ©ra en 1947 par Georges Hirsch, le directeur de la RĂ©union des théùtres lyriques nationaux. Il redynamise la troupe, dont le moral est en berne, et crĂ©e ou amĂšne quatre ballets qui sont encore au rĂ©pertoire aujourd’hui SĂ©rĂ©nade, Apollon musagĂšte, Le Baiser de la fĂ©e et Le Palais de cristal. Cette pĂ©riode est essentielle pour la formation des danseurs français d’aprĂšs-guerre. [51] Parade to picture the city’s growth », The New York Times, 7 juin 1948, en ligne site consultĂ© en mai 2014. [52] La captation radiophonique de la cĂ©rĂ©monie accompagnant la parade aĂ©rienne est en ligne sur le site de la radio publique de New York, WNYC site consultĂ© en mai 2014 ; New York’s jubilee exhibit visited by 1 500 000 », New York Herald Tribune, 24 septembre, p. 6 ; Michael Miscione, When the city celebrated itself 1948 New York City golden jubilee », Historic District Conseil historique des communes de la ville de New York, en ligne sur www./ site consultĂ© en mai 2014. [53] Film de Jean BenoĂźt-LĂ©vy 1937 inspirĂ© de la nouvelle Ă©ponyme de Paul Morand. Bernard Gaston-ChĂ©reau, New York reçoit avec Ă©clat le corps de ballet de l’OpĂ©ra », Le Figaro, 22 septembre 1948, p. 4. [54] Paris-Match, n° 4, avril 1949. [55] John Martin, Paris Opera Ballet gets city’s greeting », The New York Times, 21 septembre 1948, p. 31. [56] Yvette ChauvirĂ©, GĂ©rard Mannoni, op. cit., p. 80. [57] Sol Hurok, Impresario, New York, Random House, 1946, p. 210. [58] John Martin, Paris Opera gives ballet by Lifar », The New York Times, 24 septembre 1948, p. 30, et New works given by dance groups », The New York Times, 27 septembre 1948, p. 26. [59] Idem. [60] Le premier soir, le maire de New York, O’Dwyer, reçoit la croix de la LĂ©gion d’honneur par le consul gĂ©nĂ©ral de France, M. Chancel. John Martin, Paris Ballet bows at city center », The New York Times, 22 septembre 1948, p. 38. [61] John Martin, Paris Ballet bows
 », ibid, p. 38. [62] Yvette ChauvirĂ©, GĂ©rard Mannoni, op. cit., p. 80. [63] Pour un portrait de Lifar en collaborationniste doublĂ© d’un traĂźtre Sol Hurok, op. cit., p. 215. [64] Claude Bessy, op. cit., p. 43 ; John Martin, Paris Ballet bows
 », op. cit., p. 38. [65] Nathalie Lecomte, Basil, colonel Wassili de », in Dictionnaire de la danse 2008, pp. 38-39. [66] Florence Poudru, op. cit., pp. 35, 135 ; Ballet russes australian tours 1936-1940 », disponible en ligne sur les archives de la National Library of Australia site consultĂ© en septembre 2015. [67] Florence Poudru, op. cit., pp. 47, 171. Lifar est touchĂ© Ă  l’avant-bras et le duel se termine dans des embrassades. L’un des tĂ©moins de Cuevas n’est autre que Jean-Marie Le Pen, bandeau sur l’Ɠil. L’épisode a Ă©tĂ© trĂšs commentĂ© par la presse et la tĂ©lĂ©vision nationale et internationale de l’époque. Le diffĂ©rend Lifar-Cuevas », Le Monde, 28 mars 1958, consultable dans les archives en ligne du quotidien, consultĂ© le 17 septembre 2014 ; W. Granger Blair, Marquis Pinks dancer in a ballet with swords on the field of honor », The New York Times, 31 mars 1958, p. 1 ; vidĂ©o en ligne sur les archives PathĂ©, Cuevas-Lifar duel », British PathĂ© site consultĂ© en septembre 2014. [68] Ballet of Paris Opera draws big New York crowd », New York Herald Tribune, 23 septembre 1948, p. 5. [69] Danielle Fosler-Lussier, Music in America’s Cold War Diplomacy, Berkeley, University of California Press, 2015. [70] AMAE-La Courneuve, DGRCST, Échanges culturels 1948-1955, 554INVA185/3, tĂ©l. n° 257, Consulat de France Ă  New York Ă  MAE, 27 septembre 1948. [71] Ibid., lettre d’Armand BĂ©rard, chargĂ© d’affaire de France aux États-Unis, Ă  la Direction gĂ©nĂ©rale des affaires culturelles, 17 septembre 1948. [72] BMO, 20/120, Admin. RĂ©fĂ©rĂ©s de la Cour des Comptes n° 9939, 9941, 9943, 9947, au Ministre de l’Éducation nationale, 30 mai 1952. Selon le convertisseur de l’INSEE, cela correspondrait aujourd’hui Ă  environ 458 000 euros Calcul du pouvoir d’achat » consultable sur le site de l’Institut national de la statistique et des Ă©tudes Economiques site consultĂ© en juin 2014. [73] AN, 19930357/1, note/bilan 1947-1948, p. 7. [74] Cet article est issu d’un chapitre de notre thĂšse, ici raccourci et remaniĂ©. Pour des prĂ©cisions sur cet Ă©pisode, se rĂ©fĂ©rer Ă  StĂ©phanie Gonçalves, La Guerre des Ă©toiles, Danser pendant la guerre froide 1945-1968, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017 sous presse.
Lacdes Cygnes au Metropolitan Opera House de New York, Misty Copeland a été promue danseuse étoile du célÚbre American Ballet Theatre (ABT), devenant à 32 ans la premiÚre Afro-Américaine à accéder à ce titre depuis la création de la célÚbre compagnie il y a 78 ans. Déjà, à 13 ans, quand elle a commencé à danser, tardivement
À 35 ans, Benjamin Millepied, formĂ© Ă  New York et connu pour ĂȘtre "monsieur Natalie Portman", prendra la tĂȘte du prestigieux ballet de l'OpĂ©ra de Paris en octobre 2014. C'est le symbole d'un changement de gĂ©nĂ©ration. Benjamin Millepied, jeune star de la danse contemporaine, a Ă©tĂ© nommĂ© par l'OpĂ©ra de Paris pour diriger son prestigieux ballet, aprĂšs 20 ans de rĂšgne de Brigitte LefĂšvre. Le chorĂ©graphe et danseur de 35 ans, propulsĂ© dans les rubriques "people" des magazines aprĂšs son mariage en aoĂ»t 2012 avec Natalie Portman, qu'il a rencontrĂ© sur le film "Black Swan", prendra ses fonctions en octobre couple, qui a un petit garçon, va chercher "un endroit oĂč vivre rapidement" Ă  Paris. "Ce n'est pas trĂšs compliquĂ©, on va venir vivre Ă  Paris", a dĂ©clarĂ© Benjamin Millepied Ă  l'AFP, assurant que "c'est un choix familial" et que l'actrice amĂ©ricaine pourrait en profiter pour se concentrer sur "des projets europĂ©ens".Benjamin Millepied a indiquĂ© qu'il venait avec "beaucoup de respect et d'humilitĂ©" diriger les 154 danseurs du ballet, connus "pour leur style, fait de raffinement, d'Ă©lĂ©gance, d'un certain port de bras on reconnaĂźt un danseur de l'OpĂ©ra de Paris en 10 secondes".Une vingtaine de crĂ©ations en dix ansLe jeune chorĂ©graphe a fait ses classes Ă  New York. Il est nommĂ© Ă©toile ou "principal dancer" du New York City Ballet en 2002, oĂč il a interprĂ©tĂ© les grands rĂŽles des ballets de George Balanchine, Jerome Robbins, le chorĂ©graphe du fameux "West Side Story" qui devient son mentor, ou encore Peter Martins, et participe Ă  des crĂ©ations contemporaines Angelin Prejlocaj notamment. ParallĂšlement, il se lance dans ses propres crĂ©ations une vingtaine en dix ans, dont deux Ă  l'OpĂ©ra de le New York City Ballet en 2011, il lance sa propre compagnie, Dance Project, une sorte de laboratoire croisant les talents de la danse avec ceux des compositeurs et artistes plasticiens. Un "travail collaboratif, peut-ĂȘtre le plus difficile", qu'il entend mettre en pratique Ă  l'OpĂ©ra de les candidats déçus figurent nombre d'Ă©toiles ou anciennes Ă©toiles du ballet, pour la plupart formĂ©s sous l’ùre Noureev, comme Laurent Hilaire actuel maĂźtre de ballet, Nicolas Le Riche, Charles Jude, Manuel Legris, Sylvie Guillem et des chorĂ©graphes dĂ©jĂ  "classiques" de la danse contemporaine comme Angelin Prejlocaj et William Forsythe."La tradition des grands ballets avec fraĂźcheur et brillance"Avec Benjamin Millepied, c'est une nouvelle gĂ©nĂ©ration, frottĂ©e au mĂ©tissage des pratiques artistiques et Ă  la vidĂ©o, qui passe aux commandes. Il souhaite "crĂ©er une cellule chorĂ©graphique qui va soutenir les danseurs qui ont le dĂ©sir de chorĂ©graphier au sein de l'OpĂ©ra".S'il veut "faire vivre la tradition des grands ballets avec fraĂźcheur et brillance", il entend aussi "crĂ©er des ballets de [notre] temps avec le vocabulaire classique". "Aujourd'hui l'OpĂ©ra de Paris renoue avec cette tradition d'avoir un directeur de ballet chorĂ©graphe qui crĂ©e pour le rĂ©pertoire", a-t-il soulignĂ©, allusion Ă  Serge Lifar ou Rudolf choix audacieux correspond bien Ă  l'arrivĂ©e programmĂ©e de StĂ©phane Lissner Ă  la tĂȘte de l'OpĂ©ra de Paris en 2015, qui a Ă©tĂ© Ă©troitement associĂ© au choix par l'actuel directeur Nicolas 2014, Benjamin Millepied va chorĂ©graphier "Daphnis et ChloĂ©" sur une musique de Ravel dirigĂ©e par le directeur musical de l'opĂ©ra Philippe Jordan, "un duo d'artistes qui va entraĂźner l'OpĂ©ra", selon M. 24 avec dĂ©pĂȘches BenjaminMillepied est un danseur et chorĂ©graphe français, connu Ă©galement pour ĂȘtre le mari de Natalie Portman. Il a grandi au SĂ©nĂ©gal et a fait partie du New York City Ballet avant d'ĂȘtre
AprĂšs huit ans d'absence, le New York City Ballet est de retour Ă  Paris. La troupe donne trois semaines de spectacles au Théùtre du ChĂątelet du 28 juin au 16 juillet, invitĂ©e par Les ÉtĂ©s de la Danse. Le NYCB amĂšne dans ses bagages de trĂšs nombreux ballets de George Balanchine, aussi une toute nouvelle gĂ©nĂ©ration d'Étoiles brillantes. L'occasion de se pencher un peu plus sur cette troupe emblĂ©matique de la danse amĂ©ricaine. Le New York City Ballet aux ÉtĂ©s de la Danse Diaporama - Retour sur la tournĂ©e du New York City Ballet aux ÉtĂ©s de la Danse Le New York City Ballet a achevĂ© ses trois semaines de reprĂ©sentations au Théùtre du ChĂątelet, dans le cadre des ÉtĂ©s de la Danse. Sur 20 reprĂ©sentations, la compagnie a proposĂ© cinq programmes diffĂ©rents ainsi qu'un gala, permettant de voir 20 ballets, dont 14 de George Balanchine. Retrouvez en images les meilleurs moments de ces reprĂ©sentations. Voir le diaporama Chronique - Le New York City Ballet aux ÉtĂ©s de la Danse, Wheeldon/Ratmansky/Peck Un programme de la tournĂ©e du New York City Ballet aux ÉtĂ©s de la Danse sans un seul ballet de George Balanchine ? Mais oui, c'est possible. La compagnie est en effet venue avec sa soirĂ©e ChorĂ©graphes du XXIe siĂšcle. Les trois chorĂ©graphes du programme, Christopher Wheeldon, AlexeĂŻ Ratmansky et Justin Peck, se placent dans la ligne de George Balanchine sans en dĂ©mordre une trentaine de minutes en scĂšne, une belle danse classique avec quelques accents plus modernes, un travail plus ou moins abstrait sur de la musique. Pour les deux derniers cependant, la surprise est bien lĂ . Que ce soit dans Pictures at an Exhibition ou Everywhere We Go, il rĂšgne sur scĂšne un parfum tout particulier, une Ă©mulation diffĂ©rente. Et un vrai plaisir de la danse. Lire la chronique du spectacle... Chronique - SoirĂ©e Balanchine/TchaĂŻkovski sĂ©culiĂšre par le New-York City Ballet aux ÉtĂ©s de la danse Quand le petit George Balanchine, alors Ă©lĂšve Ă  l'Ecole impĂ©riale du ballet de Saint-PĂ©tersbourg, fit sa premiĂšre apparition sur la scĂšne du Théùtre Mariinsky, ce fut sur la musique de La Belle au bois dormant composĂ©e par TchaĂŻkovski. Avec ce souvenir fatidique, une relation intime indĂ©fectible se tissa entre le chorĂ©graphe d'origine gĂ©orgienne et le compositeur controversĂ©. C'est cet imaginaire intime que la soirĂ©e Balanchine/TchaĂŻkovski du New-York City Ballet a proposĂ© de mettre en scĂšne aux ÉtĂ©s de la danse. Mais d'osmose, il n'y en a eu qu'entre la musique et la danse. Du balai, le mysticisme d'Europe orientale. Lire la chronique du spectacle... Chronique - Le New York City Ballet aux ÉtĂ©s de la Danse, Balanchine en noir et blanc AcadĂ©mique, mais pas totalement. Abstraction, mais surtout une ouverture pour l'imaginaire. Le New York City Ballet dĂ©marre sa tournĂ©e parisienne, trois semaines au Théùtre du ChĂątelet aux ÉtĂ©s de la Danse, et la premiĂšre soirĂ©e a donnĂ© le ton George Balanchine dans toute sa splendeur. La troupe est affĂ»tĂ©e, d'une immense prĂ©cision, une extrĂȘme musicalitĂ© constante, montrant toute la complexitĂ© des chefs-d'oeuvres du maĂźtre amĂ©ricain. Une compagnie Ă  l'unisson de son rĂ©pertoire, qui n'empĂȘche pas de nombreuses personnalitĂ©s d'Ă©merger du groupe. Le festin balanchinien peut commencer. Lire la chronique du spectacle... Rencontre avec Sara Mearns, Principal flamboyante du New York City Ballet En 2006, Sara Mearns a 19 ans et est encore dans le corps de ballet du New York City Ballet. Peter Martins la choisit nĂ©anmoins pour danser dans sa version du Lac des Cygnes. SuccĂšs immĂ©diat qui propulse sa carriĂšre et lui faire griller les Ă©tapes dans la hiĂ©rarchie de la compagnie. Deux ans plus tard, Sara Mearns est nommĂ©e Principal. Danseuse lyrique, passionnĂ©e, elle est la muse de tous les chorĂ©graphes qui viennent collaborer au NYCB. À Paris, elle danse dans pas moins de sept ballets de George Balanchine, mais aussi dans le Barber Violin Concerto de Peter Martins et dans le sublime Tableau d'une expositiond'AlexeĂŻ Ratmansky. Avant de s'envoler pour Paris et entre deux rĂ©pĂ©titions, Sara Mearns a confiĂ© Ă Danses avec la plume comment elle abordait cette nouvelle tournĂ©e parisienne. Lire l'interview... Walpurgisnacht Ballet - Sara Mearns Le New York City Ballet aux ÉtĂ©s de la Danse - Qui voir danser sur scĂšne Cette tournĂ©e parisienne du NYCB L'occasion de dĂ©couvrir une nouvelle gĂ©nĂ©ration d'Étoiles brillantes. Quelles sont les "Principals" Ă©quivalent d'Étoile incontournables du New York City Ballet ? Dans quel ballet les voir danser ? PrĂ©sentation des talents de la compagnie et petit point sur les distributions des ÉtĂ©s de la Danse. DĂ©couvrir les Étoiles du NYCB... La technique Balanchine - DĂ©cryptage en cinq ballets George Balanchine est le fondateur du New York City Ballet. Il implanta le ballet aux États-Unis, en mĂȘme temps qu'il inventa son propre style, solidaire de certaines spĂ©cificitĂ©s techniques. À tel point que parmi les Ă©coles de ballet, la "mĂ©thode Balanchine" occupe aujourd'hui une place Ă  part entiĂšre, Ă  cĂŽtĂ© des Ă©coles d'Agrippina Vaganova, d'Enrico Cecchetti, d'Auguste Bournonville... Le style de George Balanchine a trĂšs fortement marquĂ© la formation et la technique des Retour, en quelques ballets issus d'une oeuvre prolifique, sur ses principales particularitĂ©s techniques, visible dans la programmation du NYCB. DĂ©couvrir la technique Balanchine avec cinq ballets en vidĂ©o... Une courte histoire du New York City Ballet Quelle est l'histoire du NYCB, troupe si importante dans le monde de la danse ? Pourquoi George Balanchine est-il si important dans son histoire ? Quelles sont ses forces - et ses faiblesses - aujourd'hui ? Que reprĂ©sente la troupe ? Petit historique du New York City Ballet, emblĂ©matique de la danse amĂ©ricaine. DĂ©couvrir l'histoire du NYCB... Rebecca Krohn - SĂ©rĂ©nade Les ÉtĂ©s de la Danse 2016 - Programme du New York City Ballet Attention, Ă©vĂ©nement ! Le New York City Ballet est l'invitĂ© du festival Les ÉtĂ©s de la Danse 2016. La troupe amĂ©ricaine, qui n'Ă©tait pas venue Ă  Paris depuis 2008, s'installe ainsi au Théùtre du ChĂątelet de Paris du 28 juin au 16 juillet, pour trois semaines de spectacles. Au programme beaucoup de George Balanchine, le maĂźtre de la danse classique amĂ©ricaine et fondateur du NYCB, et quelques oeuvres de la nouvelle gĂ©nĂ©ration de chorĂ©graphes nĂ©o-classiques. Une belle occasion de redĂ©couvrir le rĂ©pertoire amĂ©ricain, l'ADN du New York City Ballet. DĂ©couvrir tout le programme des ÉtĂ©s de la Danse... Le Songe d’une nuit d’étĂ© de George Balanchine par le New York City Ballet C’est une tradition pour le New York City Ballet achever sa saison de printemps par une sĂ©rie de reprĂ©sentations du Songe d’une nuit d’étĂ©, ballet de George Balanchine. Cette reprise 2016 ne pouvait tomber mieux alors que l’on cĂ©lĂšbre cette annĂ©e le 400Ăšme anniversaire de la mort de William Shakespeare, auteur de la comĂ©die qui a inspirĂ© le livret. George Balanchine a chorĂ©graphiĂ© ce ballet en 1962. L’idĂ©e Ă©tait d’en faire un pendant estival de sonCasse-Noisette. Il dĂ©cida donc d’aller puiser dans d’autres partitions du compositeur allemand pour construire un ballet narratif en 2 actes et 6 tableaux. Le succĂšs fut immĂ©diat et il ne se dĂ©ment pas aujourd’hui. Lire la chronique du spectacle... Nicolas Blanc, un chorĂ©graphe français au New York City Ballet Nicolas Blanc est le premier chorĂ©graphe français depuis Benjamin Millepied invitĂ© Ă  crĂ©er une Ɠuvre pour le New York City Ballet. Sa crĂ©ation Mothership, sur une musique du compositeur amĂ©ricain Mason Bates, a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois le 4 mai lors du prestigieux Gala de Printemps du NYCB, aux cĂŽtĂ©s de Christopher Wheeldon, AlexeĂŻ Ratmansky et Justin Peck. Rencontre entre deux rĂ©pĂ©titions avec ce chorĂ©graphe français qui fait carriĂšre aux États-Unis. Lire l'interview de Nicolas Blanc... Symphony in C de George Balanchine The Most Incredible Thing, premier ballet narratif de Justin Peck pour le New York City Ballet Rien ne semble pouvoir freiner l’incroyable Ă©nergie de Justin Peck. DĂ©signĂ© en juillet 2014 chorĂ©graphe en rĂ©sidence du New York City Ballet oĂč il est toujours danseur soliste, il prĂ©sente cet hiver sa dixiĂšme crĂ©ation pour la compagnie The Most Incredible Thing, son tout premier ballet narratif avec 56 dont 11 enfants de la School of American Ballet, l’école de danse du NYCB. Justin Peck a construit son ballet sur le conte de Hans-Christian Andersen The Most Incredible Thing. Il s’est entourĂ© du peintre et sculpteur canadien Marcel Dzama et a commandĂ© une partition au compositeur amĂ©ricain Bryce Dessner. Une affiche de luxe rassemblant trois artistes new-yorkais en vue pour une Ɠuvre qui s’inscrit davantage dans la tradition des ballets russes de Diaghilev. Lire la chronique du spectacle...
\n \n \n\n\n \n étoile française du new york city ballet
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