LeMonde : RĂ©vĂ©lations en IsraĂ«l sur l’implication du Mossad dans l’affaire Ben Barka. Deux journalistes viennent de publier une enquĂȘte sur le rĂŽle des services de renseignements israĂ©liens dans la disparition de l’opposant marocain, cinquante ans aprĂšs son enlĂšvement Ă  Paris. Entretien. C’est l’une des interrogations les plus frĂ©quentes des internautes. Il vous est peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  arrivĂ© de chercher Ă  entrer en contact avec une personne dont vous ignorez l’adresse email, soit pour une premiĂšre approche, soit parce-que vous devez lui envoyer un document mais que vous avez oubliĂ© de lui demander sa carte de visite ou un autre moyen de la contacter. Dans ce cas de figure, si vous n’avez vraiment aucun point de contact ni intermĂ©diaire, il y a deux solutions soit vous essayez de passer par Facebook ou un autre rĂ©seau social, soit vous faites une recherche dans Google avec le nom de la personne bonne chance, soit vous essayez de former son adresse email par dĂ©duction. Une astuce simple pour retrouver une adresse email Dans ce dernier cas, c’est assez facile Ă  deux conditions c’est une adresse professionnelle, et vous disposez dĂ©jĂ  de adresse email d’une autre personne de sa sociĂ©tĂ©. Il vous suffit alors de reproduire la syntaxe de l’adresse en l’appliquant au nom de la personne que vous cherchez Ă  joindre. Par exemple, vous disposez de l’adresse email de Jacques Durand, qui bosse chez Cochonou, et qui est jdurand et vous cherchez Ă  joindre GisĂšle Tartemolle, qui bosse aussi chez Cochonou. Il vous suffit de saisir gtartemolle et il y a de grandes chances que votre mail arrive chez GisĂšle. Si ce n’est pas le cas, ça va ĂȘtre compliquĂ©. Heureusement, il existe des services pour vous aider Ă  retrouver GisĂšle. En voici cinq, qui fournissent chacun des prestations lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes. 5 services web pour retrouver une adresse email VoilaNorbert Peut-ĂȘtre le plus simple et en mĂȘme temps le plus ambitieux vous saisissez un prĂ©nom, un nom, un domaine, et hop il cherche dans sa base de donnĂ©es pour vous fournir l’adresse email correspondante. Je ne suis pas certain que ce soit fiable Ă  100%, et surtout vous devrez connaitre l’extension du domaine. Par exemple, si vous cherchez quelqu’un chez Microsoft, pas Ă©vident de savoir s’il faut chercher chez ou et dans ce cas, vous avez un risque d’homonymie. Toofr La mĂȘme chose, mais nĂ©cessite de s’enregistrer. Propose en revanche des recherches groupĂ©es et des formules d’abonnement mensuel. Email Format Un outil un peu diffĂ©rent puisqu’il propose des listes d’adresses email par domaine. Le tout est classĂ© par ordre alphabĂ©tique et il y a un moteur de recherche. C’est un peu un Google de l’adresse email, mais cela ne dit pas grand chose sur la façon dont les adresses email d’une entreprise sont formĂ©es, en tout cas si celle-ci est importante. Email Hippo Cet outil va vous indiquer si une adresse email existe et/ou si elle est correcte. Vous pouvez exporter le rĂ©sultat de toutes vos recherches d’un clic sur un seul fichier au format Excel. Anyleads par Anygrowth Ce service va bien au-delĂ  de la recherche et collecte d’emails puisqu’il s’agit d’une solution complĂšte d’email marketing. Mais elle fait aussi le job. C’est GisĂšle qui va ĂȘtre contente. article publiĂ© le 23 novembre 2015, actualisĂ© et complĂ©tĂ© le 24 fĂ©vrier 2018
Prochainementen ligne : le programme des sorties du niveau 6Ăšme, un dossier de presse pour la 1Ăšre sortie du niveau (Les EnchaĂźnĂ©s, Flash Marionnettes), une prĂ©sentation du spectacle, un dossier de presse et une grille d'anlayse du spectacle. ENC 2007 – 2008. SORTIES AU THEATRE . JANVIER. Jeudi 17 Ă  20 h 30 au Théùtre
Nous allons ici vous fournir la signification de l’heure miroir 09h09. Vous ĂȘtes tombĂ© par hasard sur cette heure double, mais est-ce vraiment un hasard ? En rĂ©alitĂ© c’est votre subconscient de maniĂšre automatique, ou parfois guidĂ©, qui vous a conduit Ă  regarder l’heure. On parle alors de phĂ©nomĂšne de synchronicitĂ©. L’heure miroir 09h09 n’est de prime abord qu’une simple heure, mais elle peut ĂȘtre un signe envoyĂ© Ă  chacun de nous pour nous faire passer un message ou une guidance. Le message peut provenir de nous-mĂȘmes, d’un ange, d’une entitĂ©, ou d’une personne qui pense fortement Ă  nous. Vous allez avoir accĂšs Ă  une interprĂ©tation complĂšte de l’heure 09h09, cela va vous permettre de mieux comprendre le sens de l’apparition rĂ©pĂ©tĂ© de cette heure double. Pour ce faire nous utilisons les anges bien sĂ»r ainsi que la numĂ©rologie et le tarot de Marseille. Le 9 est prĂ©sent dans la mythologie grecque, Ă©gyptienne et chinoise. Cette heure miroir a donc un lien particulier avec les anciennes divinitĂ©s. Signification de 09h09 avec les Anges Gardiens L’un des messages que souhaitent vous transmettre les anges au travers de 09h09 est que vous devez vivre votre vie en prenant soin d’exploiter tout votre potentiel ! Cela est important pour vous, mais Ă©galement pour les autres. Vous ĂȘtes une belle Ăąme et vous devez vous donner au maximum, cela aidera beaucoup de personnes. Vous ĂȘtes pour beaucoup un modĂšle ! Vous devez prendre conscience de la responsabilitĂ© que cela implique ! Il vous revient de montrer l’exemple, partagez votre vision de la vie, aidez votre entourage Ă  percevoir le cĂŽtĂ© positif des choses. Vous ĂȘtes porteur d’une lumiĂšre spirituelle bienveillante et cela permet d’aider les gens Ă  combattre leurs doutes. L’existence est complexe sur beaucoup d’aspects et il vous arrive parfois d’avoir besoin de souffler. Les anges vous invitent ici Ă  dĂ©velopper votre vie intĂ©rieure. Ils faciliteront pour cela vos recherches dans le domaine de la spiritualitĂ©. Ils vous guideront vers des informations pouvant complĂ©ter votre Ă©veil spirituel. C’est en vous que vous trouverez les Ă©nergies nĂ©cessaires Ă  votre Ă©quilibre. Vous donnez beaucoup Ă  votre entourage et c’est tout Ă  fait normal d’avoir besoin de se recentrer. Quand vous voyez 09h09 essayez de vous isoler pour mĂ©diter quelques minutes. Les anges partageront leurs Ă©nergies afin de vous ressourcer. InterprĂ©tation angĂ©lique de l'heure 09h09 L’ange gardien correspondant Ă  09h09 est Seheiah sa pĂ©riode d’influence est comprise entre 9h et 9h20. Il symbolise la longĂ©vitĂ© de l'existence sur le plan physique et spirituel. Il est l’ange qui favorise le don de mĂ©diumnitĂ©. Si vous avez rĂ©guliĂšrement l’impression de ressentir votre avenir ou celui de vos proches c’est qu’il vous guide. Il partage avec vous des flashs, des ressentis, ou pour les personnes clairaudiente des sons. Il est votre protecteur ! Avec lui vous ĂȘtes protĂ©gĂ©s des catastrophes. Il vous offre son armure cĂ©leste pour vous Ă©loigner de la maladie, des incendies et de la foudre. Il vous guide vers le chemin de vie qui vous Ă©panouit vraiment. Laissez vous porter par votre guide spirituel, car il souhaite vous accompagner tout droit vers le bonheur ! Influence des Archanges sur 09h09 LundiMardiMercrediJeudiVendrediSamediDimanche Heures De 09H Ă  10H – Archange Zadkiel – Énergie PlanĂ©taire Jupiter Heures De 09H Ă  10H – Archange Haniel – Énergie PlanĂ©taire VĂ©nus Heures De 09H Ă  10H – Archange Zaphkiel – Énergie PlanĂ©taire Saturne Heures De 09H Ă  10H – Archange RaphaĂ«l – Énergie PlanĂ©taire Soleil Heures De 09H Ă  10H – Archange Gabriel – Énergie PlanĂ©taire Lune Heures De 09H Ă  10H – Archange CamaĂ«l – Énergie PlanĂ©taire Mars Heures De 09H Ă  10H – Archange MikaĂ«l – Énergie PlanĂ©taire Mercure Que signifie 09h09 en NumĂ©rologie ? La valeur de l’heure miroir 09h09 est 18, cela met en avant votre grande capacitĂ© Ă  ressentir les choses Ă  l’avance, vous avez une forte intuition. Vous avez une imagination dĂ©bordante et celle-ci s’exprime particuliĂšrement dans vos rĂȘves ! Prenez le temps de les Ă©tudier, car l’interprĂ©tation des rĂȘves peut ĂȘtre source d’informations importantes sur votre avenir et sur l’évolution de votre vie. Vous ĂȘtes une personne qui aide les autres, vous donnez de vous-mĂȘme sans rien attendre en retour. Votre amour pour l’humanitĂ© et la charitĂ© qui vous caractĂ©rise fait de vous un porteur de lumiĂšre. Vous avez une grande tolĂ©rance, mais prenez garde de ne pas trop attendre si une situation ou une personne s’avĂšre nĂ©gative pour vous. Vous risqueriez de perdre un temps et une Ă©nergie prĂ©cieuse. L’heure double 09h09 indique que votre persĂ©vĂ©rance sera rĂ©compensĂ©e ! Vous avez en vous le courage nĂ©cessaire pour atteindre les objectifs qui vous sont fixĂ©s ! Ne vous prĂ©occupez pas des mauvaises langues et des personnes pessimistes. La ou il y Ă  volontĂ© il y a rĂ©ussite ! Et votre dĂ©termination fera la plus grosse partie du travail, ce qui en Ă©tonnera beaucoup. Cependant la valeur du nombre 18 parle Ă©galement d’une forme d’instabilitĂ© dans le domaine des Ă©motions. Des vibrations nĂ©gatives qui peuvent gĂ©nĂ©rer en vous une forme de passivitĂ© ou de peur de l'Ă©chec. Pour faire partie de l’histoire, il faut y participer. Vous devez prendre le temps et le recul nĂ©cessaire pour analyser ce que vous ressentez. Cela vous Ă©vitera de prendre de mauvaises dĂ©cisions sur un coup de tĂȘte. Correspondance 09h09 avec le Tarot La lame du Tarot correspondante Ă  09h09 est L’Hermite ! Elle symbolise un temps d’introspection. Vous allez ici vous recentrer sur vous mĂȘme. Une pĂ©riode oĂč vous allez cultiver une forme de solitude. Cette arcane reprĂ©sente Ă©galement la vieillesse, l’ascĂ©tisme, voire la privation. PositifNĂ©gatifSynthĂšse Il indique ici que vous allez devoir faire preuve de sagesse et de patience si vous rencontrez une situation difficile. La lanterne qu’il tient en avant vous donne la lumiĂšre nĂ©cessaire pour lever le voile sur les obstacles que vous rencontrez. Le bĂąton quant Ă  lui vous guide vers votre avenir avec sĂ©rĂ©nitĂ© et dĂ©termination. Quand cette arcane sort mal dans votre tirage de tarot elle, indique clairement que vous allez rencontrez des contretemps pour vos projets. L’Hermite dans son aspect nĂ©gatif est source d’isolement vis-Ă -vis du monde. Il est Ă©galement synonyme de vieillesse. En amour il est synonyme d’isolement, avec lui la communication est souvent absente de la relation ce qui peut ĂȘtre source de doutes. On peut mĂȘme ici parfois parler de tristesse. Sur le plan professionnel, il indique que vous allez rencontrer des imprĂ©vus. Il apporte une grande capacitĂ© d’analyse aux chercheurs. Sur le plan financier, c’est une pĂ©riode de privation qui risque de se prĂ©senter Ă  vous. Vous allez devoir revoir vos prioritĂ©s concernant vos achats ! Un commentaire sur l'heure miroir 09h09 ? J'aime alors je Partage !
ExpĂ©rience: Nous allons mesurer l’intensitĂ© du courant dans les diffĂ©rentes branches du circuit. Observations : I = 0,35 A ; I’ = 0,35 A ; I1 = 0,25 A ; I2 = 0,10 A. ‱ On constate que I = I’ , donc , dans la branche principale, l’intensitĂ© du courant est la mĂȘme en tout point. ‱ On constate aussi que: I = I1 + I2.
Passer au contenu principal A propos du livre Biographie de l'auteur Barbu, lunettes, motard, et la cinquantaine qui est lĂ . Couleurs Noir, Rouge, Or. Signe astrologique Scorpion Coq chinois. Mensurations 3 kg 450 et 54 cm Ă  la naissance. Racines franco maman - helvĂ©tiques papa, et romancier polarisĂ©. Aime les chats il en a, les chiens il en aura peut-ĂȘtre, les cigares qu'il ne fume plus et les noix de cajou grillĂ©es. Écrit depuis qu'il est tout petit parce qu'il adore raconter des histoires. Abandonne trĂšs vite la noble vocation d'Ă©boueur en Suisse, de prĂ©fĂ©rence, puis celle de plongeur chez Cousteau, ensuite de vĂ©tĂ©rinaire. DĂ©couvre le cinĂ©ma, autre maniĂšre de raconter des histoires, et dĂ©croche son diplĂŽme Ă  l'École Nationale d'OpĂ©rateurs Louis LumiĂšre dite de Vaugirard. Devient alors technicien de prises de vues cinĂ©matographiques et le fait pendant une quinzaine d'annĂ©es. Il lorgne prĂ©sentement du cĂŽtĂ© des scĂ©narii hi ! hi ! tout en continuant d'Ă©crire. Du Polar, donc, pour tous les Ăąges des mots d'urgence, de combat et de tendresse ; une littĂ©rature noire revendiquĂ©e, pour rire, s'interroger, se passionner, rĂȘver et frissonner...DiplĂŽmĂ© de l'atelier d'illustration des Arts dĂ©coratifs de Strasbourg, Benjamin Adam travaille rĂ©guliĂšrement pour l'Ă©dition et la presse jeunesse Actes Sud Junior, Okapi, Astrapi, Fleurus Éditions, Histoires pour les petits, TchĂŽ.... Il a Ă©galement participĂ© au feuilleton en ligne Les Autres Gens scĂ©narisĂ© par Thomas CadĂšne. Il a publiĂ© en 2013 Lartigues & PrĂ©vert, qui a reçu un accueil de la critique trĂšs favorable2. Cet album figure dans la sĂ©lection du Prix SNCF du polar et a reçu la " Mention SpĂ©ciale du jury " de la sĂ©lection polar au Festival d'AngoulĂȘme 2014. Pour en savoir plus PrĂ©sentation de l'Ă©diteur Il y a des jours comme ça oĂč tout va de travers ! Un polar extrĂȘmement original, rythmĂ© et plein d'humour de Jean-Hugues le pĂšre de Mehdi, s'Ă©tait donnĂ© un objectif en apparence facile Ă  atteindre aller chercher comme promis son fils Mehdi Ă  l'Ă©cole aprĂšs la cantine, Ă  14 heures. Mais sa voiture tombe en panne, le bus a un retard phĂ©nomĂ©nal, il y a trois quarts d'heure de queue Ă  la poste, une cliente du cordonnier a emportĂ© par mĂ©garde ses chaussures, laissant Ă  la place ses escarpins talons aiguille. Et tout cela n'est rien, car c'est lorsqu'il arrive Ă  sa banque que les ennuis vont vraiment commencer pour le pĂšre de Mehdi ! Les informations fournies dans la section A propos du livre » peuvent faire rĂ©fĂ©rence Ă  une autre Ă©dition de ce titre. Meilleurs rĂ©sultats de recherche sur AbeBooks Image fournie par le vendeur Image d'archives Image d'archives
PDF| On Nov 1, 2017, Lise Bourdeau-Lepage and others published Pratiques et attentes citadines de nature en ville. EnquĂȘtes sur les parcs et jardins publics Ă  Lyon | Find, read and cite all the Simon, le pĂšre de Mehdi, s'Ă©tait donnĂ© un objectif en apparence facile Ă  atteindre aller chercher comme promis son fils Mehdi Ă  l'Ă©cole aprĂšs la cantine, Ă  14 heures. Mais sa voiture tombe en panne, le bus a un retard phĂ©nomĂ©nal, il y a trois-quarts d'heure de queue Ă  la poste, une cliente du cordonnier a emportĂ© par mĂ©garde ses chaussures, laissant Ă  la place ses escarpins talons aiguille. Et tout cela n'est rien, car c'est lorsqu'il arrive Ă  sa banque que les ennuis vont vraiment commencer pour le pĂšre de Mehdi ! EAN 9782748511130 Auteurtrice Editeur Syros Date de publication 10-03-2011 Tout Livre de poche Langue français Hauteur 110 mm Largeur 166 mm Epaisseur 5 mm Poids 44 gr Stock Disponible chez notre fournisseur sous un dĂ©lai de maximum 14 jours Nombre de pages 39 Collection Mini Syros ; Polar Toutel’actu de Carcassonne, prĂ©fecture de l’Aude, en Occitanie. CitĂ© mĂ©diĂ©vale inscrite au patrimoine de l’UNESCO, Carcassonne se situe au croisement des CorbiĂšres, du Lauragais et de RĂ©sumĂ© DĂ©tails CompatibilitĂ© Autres formats Il y a des jours comme ça oĂč tout va de travers ! Un polar extrĂȘmement original, rythmĂ© et plein d'humour de Jean-Hugues Oppel. Simon, le pĂšre de Mehdi, s'Ă©tait donnĂ© un objectif en apparence facile Ă  atteindre aller chercher comme promis son fils Mehdi Ă  l'Ă©cole aprĂšs la cantine, Ă  14 heures. Mais sa voiture tombe en panne, le bus a un retard phĂ©nomĂ©nal, il y a trois quarts d'heure de queue Ă  la poste, une cliente du cordonnier a emportĂ© par mĂ©garde ses chaussures, laissant Ă  la place ses escarpins talons aiguille. Et tout cela n'est rien, car c'est lorsqu'il arrive Ă  sa banque que les ennuis vont vraiment commencer pour le pĂšre de Mehdi ! Lire plusexpand_more Titre Aller chercher Mehdi Ă  14h EAN 9782748511246 Éditeur NATHAN Date de parution 02/04/2012 Format ePub Poids du fichier 890 kb Protection Filigrane numĂ©rique L'ebook Aller chercher Mehdi Ă  14h est au format ePub protĂ©gĂ© par Filigrane numĂ©rique check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur liseuse. Allerchercher Mehdi Ă  14 heures Polar . Editeur. Syros. Lieu [Paris] Publication textuelle. DL 2011. Importance matĂ©rielle. 1 vol. (39 p.) : couv. ill. en coul. : 17 cm. Veuillez vous
En partenariat avec Al Madaniya – Par GĂ©rard Arboit. Document publiĂ© avec l’aimable autorisation d’Éric DenĂ©cĂ©, directeur du Centre français du renseignement Ă  l’occasion du 50 Ăšme anniversaire de la disparition de Mehdi Ben Barka. Cette analyse n’entend pas apporter une rĂ©ponse Ă  la polĂ©mique entourant la disparition du responsable politique marocain, mais bien montrer comment les services de renseignement du Royaume chĂ©rifien et d’IsraĂ«l ont pu monter une opĂ©ration et comment le ministĂšre de l’IntĂ©rieur français se servit de la rĂ©vĂ©lation de l’enlĂšvement de Ben Barka pour mener une opĂ©ration de dĂ©stabilisation Ă  l’encontre du Service de documentation extĂ©rieure et de contre-espionnage SDECE. Aborder l’Affaire Ben Barka du point de vue des services de renseignement revient Ă  dĂ©laisser les interrogations et les suspicions de la querelle politicienne, dans laquelle l’Affaire s’est enferrĂ©e depuis la pantalonnade des deux procĂšs de 1966 et 1967. De cette analyse, reposant sur l’abondante bibliographie publiĂ©e [1] et quelques documents d’archives provenant des services français [2] et amĂ©ricains [3], le mystĂšre politique ne sera certainement pas levĂ©. Toutefois, l’Affaire sera rĂ©tablie dans son double contexte gĂ©opolitique. La disparition du dirigeant rĂ©volutionnaire internationaliste El Medhi Ben Barka doit en effet ĂȘtre replacĂ©e dans son Ă©poque, Ă  savoir le Maroc des lendemains de l’indĂ©pendance et de l’accession d’Hassan II au trĂŽne. Elle doit aussi l’ĂȘtre en regard du Grand Jeu» des services de renseignement au milieu des annĂ©es 1960. Aussi, cette analyse n’entend pas apporter une rĂ©ponse Ă  la polĂ©mique entourant la disparition du responsable politique marocain, mais bien montrer comment les services de renseignement du Royaume chĂ©rifien et d’IsraĂ«l ont pu monter une opĂ©ration et comment le ministĂšre de l’IntĂ©rieur français se servit de la rĂ©vĂ©lation de l’enlĂšvement de Ben Barka pour mener une opĂ©ration de dĂ©stabilisation Ă  l’encontre du Service de documentation extĂ©rieure et de contre-espionnage SDECE. Le renseignement marocain et Ben Barka Pour bien comprendre les ressorts de l’Affaire Ben Barka, il convient de se pencher dans un premier temps sur la structure de renseignement marocaine. Celle-ci est moins hĂ©ritĂ©e de la pĂ©riode du protectorat, comme le suggĂ©rerait son nom de SĂ»retĂ© nationale, que des conceptions personnelles du pouvoir de Mohamed V et surtout de son fils, le futur Hassan II, Ă  qui il laissa la haute main sur les affaires de sĂ©curitĂ© nationale police et armĂ©e. Les deux souverains connaissaient la fragilitĂ© de la cohĂ©sion nationale autour de leur trĂŽne et utilisĂšrent les possibilitĂ©s offertes par la police et les Forces armĂ©es royales, créées le 13 mai 1956, pour contenir les tentations sĂ©cessionnistes opĂ©ration franco-hispano-marocaine Ecouvillon-Ouragan [4] dans le Sahara espagnol, 1957-1958; insurrection du Moyen-Atlas, fĂ©vrier 1960 et la guĂ©rilla urbaine, comme le Croissant noir proche du Parti communiste, Ă  laquelle s’ajoutait l’agitation Ă©tudiante et syndicale créée par une situation Ă©conomique et sociale indigente. Pour garantir l’efficacitĂ© de sa police, Mohamed V entreprit une radicale politique de marocanisation», qui se traduit par le renvoi, Ă  compter du 1er juillet 1960, des quelques trois cents policiers français restĂ©s Ă  la SĂ»retĂ© nationale [5]. ConfiĂ©e depuis l’indĂ©pendance Ă  Mohamed Laghzaoui, riche homme d’affaires proche de l’Istiqlal parti nationaliste, la SĂ»retĂ© nationale dĂ©pendait pour administration du ministre de l’IntĂ©rieur par le laconique dahir dĂ©cret royal du 16 mai 1956 [6]. Mais, Laghzaoui, spĂ©cialiste des coups tordus», resta avant tout l’homme-lige du prince hĂ©ritier. A partir de janvier 1958, il commença Ă  organiser une sĂ©rie de brigades spĂ©ciales confiĂ©es Ă  des fidĂšles et dĂ©pendant uniquement de son cabinet, d’oĂč leur dĂ©nomination de CAB. VĂ©ritables polices politiques autant que commandos urbains, ils furent créés en fonction des besoins sĂ©curitaires du moment. Le CAB1 fut ainsi dirigĂ© contre la subversion de la gauche nationaliste, comme l’Union nationale des forces populaire UNFP, de Ben Barka [7]. Sept autres suivirent jusqu’au dahir du 17 juillet 1958, le CAB7 Ă©tant chargĂ© des interrogatoires; selon les canons de la lutte contre-insurrectionnelle dĂ©veloppĂ©e en Indochine et en AlgĂ©rie [8], la SeptiĂšme» devint l’antre de la torture Ă  laquelle furent soumis les diffĂ©rents opposants au rĂ©gime alaouite. A partir de l’accession d’Hassan II Ă  la plĂ©nitude du pouvoir royal, au dĂ©cĂšs de son pĂšre le 26 fĂ©vrier 1961, cette structure de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure devint la colonne vertĂ©brale du rĂ©gime jusqu’en 1972. A compter du 13 juillet 1960, un fidĂšle parmi les fidĂšles, son compagnon d’armes au cours d’Ecouvillon-Ouragan, le lieutenant-colonel Mohamed Oufkir remplaça Laghzaoui, tout en gardant les sept CAB créés par son prĂ©dĂ©cesseur, qui avait jugĂ© prudent d’emmener avec lui leurs personnels [9]. Brillant officier français» -huit citations, deux croix de guerre 1939-1945 et théùtres opĂ©rations extĂ©rieures avec palmes et Ă©toiles, officier de la LĂ©gion d’honneur 1949 , Oufkir ne fut versĂ© que le 28 fĂ©vrier 1957 seulement dans les Forces armĂ©es royales. Toutefois, il navigua Ă  compter du 1er mars 1950 dans les sphĂšres royales. Jusqu’en novembre 1955, cet ancien lieutenant du rĂ©giment de marche du 4e rĂ©giment de tirailleurs marocains en Indochine fut affectĂ© au cabinet militaire du commandant supĂ©rieur des troupes françaises, le gĂ©nĂ©ral Maurice Duval. Il devint ensuite l’aide-de-camp des derniers rĂ©sidents gĂ©nĂ©raux, puis de Mohamed V Ă  son retour d’exil [10]. Il s’affirma rapidement comme un familier du prince-hĂ©ritier, au point que l’ambassadeur de France, Alexandre Parodi, nota perfidement que sa femme [Ă©tait] la maĂźtresse du roi. A diverses reprises, on l’a[vait] vu sortir du harem royal. Il fermerait les yeux complaisamment sur son infortune» [11]. Homme de confiance d’Hassan II, promu colonel le 1er janvier 1962, il s’avĂ©ra un fidĂšle exĂ©cutant de la volontĂ© royale, Ă  l’image du nationaliste Laghzaoui qu’il remplaçait. AprĂšs lui avoir fait suivre un stage dans le renseignement militaire, Oufkir s’entoura du lieutenant de parachutiste Ahmed Dlimi, qu’il avait rencontrĂ© au cours d’Ecouvillon-Ouragan. Il confia Ă  ce Français» la direction du premier CAB [12]. L’ancien chef de gouvernement Abdallah Ibrahim, donna une vision plutĂŽt juste du mandat et de la latitude de cet officier Ă  la tĂȘte de la SĂ»retĂ© nationale Oufkir 
 Ă©tait un homme façonnĂ© par l’armĂ©e, et dont le cerveau ne fonctionnait que par les vertus de l’armĂ©e 
. Il a transformĂ© le Maroc tout entier en centre de renseignement, y compris au sein de l’UNFP. Pas de morale, pas d’éthique. C’est un lourd handicap qui a ouvert la porte Ă  une politique de violence officielle. [13] » Par armĂ©e», il fallait d’abord entendre l’armĂ©e française. Aussi bien Oufkir que son adjoint Dlimi firent, directement pour l’un, Ă  l’instruction pour l’autre [14], l’expĂ©rience des guerres de la dĂ©colonisation et de leurs dĂ©viances en termes de maintien de l’ordre [15]. S’il n’était pas certain qu’Oufkir eĂ»t un rĂŽle actif dans l’opĂ©ration visant Ă  arrĂȘter les chefs du Front de libĂ©ration nationale algĂ©rien du 22 octobre 1956, ni qu’il fut approchĂ©, cinq ans plus tard, par les Barbouzes» chargĂ©es par Roger Frey de lutter contre l’Organisation de l’armĂ©e secrĂšte OAS en AlgĂ©rie novembre 1961-mars 1962, il Ă©tait clair que le directeur de la SĂ»retĂ© nationale jouĂąt un rĂŽle dans les missions de la Main rouge», faux-nez du SDECE et de la DST, au Maroc [16]. Cette violence importĂ©e se retrouva bien vite inscrite dans un cycle proprement marocain enclenchĂ© bien avant son accession Ă  ce poste. La menace intĂ©rieure ne fut jamais jugulĂ©e, les conjurations se succĂ©dant sans que jamais l’on sache si elles Ă©taient avĂ©rĂ©es ou imaginĂ©es fĂ©vrier 1960, juin-juillet 1963 contre l’UNFP; mars 1965 contre les Ă©tudiants et les syndicats, et qui finirent par emporter jusqu’à Oufkir aoĂ»t-septembre 1972. Entre temps, Hassan II proclama l’état d’exception 7 juin 1965, interrompant pour cinq ans un difficile processus de dialogue politique et social ouvert par son MĂ©morandum aux partis politiques et aux organisations syndicales 20 avril 1965. Dans ce contexte se produisit l’enlĂšvement du principal opposant politique qu’était El Medhi Ben Barka. DĂ©cidĂ©e au printemps par Oufkir, promu gĂ©nĂ©ral le 6 septembre 1963 et devenu ministre de l’IntĂ©rieur le 20 aoĂ»t 1964, cette opĂ©ration fut confiĂ©e au CAB1. Le renseignement israĂ©lien et Ben Barka Pour mener une telle mission contre un homme qui parcourait le monde entier, les capacitĂ©s du renseignement chĂ©rifien ne suffisaient pas. Les inspecteurs du CAB1 n’avaient d’ailleurs pas rĂ©ussi Ă  Ă©liminer Ben Barka via un banal accident de la route, le 15 novembre 1962; l’opposant principal d’Hassan II s’en tira moyennant la fracture d’une vertĂšbre cervicale qui nĂ©cessita la pose d’un plĂątre dans un hĂŽpital allemand. Pour rĂ©ussir l’enlĂšvement d’une cible aussi mouvante que mĂ©diatisĂ©e, il fallait disposer d’un rĂ©seau que la brigade spĂ©ciale de la SĂ»retĂ© nationale marocaine n’avait Ă©videmment pas. Ni ses missions de renseignement intĂ©rieur, ni la formation de ses personnels n’avaient Ă©tĂ© prĂ©vues pour opĂ©rer Ă  l’étranger. InĂ©vitablement, il fallut se tourner vers un service Ă©tranger. Mais Oufkir ne pouvait dĂ©cemment pas demander au SDECE ou Ă  la CIA d’intervenir. Certes, ils bĂ©nĂ©ficiaient des compĂ©tences pour mener Ă  bien la mission, mais ils n’avaient aucun intĂ©rĂȘt Ă  le faire, surtout pour la minuscule SĂ»retĂ© nationale. Pourtant, tous deux s’intĂ©ressaient aux activitĂ©s du dirigeant internationaliste Ben Barka; le premier le faisait depuis septembre 1959, le plaçant par intermittence pendant la guerre d’AlgĂ©rie sur la liste des personnes Ă  Ă©liminer [17], tandis que la seconde semblait ne l’avoir dĂ©couvert que deux ans plus tard Ă  l’occasion d’un colloque florentin [18]. Mais, au grand Jeu» des services, Oufkir n’était qu’un pion permettant Ă  ces deux centrales d’obtenir des informations et des facilitĂ©s sur le théùtre africain, comme au Congo, contre une simple aide technique, notamment en contre-insurrection. Le premier flic» du Maroc n’était pas de ceux qui traitaient Ă  Ă©galitĂ© avec ces grandes maisons, si tant est que l’on pĂ»t traiter ainsi avec elles. Il fallait donc qu’Oufkir trouvĂąt un partenaire Ă  sa hauteur. Depuis aoĂ»t 1961, Oufkir avait Ă©galement succĂ©dĂ© Ă  Laghzaoui dans la liaison avec le Ha-Mossad le-Modi’in u-le-Tafkidim Meyuhadim Institut israĂ©lien pour le renseignement et les opĂ©rations spĂ©ciales. Son prĂ©dĂ©cesseur l’avait inaugurĂ©e Ă  l’occasion de sa volte-face consĂ©cutive Ă  l’arrestation d’un agent, Amos Ravel, Ă  Casablanca, aux lendemains de l’indĂ©pendance la dĂ©couverte des filiĂšres d’évasion de la communautĂ© juive marocaine en direction du jeune Etat hĂ©breu avait conduit le directeur de la SĂ»retĂ© nationale Ă  ordonner la fermeture de la structure d’immigration, Qadimah, et la fin de l’aliya. L’action du reprĂ©sentant britannique de l’Agence juive mondiale, Alexander Easterman, avait permis, le 19 juin 1956, de faire revenir sur sa dĂ©cision Laghzaoui, vraisemblablement contre une part des sommes versĂ©s par l’Agence juive pour chaque Ă©migrant. Ayant mis officiellement fin Ă  l’action de Qadimah 1949-1956, il accompagna l’opĂ©ration clandestine pilotĂ©e par le Misgeret 1956-1961, la nouvelle structure mise en Ɠuvre au sein du Mossad, malgrĂ© les vicissitudes de la vie politique marocaine [19]. Laghzaoui resta un acteur de la stratĂ©gie israĂ©lienne, rencontrant dans un premier temps Easterman [20], puis des responsables du Mossad, Jo Golan et Akiva Levinsky [21]. Dans le mĂȘme temps, Easterman, puis un agent personnel des Affaires Ă©trangĂšres israĂ©liennes, AndrĂ© Chouraqui, enfin des agents du Mossad, Yaagov Caroz et Lili Castel, entretinrent une liaison avec Ben Barka; il s’agissait de trouver une solution au blocage de l’opĂ©ration du Misgeret consĂ©cutif au raidissement marocain. Avant mĂȘme le renvoi de Laghzaoui, les IsraĂ©liens cherchĂšrent Ă  trouver un interlocuteur dans l’entourage du prince hĂ©ritier Moulay Hassan. La rĂ©ussite de cette liaison, en aoĂ»t 1961, marqua Ă©galement la fin de celle avec Ben Barka, devenu trop instable pour jouer encore un rĂŽle au Maroc [22]. Au moment oĂč le Mossad se dĂ©tachait de lui, en mars 1960, l’ancien prĂ©sident de l’AssemblĂ©e consultative se laissa approcher par la StĂĄtnĂ­ Bezpečnost SĂ©curitĂ© d’Etat, StB tchĂ©coslovaque. Mieux, le 28 mars, il rencontra Ă  11 h 30 Caroz, qui ne lui laissa aucune illusion quant au soutien israĂ©lien Ă  ses projets, et Ă  20 h 30, se rendit au dĂźner auquel le second secrĂ©taire tchĂ©coslovaque, le capitaine du StB Zdeněk Mičke, rencontrĂ© une semaine plus tĂŽt au Fouquet’s, l’avait conviĂ© [23]. Instruit de ses contacts avec les IsraĂ©liens, Ben Barka va chercher Ă  obtenir la mĂȘme chose de la part des TchĂ©coslovaques. Ainsi fait-il aux deux parties, le 28 mars 1960 pour le Mossad [24] et entre le 12 mars et le 1er juillet 1961 pour le StB, la mĂȘme proposition un soutien financier et un approvisionnement en armes pour ses partisans quand l’heure du soulĂšvement arriverait. Comme les IsraĂ©liens, les TchĂ©coslovaques lui offrirent de venir visiter leur pays; il s’y rendit onze fois Ă  compter de septembre 1961. Ils le stipendiĂšrent en outre pour son voyage en GuinĂ©e, Ă  la deuxiĂšme ConfĂ©rence de solidaritĂ© des peuples afro-asiatiques, oĂč Ben Barka prononça un discours encore trĂšs favorable Ă  IsraĂ«l. Pourtant, s’enferrant dans sa relation avec le StB, il lui offrit des informations sur la France, en provenance du SDECE, du Quai d’Orsay et du ministĂšre des ArmĂ©es. Dans le langage du renseignement de l’Est, il fut d’abord un verbovka agenta agent en recrutement, puis devint, Ă  l’issue de son second sĂ©jour Ă  Prague, en fĂ©vrier 1963, un dĆŻvěrnĂœm stykem contact confidentiel. Le changement qui suscita ce dĂ©classement aux yeux du StB tenait au changement de la donne politique marocaine. Ben Barka retourna dans son pays le 15 mai 1962, suspendant ses rapports avec le capitaine Mičke. Lors d’un bref sĂ©jour Ă  Prague, en fĂ©vrier suivant, il se vit affecter deux nouveaux officiers traitants, Karel ČermĂĄk et Jiƙího Van uru, du siĂšge du StB [25]. Ben Barka continua encore ses allers-retours vers Prague de juillet 1963 Ă  octobre 1965. Entre temps, il fut notamment invitĂ© Ă  remplir une mission de bons offices entre les amis tchĂ©coslovaques et ses amis baasistes en Syrie en mai 1963, mais il ne trouva pas le moment appropriĂ© pour une telle intervention de l’emporter, propos[ant] d’attendre un certain temps» [26]. Ces activitĂ©s clandestines de Ben Barka finirent par alarmer les services d’Oufkir, notamment le CAB1. Ou, du moins, les rĂ©vĂ©lations du reprĂ©sentant du Baas syrien Ă  GenĂšve, l’étudiant Atef Danial, Ă  Abdelkrim el Khatib, ministre d’Etat chargĂ© des Affaires africaines, dans la chambre d’un hĂŽtel genevois qu’Oufkir et Dlimi mirent sur Ă©coutes [27]. Ben Barka jugea plus prudent de s’exiler le 23 juin 1963, tandis qu’Oufkir lançait une nouvelle sĂ©rie d’arrestations dans les rangs de l’UNFP dans le cadre du complot de juillet». Dlimi continua son enquĂȘte sur l’ancien prĂ©sident de l’AssemblĂ©e constituante et mis Ă  jour les liaisons avec le StB. La Rezidentura tchĂ©coslovaque de Rabat l’apprit le 15 octobre 1963 Le Maroc [sut] que [Ben Barka] Ă©tait en TchĂ©coslovaquie. Dans les milieux de la police, on estim[ait] que le but de sa visite Ă©tait de discuter du dĂ©veloppement de formation et de divers groupes marocains destinĂ©s Ă  ĂȘtre dĂ©ployĂ©s sur la frontiĂšre Maroc-AlgĂ©rie [28].» Le CAB1 ne se trompait qu’à moitiĂ©, puisque Ben Barka ne suivit un stage de formation aux techniques conspiratives qu’à compter du 9 au 17 mars 1965 Ă  Prague [29]. Une quinzaine plus tard, au Caire, dans le cadre d’un colloque sur la Palestine, il prononça un discours critiquant le rĂŽle d’IsraĂ«l en Afrique» [30]. Il est peu probable, compte tenu du besoin d’en savoir» qui rĂ©git les relations dans le monde du renseignement, que le Mossad fit part de cette Ă©volution Ă  son homologue marocain. Pourtant, le service israĂ©lien n’avait pas tardĂ© Ă  Ă©tablir une liaison avec Oufkir. Comme pour Laghzaoui, son entrĂ©e en jeu se concrĂ©tisa par l’arrestation de vingt membres du Misgeret, marquant la fin de leur opĂ©ration, et en inaugura une nouvelle, Yakhin 1961-1966. Mais la liaison avec Oufkir n’intervint qu’en toute fin des dĂ©marches d’Easterman et de Golan [31]. Et encore se contenta-t-il dans un premier temps que de signer les passeports collectifs et de demander Ă  son ami, le gĂ©nĂ©ral Ben Aomar Driss, gouverneur de Casablanca, d’en finir avec le rançonnage des Ă©migrants [32]. Au cours d’un temps d’observation 1961-1963 Ă©quivalent Ă  celui que connut Laghzaoui 1956-1958 avant son premier contact direct, Oufkir fut d’abord mis en relation avec le commissaire divisionnaire de la SĂ»retĂ© nationale parisienne, Emile Benhamou. Il est difficile de dire si les deux hommes se connaissaient depuis la Seconde Guerre mondiale, comme il est gĂ©nĂ©ralement Ă©tabli, ou si le policier spĂ©cialisĂ© dans les affaires financiĂšres, nĂ© Ă  Tlemcem, rencontra son collĂšgue marocain Ă  propos des trafics de devises entre l’Afrique du Nord et la mĂ©tropole aux lendemains de la dĂ©colonisation. Toujours est-il qu’en fĂ©vrier 1963, Behamou organisa un dĂ©jeuner entre le directeur de la SĂ»retĂ© national marocaine et Yaagov Caroz. Suivirent la rĂ©ception par Hassan II du directeur du Mossad, Meir Amit, accompagnĂ© de Caroz et Ă  laquelle assista Ă©videmment Oufkir, Ă  Marakech, en avril, puis une sĂ©rie de rencontres de ce dernier avec son officier traitant, David Shomron, dans les hĂŽtels genevois Beau Rivage et Cornavin [33]. Mi-dĂ©cembre, le chef des opĂ©rations du Mossad, Rafi Eitan, et Shomron se rendirent Ă  Rabat pour rencontrer Oufkir. Tandis que Shomron faisait connaissance de Dlimi, Eitan et Oufkir Ă©tablirent les bases de la coopĂ©ration entre leurs services respectifs. Dans le contexte de guerre avec l’AlgĂ©rie, soutenue par l’Egypte nassĂ©rienne et Cuba [34], la SĂ»retĂ© nationale marocaine Ă©tait demandeuse de formation Ă  la protection de ses ambassades et au renseignement Ă©lectromagnĂ©tique, tandis que le Mossad recevait un accĂšs aux prisonniers Ă©gyptiens qui combattaient aux cĂŽtĂ©s des AlgĂ©riens. Le service israĂ©lien obtint d’ouvrir une station par laquelle transiteraient les renseignements Ă©changĂ©s entre les deux partenaires; Shomron en prit la direction. Cette information fut confiĂ©e Ă  Oufkir lors de son premier voyage Ă  Tel Aviv, le 3 janvier suivant, que confirma HassanII [35]. Quand le CAB1 comprit que Ben Barka complotait avec le StB, il chercha Ă  le localiser. Mais l’opposant marocain se dĂ©plaçait sans cesse, changeant d’identitĂ© Ă  chacun de ses voyages entre Alger, oĂč il avait sa rĂ©sidence, et Le Caire, oĂč il bĂ©nĂ©ficiait de complicitĂ©s. De lĂ , il s’évaporait vers des destinations que les compĂ©tences du service de renseignement intĂ©rieur marocain ne pouvaient identifier. Le 25 mars 1965, au soir des manifestions de Casablanca trop sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ©es par la police d’Oufkir, un conseil restreint se tint Ă  Rabat en prĂ©sence d’Hassan II; outre le souverain et le ministre de l’IntĂ©rieur, se seraient trouvĂ©s ainsi rĂ©unis le directeur-adjoint Oufkir en Ă©tait toujours le directeur en titre de la SĂ»retĂ© nationale, le commandant Ahmed Dlimi, le chef de la maison royale, le colonel Moulay Hafid, et le directeur gĂ©nĂ©ral du cabinet royal, Driss M’Hammedi. L’objet de cette confĂ©rence fut d’évoquer le cas Ben Barka» dont le rĂŽle Ă  l’étranger pouvait ĂȘtre plus nocif que s’il Ă©tait dans le pays [36]. Avant de pouvoir l’amener Ă  rentrer, encore fallait-il rĂ©ussir Ă  savoir oĂč il se trouvait. Il fallut donc demander l’aide des IsraĂ©liens. DĂ©but mai, David Kimche, de l’unitĂ© Tevel Monde, chargĂ©e des relations avec les services Ă©trangers, vint Ă  Rabat Ă©tudier avec Oufkir les attentes marocaines, puis les deux hommes s’envolĂšrent pour Tel Aviv, via Rome, afin d’obtenir l’accord de Meir Amit. Rapidement, le Mossad localisa Ben Barka Ă  GenĂšve. La capitale Ă©conomique helvĂ©tique formait la plaque tournante Ă  partir de laquelle le dirigeant de l’UNFP planifiait ses dĂ©placements en Europe et dans le monde; ses contacts au sein du SDECE, au temps des opĂ©rations françaises en AlgĂ©rie, lui avaient conseillĂ© d’éviter la France. Un kiosque de presse genevois lui servait de boite aux lettres. Mais il s’y faisait rĂ©expĂ©dier diffĂ©rents journaux et revues internationaux, dont The Jewish Observer. Le Mossad fit aussi la dĂ©couverte qu’un autre service surveillait le Marocain et suspendit ses opĂ©rations en sa direction. Cette dĂ©cision signifiait que le service en question Ă©tait un alliĂ©, comme la CIA, avec lequel la Centrale israĂ©lienne collaborait depuis octobre 1952 [37]. En aucun cas, le Mossad n’aurait suspendu sa surveillance s’il s’était agi du StB. Toujours est-il que les agents de la SĂ»retĂ© nationale marocaine durent remplacer ceux du service israĂ©lien pour planquer» autour du kiosque genevois. En deux semaines, ils retrouvĂšrent Ben Barka. A la fin de l’étĂ© 1965, Hassan II prit la rĂ©solution d’en finir avec cette question. Lors de sa demande de participation au compromis proposĂ© par le souverain, l’opposant en exil rĂ©pondit qu’il fallait renvoyer les opportunistes et les traitres», dĂ©savouant l’UNFP autant qu’il courrouçùt le souverain. Le roi demanda Ă  Oufkir de conclure un marchĂ© avec le Mossad en Ă©change de son accĂšs Ă  la confĂ©rence de la Ligue arabe, qui devait se tenir Ă  Casablanca du 13 au 18 septembre 1965, le service israĂ©lien aiderait le CAB1 Ă  mettre la main sur Ben Barka. L’objectif Ă©tait de lui donner l’alternative entre un poste ministĂ©riel, donc un ralliement Ă  la monarchie honnie, et un procĂšs pour trahison, sur la base des informations relatives Ă  ses tractations avec le StB, devant une cour marocaine. Ce marchĂ©, courant entre services de renseignement, rĂ©vĂ©lait un changement de sens dans la relation entre le Mossad et la SĂ»retĂ© nationale marocaine l’opĂ©ration Yakhin prenait fin et les transferts financiers se faisaient anecdotiques [38]. DĂ©but septembre, des membres de l’unitĂ© Tziporim unitĂ© de recherche opĂ©rationnelle, dont Rafi Eitan et Zvi Malkin, se rendirent Ă  Casablanca, que le CAB1 installa, sous bonne garde, au niveau de la mezzanine de l’hĂŽtel accueillant la confĂ©rence. Le 12 septembre pourtant, Hassan II se ravisa et ordonna aux agents israĂ©liens d’abandonner le site, craignant qu’ils ne fussent reconnus par leurs confrĂšres de la partie adverse arabe. Le CAB1 utilisa les moyens d’écoute installĂ©s par le Mossad et, immĂ©diatement aprĂšs la confĂ©rence, transmit toutes les informations nĂ©cessaires, ainsi que le matĂ©riel Ă©lectromagnĂ©tique israĂ©lien. Dans l’affaire, le service israĂ©lien obtint un aperçu de l’état d’esprit des plus grands ennemis d’IsraĂ«l, notamment que les armĂ©es arabes n’étaient pas prĂ©parĂ©es Ă  une nouvelle guerre. Quant Ă  Nasser, dont le Gihaz al-Mukhabarat al-Amma Service de renseignement gĂ©nĂ©ral dĂ©tecta la prĂ©sence israĂ©lienne, il eut la preuve de la duplicitĂ© marocaine [39]
 La partie du marchĂ© en faveur du Mossad ayant Ă©tĂ© tenue, il fallait que le service israĂ©lien tĂźnt sa part. Il n’est pas inutile de voir une relation entre cette responsabilitĂ© prise par Meir Amit envers Mohamed Oufkir et le nom que le Premier ministre israĂ©lien, Levi Eshkol, qui aimait citer les sources religieuses, donna Ă  l’opĂ©ration Baba Batra» Ă©tait autant une rĂ©fĂ©rence Ă  l’ordre talmudique relatif Ă  la responsabilitĂ© individuelle qu’un jeu de mots autour des initiales de Ben Barka. Baba Batra» prit la forme d’une intoxication. Elle consistait Ă  faire croire Ă  la cible que son conseil et son aide seraient dĂ©cisifs pour un projet de film sur les mouvements rĂ©volutionnaires dans le monde. Depuis cinq ans, le Mossad connaissait la propension insurrectionnelle de celui qui, depuis le printemps, prĂ©sidait le comitĂ© prĂ©paratoire de la confĂ©rence Tricontinentale, ce qui l’amenait Ă  travailler avec la DirecciĂłn de Inteligencia cubaine. La rĂ©alisation opĂ©rationnelle et le recrutement de l’équipe de cinq membres, dont le service israĂ©lien fournissait les passeports, furent laissĂ©s Ă  l’initiative marocaine. Le Mossad n’apporta que quelques Ă©lĂ©ments ciblĂ©s. Le premier consista certainement dans celui de crĂ©dibilitĂ© un producteur dĂ©butant de films [40] suisse, Arthur Cohn, collaborateur du Shin Bet, le service israĂ©lien de renseignement intĂ©rieur, et gendre du ministre israĂ©lien de la Justice Moshe HaĂŻm Shapira. Le second fut plus dĂ©cisif plutĂŽt qu’une action auprĂšs d’un fonctionnaire de la police fĂ©dĂ©rale des Ă©trangers, le Mossad fit pression, certainement contre espĂšces, sur un avocat suisse, Ă©videmment connu de Ben Barka pour lui faire comprendre, le 28 octobre, que son autorisation de sĂ©jour et son visa seraient arrivĂ©s Ă  expiration et le fonctionnaire chargĂ© de les renouveler serait parti se reposer en vacances en IsraĂ«l» [41]. Le 4 octobre 1965, sans en dĂ©voiler les attendus opĂ©ratifs, Amit fit part Ă  Eshkol de la nouvelle demande marocaine. Les deux dirigeants se montrĂšrent dubitatifs quant Ă  la sincĂ©ritĂ© des Marocains. Leur sentiment sembla ĂȘtre confirmĂ© lorsque le capitaine Dlimi demanda, le 12 octobre, de fausses plaques de voiture et du poison. Treize jours plus tard, Amit se rendit Ă  Rabat pour une visite de routine. Il tenta de dissuader les Marocains de remettre Ă  plus tard l’assassinat prĂ©vu, de sorte que leurs prĂ©parations [fussent] plus parfaites.» Mais le chef du CAB1 le surprit en lui annonçant que l’opĂ©ration Ă©tait dĂ©jĂ  en cours». PlacĂ© devant le fait accompli, le directeur du Mossad rĂ©alisa qu’il ne pouvait plus louvoyer et se devait d’apport un soutien Ă  l’opĂ©ration [42]. LE RENSEIGNEMENT FRANÇAIS ET BEN BARKA Le CAB1 lança son opĂ©ration dĂšs le printemps 1965 en dĂ©pĂȘchant Ă  la suite de Ben Barka un agent sous couverture. Elle fut mĂȘme lancĂ©e depuis Paris par le ministre de l’IntĂ©rieur en personne; Le gĂ©nĂ©ral Mohamed Oufkir organisa une rĂ©union avec des amis français», le 21 avril; neuf jours plus tard, une note du service de la recherche au SDECE ne prĂ©cisait pas qui ils Ă©taient. Tout juste Ă©tait-il mentionnĂ© son objet Le gĂ©nĂ©ral Oufkir, ministre marocain de l’IntĂ©rieur, qui est arrivĂ© Ă  Paris le 21 avril a Ă©tĂ© chargĂ© par le roi du Maroc d’entrer en contact avec Mehdi Ben Barka pour tenter de le convaincre de rentrer au Maroc avec ses compagnons. Hassan II est dĂ©cidĂ©, en effet, Ă  lever la procĂ©dure de contumace pris Ă  l’encontre du leader de l’UNFP» [43]. Si l’on considĂšre la rĂ©union du 25 mars 1965 Ă  Rabat comme lançant la premiĂšre phase de l’opĂ©ration, cette rĂ©union semblait antĂ©rieure Ă  la rĂ©ponse israĂ©lienne. Elle correspondait Ă  cette Ă©poque oĂč les Marocains pensaient pouvoir retrouver Ben Barka facilement. Aussi Oufkir vint-il Ă  Paris dans un Ă©tat d’esprit diffĂ©rent de celui avec lequel il se rendait moins de deux mois plus tard Ă  Tel Aviv. Cette fois, la rĂ©union du 21 avril, aux accents informels puisqu’elle se tĂźnt au Crillon, oĂč descendit le ministre de l’IntĂ©rieur, se contenta d’obtenir de ses amis français» l’autorisation de mener une opĂ©ration dans la capitale. Parmi les amis» prĂ©sents, peut-ĂȘtre se trouvait-il son homologue français, Roger Frey, le chef de cabinet de ce dernier, Jacques Aubert, l’avocat Pierre Lemarchand et le directeur gĂ©nĂ©ral de la SĂ»retĂ© nationale, Maurice Grimaud? Outre leur implication prĂ©cĂ©dente dans les opĂ©rations barbouzardes contre l’OAS, ces quatre hommes, Ă  diverses Ă©tapes de l’opĂ©ration marocaine, eurent un rĂŽle Ă©minent Ă  jouer. Le premier connaissait son collĂšgue de Rabat depuis qu’ils avaient Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s peu aprĂšs son accession Ă  l’IntĂ©rieur, le 6 mai 1961; certains prĂ©tendent que les deux ministres se frĂ©quentaient depuis cette date, le Français se rendant en famille chez le Marocain [44]. Le second, directeur de la SĂ»retĂ© nationale en AlgĂ©rie janvier 1960-novembre 1961, puis en mĂ©tropole janvier-dĂ©cembre 1962, eut des relations avec son homologue marocain Ă  l’occasion d’affaires aussi diverses que la prostitution, le trafic de devises et la lutte contre l’OAS. Lutte que coordonna le troisiĂšme, Ă  la demande de son ami Frey, rencontrĂ© en 1947 au service d’ordre du Rassemblement pour la France RPF, avant de mettre en musique l’opĂ©ration dessinĂ©e par le Mossad. Ces trois hommes figurent parmi la fine fleur des rĂ©seaux de renseignement gaulliste. Grimaud Ă©tait plus atypique, proche de François Mitterrand. Le 7 janvier 1963, Oufkir lui prĂ©senta son messager», le commissaire El Ghali El Mahi [45]. Un cinquiĂšme homme Ă©tait un habituĂ© du Crillon et de la famille Oufkir, mais dont le rang social ne permit probablement pas de figurer parmi ces amis français» du ministre marocain de l’IntĂ©rieur Antoine Lopez. Inspecteur principal d’Air France 1963, il mĂ©ritait Ă  tout point de vue son surnom de Savonnette». ApprochĂ© par le SDECE lorsqu’il n’était encore que chef de trafic Ă  l’aĂ©roport de Tanger 1953-1956, il devint, peu aprĂšs sa mutation Ă  Orly, un honorable correspondant d’infrastructure HCI» 1958 du service VII service de recherche opĂ©rationnelle. Cette ascension rapide en disait long sur son entregent pour recueillir des informations brutes, comme en attesta sa progression professionnelle de sous-chef, puis chef du service passages, puis du centre de permanence. Au SDECE, Lopez fut considĂ©rĂ© comme une source gĂ©nĂ©ralement fiable, c’est-Ă -dire qu’il Ă©tait cĂŽtĂ© B. Courant 1962, il devint collaborateur» de la brigade mondaine; il fut traitĂ© par Louis Souchon, chef de groupe de la section chargĂ©e de la rĂ©pression des trafics de stupĂ©fiants. Mais ce combinard-type» [46] cacha bien son changement de lĂ©gitimitĂ©, effectif au dĂ©but de l’étĂ© 1965, pour devenir un agent marocain. Ce processus avait Ă©tĂ© entamĂ© dĂšs l’époque que Lopez passĂąt Ă  Tanger [47]. Le 29 juin 1965, Dlimi lui octroya un laissez-passer du ministĂšre de l’IntĂ©rieur marocain [48]. Depuis le printemps, il cherchait Ă  se faire dĂ©tacher d’Air France, oĂč il Ă©tait sur une voie de garage, vers la direction des relations extĂ©rieures de Royal Air Maroc, avec l’appui d’Oufkir et, Ă  Paris, du SDECE [49]. Dans l’opĂ©ration marocaine, le rĂŽle de Lopez fut double. D’une part, il dĂ©sinforma son officier traitant au SDECE, le colonel Marcel Leroy Finville, lui distillant suffisamment de donnĂ©es pour pouvoir justifier son rang d’HCI, photographiant les documents de la rĂ©union du Caire de la Tricontinentale, contenus dans la serviette d’un agent marocain le 5 septembre [50], mais omettant les Ă©lĂ©ments qui auraient permis d’identifier l’opĂ©ration en cours [51]. D’autre part, il assura la logistique hommes du milieu et domiciles privĂ©s de l’opĂ©ration marocaine en France. Si Oufkir mobilisa son rĂ©seau de soutien, Dlimi choisit d’envoyer, sous fausse identitĂ©, son collaborateur, le jeune commissaire Miloud Tounsi Larbi Chtouki, infiltrer l’entourage parisien de Ben Barka. Rapidement, courant avril, son choix se porta sur Philippe Bernier, un jeune journaliste autant gauchiste qu’impĂ©cunieux. Il figurait peut-ĂȘtre sur les tables du CAB1, tant il s’agissait d’une figure connue au Maroc outre sa proximitĂ© avec l’ancien prĂ©sident de l’AssemblĂ©e consultative, il fut producteur-directeur des programmes de Radio Maroc 1954-1956, puis anima un rĂ©seau de soutien Ă  la rĂ©sistance algĂ©rienne 1958-1960, avant d’occuper briĂšvement un poste de chargĂ© de mission Ă  la prĂ©sidence algĂ©rienne printemps 1962 [52]. SoupçonnĂ© d’ĂȘtre un agent de la SĂ©curitĂ© militaire algĂ©rienne aussi bien que du Mossad, il ne fut qu’un idĂ©aliste, un journaliste parfaitement intĂšgre» [53] embarquĂ© dans une affaire qui le dĂ©passa. S’il fut choisi initialement pour son contact avec Ben Barka, contre des fonds qui lui permirent de mettre en chantier le n° 0 d’un nouveau magazine destinĂ© Ă  la jeune gĂ©nĂ©ration, L’Inter Hebdo, il prĂ©senta un nouvel intĂ©rĂȘt lorsqu’au dĂ©but de l’étĂ© 1965 le CAB1 dut mettre en Ɠuvre le scĂ©nario israĂ©lien de film sur les mouvements rĂ©volutionnaires dans le monde. En effet, son entreprise Ă©ditoriale Ă©tait adossĂ©e sur la SociĂ©tĂ© d’étude de presse L’Inter, 17 rue Joubert, dans le 9e arrondissement parisien; cette derniĂšre offrit une couverture idĂ©ale pour hĂ©berger la tentative d’approche de Ben Barka [54]. La mise en Ɠuvre de l’opĂ©ration imaginĂ©e par les IsraĂ©liens commença le 30 aoĂ»t 1965. A cette date, Chtouki se vit dĂ©livrer le passeport de service n° 551 par le ministĂšre marocain de l’IntĂ©rieur [55]. Le lendemain, il arriva Ă  Paris et rencontra Bernier et Lemarchand. AprĂšs explication du scĂ©nario, l’avocat entreprit de rĂ©diger, sous la dictĂ©e de Chtouki, un questionnaire qui servirait Ă  l’interview de Ben Barka, pour la partie du tournage liĂ©e au Maroc et aux Ă©vĂ©nements de mars 1965. Puis il invita Bernier Ă  rencontrer un de ses amis de collĂšge, qui avait ses entrĂ©es dans le monde du cinĂ©ma français, Georges Figon. Omit-il de dire qu’il ne fĂ»t qu’un petit dĂ©linquant, sorti d’hĂŽpital psychiatrique au printemps, et impliquĂ© dans les trafics de dinars? Chtouki, et Ă  travers lui, le CAB1, le savait, puisqu’il traitait les truands chargĂ©s des procĂ©dĂ©s non-orthodoxes», signalĂ©s par Lopez Ă  Leroy le 12 mai; ces procĂ©dĂ©s ne consistaient en rien d’autre que l’enlĂšvement. Avec l’opĂ©ration marocaine, Lemarchand retrouva les Ă©chos de ses activitĂ©s barbouzardes contre l’OAS. Figon fut son intermĂ©diaire avec le milieu interlope qui prit ses quartiers, en attendant Chtouki, Ă  la rĂ©sidence Niel. Lemarchant intervint Ă©galement auprĂšs du commissaire des Renseignements gĂ©nĂ©raux de la PrĂ©fecture de Police de Paris, Jean Caille, pour faire octroyer un passeport Ă  son adjoint», celui-ci Ă©tant toujours soumis au contrĂŽle judiciaire. Par contre, Figon utilisa les services de l’inspecteur Roger Voitot, adjoint de Souchon Ă  la brigade mondaine, pour remplacer le passeport pĂ©rimĂ© de Bernier. Ainsi, Chtouki, le journaliste Bernier et le producteur» Figon purent-ils se rendre au Caire le 2 septembre 1965. Le lendemain, le trio rencontra Ben Barka. Il lui soumit le projet de film, au titre Ă©vocateur de Basta!, Ă©voqua le cinĂ©aste Georges Franju, trĂšs en vue Ă  l’époque pour son rĂ©alisme sans concession. MalgrĂ© ses multiples occupations, qui l’avaient obligĂ© Ă  repousser les demandes rĂ©pĂ©tĂ©es au printemps et Ă  l’étĂ© de Moulay Ali, ambassadeur du Maroc Ă  Paris, de revenir au pays, le prĂ©sident du comitĂ© prĂ©paratoire de la confĂ©rence Tricontinentale s’emballa pour ce documentaire. Il accepta de revoir ses promoteurs Ă  GenĂšve, entre deux voyages Ă  travers le monde, le 20 septembre et le 6 octobre suivant. Pour cette derniĂšre rĂ©union, Figon fit le voyage seul. Bernier lui confia une lettre d’introduction Ă  entĂȘte de la SociĂ©tĂ© d’étude de presse L’Inter, datĂ©e de la veille Ă  Paris, ainsi qu’un contrat, datĂ© de GenĂšve, le jour de la rencontre avec Ben Barka. Une troisiĂšme rencontre fut prĂ©vue Ă  Paris, en prĂ©sence du rĂ©alisateur. La date fut fixĂ©e au 29 octobre, Ă  Paris. La veille, apprenant ses difficultĂ©s Ă  renouveler son autorisation de sĂ©jour en Suisse, Ben Barka joignit le cabinet de Roger Frey pour s’enquĂ©rir de deux choses la prĂ©sence d’Oufkir Ă  Paris et son libre accĂšs au territoire français. Comme il lui fut assurĂ© que rien ne s’opposait Ă  sa venue en France, l’opposant marocain refusa les mesures de protection qui lui furent offertes [56]. S’il est impossible d’identifier le correspondant français -Jacques Aubert? -, ou d’affirmer que la conversation eut vĂ©ritablement lieu au ministĂšre de l’IntĂ©rieur parisien, et encore moins d’assurer l’authenticitĂ© de ce coup de fil, il semble toutefois qu’il s’agĂźt de la seconde partie de la manipulation du Mossad sur l’avocat suisse. Pendant que Chtouki, Bernier et Figon appĂątaient Ben Barka, le commissaire El Ghali El Mahi vint officiellement s’inscrire Ă  l’Ecole des Hautes Ă©tudes commerciales. En fait, l’ordonnance» de la famille Oufkir lorsqu’elle prenait ses quartiers Ă  Paris avait une autre mission, celle d’ordonnance de Chtouki, qui ne connaissait pas la capitale française. Il reprĂ©senta donc ce dernier auprĂšs des truands, abritĂ©s Ă  la rĂ©sidence Niel Ă  compter du 21 septembre. A peine remis de sa stupeur en apercevant Lemarchand accompagnant Figon Ă  l’avion de GenĂšve deux jours plus tĂŽt, Lopez s’imagina que les Marocains Ă©taient en train de le doubler. Son dĂ©tachement pour Royal Air Maroc Ă©tait au point mort, malgrĂ© les contacts pris par Leroy Ă  Air France, auprĂšs d’Henri Barnier, un ancien du SDECE reconverti chef du cabinet du directeur gĂ©nĂ©ral de la compagnie nationale, et avec la secrĂ©taire de Roger Frey, Henriette Renaud, au cours d’une rĂ©ception donnĂ©e Ă  l’occasion du mariage de sa fille, en juillet. Savonnette» connaissait aussi les truands recrutĂ©s par Chtouki. Il Ă©tait mĂȘme l’interlocuteur privilĂ©giĂ© de Georges Boucheseiche, proxĂ©nĂšte bien connu des deux cĂŽtĂ©s de la MĂ©diterranĂ©e et ancien de la Gestapo française de la rue Lauriston et du gang des tractions avant. Il partageait leurs doutes quant Ă  la sincĂ©ritĂ© du CAB1 il ne s’agissait pas de la mission, bien sĂ»r, mais de la rĂ©munĂ©ration. Cette question les agita du 10 au 27 octobre, Figon se montrant finalement le plus instable et menaçant d’utiliser ses contacts journalistiques pour dĂ©verser sa bile dans les jours qui suivirent [57]. Lopez prĂ©fĂ©ra dĂ©voiler l’opĂ©ration Bernier-Figon Ă  Leroy [58]. Il fit de mĂȘme aprĂšs l’enlĂšvement, taisant naturellement son rĂŽle, en tĂ©lĂ©phonant au chef du service VII
 alors qu’il savait qu’il serait absent de chez lui ou de son bureau. Si le SDECE fut maintenu consciemment sous embargo, hormis peut-ĂȘtre le directeur de la recherche, le colonel RenĂ© Bertrand Jacques Beaumont, il n’en alla pas de mĂȘme du cabinet du ministre de l’IntĂ©rieur. Outre la conversation tĂ©lĂ©phonique du 28 octobre avec Ben Barka, son implication apparut sous deux aspects. Le premier Ă©tait le plus connu, toujours au tĂ©lĂ©phone, Ă  10 heures et demie, Ă  travers l’autorisation imputĂ©e Ă  Jacques Aubert, bien que la voix perçue par l’auditeur fut diffĂ©rente de celle de l’orateur, donnĂ©e Ă  Louis Souchon de rĂ©pondre Ă  la rĂ©quisition de Lopez. Le 28 octobre, le collaborateur» de la brigade mondaine offrit Ă  son officier traitant une tricoche, c’est-Ă -dire une rĂ©munĂ©ration pour services rendus Ă  des intĂ©rĂȘts privĂ©s. Il n’aurait qu’à interpeller un bic», ainsi que Souchon l’expliqua le lendemain au commissaire-adjoint Lucien AimĂ© Blanc, responsable du parc automobile de la brigade. Le second aspect est moins connu du 10 septembre au 25 octobre, le cabinet du ministre de l’IntĂ©rieur autorisa le commissaire Gaston BouĂ©-Lahorgue, un ancien des barbouzeries anti-OAS devenu chef de la Brigade de documentation et de recherche criminelle de la Direction gĂ©nĂ©rale de la police nationale DGPN, Ă  mener des Ă©coutes Ă  Paris, en contradiction avec la procĂ©dure qui voulait que seule la PrĂ©fecture de Police fĂ»t compĂ©tente dans le ressort de la capitale. La cible Ă©tait la rĂ©sidence Niel, un hĂŽtel de rendez-vous assez bien agencĂ© et dirigĂ© par le proxĂ©nĂšte parisien Marius Chataignier. Tous les truands sĂ©lectionnĂ©s par Chtouki et Boucheseiche y rĂ©sidĂšrent jusqu’au 23 octobre [59]. Ces Ă©coutes signifiaient soit, que Roger Frey se mĂ©fiait aussi de Mohamed Oufkir, soit qu’il tenait Ă  anticiper un mauvais coup de ces criminels, armĂ©s depuis le 21 septembre. Dans un cas comme dans l’autre, il savait qu’une opĂ©ration marocaine Ă©tait en cours et que la structure de soutien Ă©tait la PrĂ©fecture de Police. Evidemment, il ne soupçonna pas l’implication du Mossad. Lorsque le dĂ©cĂšs de Ben Barka fut constatĂ©, le 29 octobre, la panique prit toute l’équipe marocaine, les truands, Chtouki et mĂȘme Lopez; ce dernier ne savait que trop quelle Ă©tait sa responsabilitĂ© dans l’affaire, lui qui avait dĂ©signĂ©, camouflĂ© derriĂšre d’épaisses lunettes noires et de fausses moustaches, Ă  Souchon et Voitot la personne de Ben Barka sur le trottoir de l’avenue des Champs-ElysĂ©es. AprĂšs avoir Ă©tĂ© ramenĂ© Ă  Paris, vers 13 h 30 par les deux policiers, Lopez rejoignit Boucheseiche Ă  Fontenay-le-Vicomte. Entre temps, il tĂ©lĂ©phona Ă  Leroy, laissant un message laconique Ă  son officier-traitant qu’il savait pertinemment en rĂ©union, comme tous les vendredis [60]. Ben Barka dĂ©cĂ©dĂ©, il dut regagner Orly pour tĂ©lĂ©phoner au Maroc, mais Ă  entre 17 h 32 et 17 h 38, il ne toucha que les directeurs de cabinet de Dlimi, le commissaire principal Abdelhaq AchaĂąchi, et d’Oufkir, Hajj Ben Alem. Le gĂ©nĂ©ral rappela seulement vers 22 h 30, annonçant son arrivĂ©e par l’avion de nuit; seulement, il dut passer par FĂšs, pour rendre compte au patron», c’est-Ă -dire Ă  Hassan II. Si le dĂ©cĂšs avait Ă©tĂ© prĂ©vu, il est clair que l’avis du souverain n’aurait pas Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour poursuivre l’opĂ©ration! Et Dlimi n’aurait pas eu besoin d’abandonner la prĂ©paration du dĂ©placement du roi Ă  Alger, pour le sommet afro-asiatique du 1er novembre. Lui aussi annonça tardivement son arrivĂ©e avec l’avion du lendemain. Mais l’un et l’autre durent repousser leur venue Ă  la fin d’aprĂšs-midi et au dĂ©but de soirĂ©e du 30 octobre. Dlimi profita de ce dĂ©lai aĂ©rien pour se concerter avec Oufkir et appeler Naftali Keinan, chef de la section Tevel du Mossad. Ils convinrent de se retrouver Ă  Orly, oĂč aprĂšs quelques propos, ils prĂ©fĂ©rĂšrent se revoir aprĂšs l’arrivĂ©e d’Oufkir, Ă  la porte de Saint Cloud; leur rencontre fut surveillĂ©e par Eliezer Sharon et Zeev Amit, un cousin du chef de Meir Amit. LĂ , Dlimi lui indiqua la route pour gagner la maison de Lopez oĂč Ben Barka fut conduit aprĂšs son enlĂšvement et oĂč il trouva la mort. Keinan demanda Ă  Emanuel Tadmor, le chef de poste du service israĂ©lien Ă  Paris, d’y envoyer en urgence une Ă©quipe de quatre personnes Eliezer Sharon, Zeev Amit, Rafi Eitan et Shalom Baraq couverte par d’autres agents planquĂ©s dans deux voitures diplomatiques, s’occuper de la dĂ©pouille. Ils l’enveloppĂšrent, le mirent dans le coffre de la voiture diplomatique de Baraq et se dirigĂšrent vers le pĂ©riphĂ©rique pour quitter Paris. Le corps de Ben Barka fut enterrĂ© nuitamment dans un bois au nord-est de Paris, en un lieu oĂč les agents du Mossad avaient l’habitude de faire des pique-niques avec leurs familles. Ils versĂšrent ensuite sur et sous le corps un produit chimique, achetĂ© en petites quantitĂ©s dans plusieurs pharmacies de Paris, puis versĂšrent de la chaux et enfin recouvrirent la dĂ©pouille. Quelques heures plus tard, la pluie activa les produits chimiques et le corps se dissout. En l’absence de corps, l’enquĂȘte n’en serait que plus difficile. Le lendemain matin, Ă  cinq heures, Oufkir, Dlimi et Chtouki quittaient Paris, l’un pour GenĂšve, les autres pour Casablanca. Le 31 octobre, Boucheseiche s’envola Ă  son tour pour Casablanca. Peu aprĂšs, Lopez rendit compte Ă  Leroy de ces allers et retours, n’en sachant Ă  vrai dire pas plus. Sinon, il tut la mort de Ben Barka, s’évitant de quelconques poursuites ultĂ©rieures [61]. Les services de renseignement et l’affaire Ben Barka DĂšs le 30 octobre au soir, des bruits entourant la disparition de dirigeant de l’UNFP se rĂ©pandirent dans Rabat [62], alors que l’évĂ©nement passa presque inaperçu dans les premiers jours Ă  Paris. Toutefois, l’annonce par Europe 1 de la disparition de Ben Barka, Ă  19 heures, alerta Leroy. Mais il ne put rien faire en raison du long week-end qui s’annonçait. NĂ©anmoins, il nota mentalement de rappeler au gĂ©nĂ©ral Jacquier, aprĂšs les fĂȘtes de Toussaint, le mardi suivant, nos deux rapports des 19 mai et 22 septembre», puis d’en rĂ©diger un nouveau suite Ă  la conversation qu’il aurait avec Lopez [63]. Le chef du service VII imaginait dĂ©jĂ  avoir Ă©tĂ© dupĂ© par son HCI. Il en eut le pressentiment dĂšs le 22 septembre, lorsque Lopez lui dĂ©voila l’opĂ©ration israĂ©lienne. Leroy ne dit-il pas Ă  cette occasion Ă  son rĂ©dacteur pour les questions arabes, Marcel ChaussĂ©e Marc Desormes Je crois que les Marocains viennent plutĂŽt Ă  Paris pour flinguer sic Ben Barka». Ces propos furent prononcĂ©s trois quarts d’heure aprĂšs que le chef du service VII eĂ»t demandĂ© Ă  son subordonnĂ© de rĂ©diger une note sur la politique d’Hassan II aprĂšs les rĂ©vĂ©lations de Lopez [64]. Leroy tint-il ces propos d’une conversation qu’il eĂ»t, le 22 septembre, avec son supĂ©rieur, le colonel Bertrand Jacques Beaumont? La question ne fut jamais posĂ©e car le SDECE fut emportĂ© dans une vaste opĂ©ration d’intoxication» [65]. DĂšs l’annonce de la disparition de Ben Barka, les amis français» d’Oufkir s’ingĂ©niĂšrent Ă  distiller dans la presse une vĂ©ritĂ© incriminant le service de renseignement extĂ©rieur. Le 3 dĂ©cembre, l’ambassadeur britannique Cynlais Morgan James, put ainsi noter PrĂ©tendument corrompu, vĂ©reux, dĂ©pourvu d’une bonne direction ou d’un vrai contrĂŽle, le SDECE va prendre une dĂ©rouillĂ©e trĂšs sĂ©vĂšre » [66]. A ce petit jeu mĂ©diatique, ce dernier rĂ©pondit par le plus grand mutisme, permettant toutes les hypothĂšses, en premier lieu celle de l’implication du SDECE dans cette disparition. Ce silence extĂ©rieur se traduisit Ă  l’intĂ©rieur du service dans une note du directeur gĂ©nĂ©ral, le 3 novembre, prescrivant Ă  son directeur de la recherche – qui rĂ©percuta dans les services – de ne rien faire dans l’histoire Ben Barka pas d’initiative» et surtout pas orienter particuliĂšrement nos sources» [67], en l’occurrence le poste de Rabat. Dans sa dĂ©pĂȘche du 3 dĂ©cembre, Cynlais Morgan James Ă©tablissait dans cette ville l’élaboration du complot par le service de sĂ©curitĂ© marocain et des reprĂ©sentants rĂ©gionaux du SDECE. Les deux agents du SDECE ne semblaient pas ĂȘtre haut placĂ©s» [68] ; l’information venait d’une source sĂ»re», mais rien ne dit que cet ancien officier de renseignement dans la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale ne fut pas Ă©galement intoxiquĂ© par les mĂȘmes amis français» du Maroc qui attaquĂšrent le SDECE. Un fonctionnaire du Foreign Office, lui-aussi ancien officier de renseignement jusqu’en septembre 1956, tenta de rĂ©sumer ce que [la diplomatie britannique] savait de l’affaire Ben Barka». Il conclut que mis Ă  part [un] tĂ©lĂ©gramme de Paris 
 et deux lettres de Rabat, nous dĂ©pendons d’articles de presse, dont certains sont peu fiables» [69]. Les tĂ©lĂ©grammes dĂ©classifiĂ©s de la CIA, entre le 2 novembre 1965 et le 1er janvier 1967, relayĂšrent Ă©galement, Ă  77 %, les publications de la presse [70]. Pour autant, le 3 novembre 1965, Jacquier se mĂ©fia-il de ses agents sur le terrain, dont l’un d’eux, le capitaine Jarry, Ă©tait trĂšs liĂ© Ă  Oufkir [71] ? Ou bien de son responsable gĂ©ographique Monde arabe III/A, le colonel Tristan Richard? Ou encore du colonel RenĂ© Bertrand Jacques Beaumont, vĂ©ritable chef du SDECE et premier recruteur, Ă  Tanger, de Lopez? Ou bien comprit-il que tout cela fut attaque en rĂšgle de la part des parties Ă  cette affaire, aussi bien Ă  la PrĂ©fecture de Police qu’au ministĂšre de l’IntĂ©rieur, et que la meilleure des positions fĂ»t de laisser le rĂ©seau marocain du service en Ă©tat de lĂ©thargie afin de voir ce qu’il se passerait? Le directeur-gĂ©nĂ©ral du SDECE, le gĂ©nĂ©ral Paul Jacquier, qui n’était pas un homme du renseignement, ne se prononça jamais sur ses doutes et options. NĂ©anmoins, ces questions s’éclairaient Ă  la lumiĂšre du climat rĂ©gnant au sein du service, au lendemain du long week-end de Toussaint. Comme Ă  chaque fois depuis 1958, les officiers de renseignement, personnels militaires et civils, s’attendirent Ă  une nouvelle purge. Leroy devint bientĂŽt la victime expiatoire idĂ©ale. Lui-mĂȘme chercha vainement Ă  se dĂ©fausser sur ses subordonnĂ©s, rĂ©putĂ©s proches de l’OAS, comme Marcel ChaussĂ©e Marc Desormes. Cette solution Ă  courte vue s’imposa en raison des Ă©lections prĂ©sidentielles qui allaient se dĂ©rouler, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, prĂ©sident sortant n’ayant pas encore annoncĂ© s’il se reprĂ©sentait. Un scandale impliquant la police, et Ă  travers elle l’Etat, ne pouvait ĂȘtre que dĂ©sastreux pour sa réélection. Qui plus est, ce coup de projecteur sur le service de renseignement permettrait de faire le mĂ©nage. D’une part en Ă©liminant la tendance pro-OAS qui rendait cette administration particuliĂšre difficilement commandable depuis 1961. D’autre part en rĂ©affectant administrativement le service. Ces grandes dĂ©cisions furent repoussĂ©es Ă  aprĂšs les Ă©lections, tant il Ă©tait clair que le gĂ©nĂ©ral de Gaulle fĂ»t réélu. Le 18 janvier 1966, Leroy fut suspendu de ses fonctions; son arrestation et sa mise sous Ă©crou intervint le 10 fĂ©vrier suivant. Le lendemain, le Conseil des ministres retira le SDECE Ă  l’autoritĂ© du Premier ministre pour la confier au ministre des ArmĂ©es. Le gĂ©nĂ©ral Jacquier fut admis Ă  faire valoir ses droits Ă  la retraite. Bertrand resta en place encore quatre ans. Le 10 novembre 1970, suite au soupçon d’ĂȘtre un agent de l’Est», il fut remplacĂ© furtivement un an par le colonel Richard. Le service VII fut supprimĂ©, son personnel et ses fonctions opĂ©rationnelles rĂ©parties entre les autres services, notamment Action. Pour sa part dĂ©possĂ©dĂ© du SDECE, le Premier ministre Georges Pompidou nota que les chefs de service ne [semblaient] pas avoir couvert le moins du monde leurs subordonnĂ©s; ni le prĂ©fet de Police Papon, ni le gĂ©nĂ©ral Jacquier qui n’étaient pas au courant eux-mĂȘmes». Toutefois, il pointa l’absence de coopĂ©ration entre les services. Les polices [72] se dĂ©testaient ensemble elles dĂ©test[aient] les services spĂ©ciaux, et ce monde dĂ©testaient la justice» [73]. En IsraĂ«l Ă©galement, la rĂ©vĂ©lation de la disparition de Ben Barka tourna Ă  l’affaire politique. Les quelques personnes qui connaissaient l’implication du Mossad pensĂšrent d’abord pouvoir l’éviter. Au fond, le service n’avait offert qu’une assistance technique minimale», selon un tĂ©lĂ©gramme envoyĂ© de la station parisienne du Mossad Ă  Amit. Le 5 novembre, ce dernier put dire au Premier ministre Eshkol que les Marocains avaient tuĂ© Ben Barka. IsraĂ«l n’avait aucune connexion physique Ă  l’acte en lui-mĂȘme.» Seulement, cette vision ne fut qu’une description partielle, voir Ă©vasive, des Ă©vĂšnements. Pour Amit, La situation Ă©tait satisfaisante 
 Si des erreurs [avaient] Ă©tĂ© faites ici et lĂ , elles n’étaient pas dus Ă  l’inattention, mais Ă  l’absence de moyen de prĂ©dire ce qui se passerait. Les gens sur le terrain, qui avaient travaillĂ© sous la pression du temps et dans les circonstances les plus difficiles, firent quelques erreurs, et je prends toute la responsabilitĂ© sur moi. MalgrĂ© les erreurs, nous sommes encore dans les limites de sĂ©curitĂ© que nous nous sommes fixĂ©s.» Mais Amit oubliait l’histoire interne de son service. Se dressa contre lui son prĂ©dĂ©cesseur, Isser Harel, connu comme le pĂšre du renseignement israĂ©lien», et Ă  ce titre se croyant dĂ©tenteur de droit sur le Mossad. Surtout, il avait Ă©tĂ© forcĂ© de quitter son poste suite Ă  un diffĂ©rend avec David Ben Gourion. Consultant pour les affaires de renseignement d’Eshkol, il n’attendait qu’un faux pas d’Amit pour montrer que son successeur n’était pas digne de ses fonctions. La mĂ©diatisation internationale de la disparition de Ben Barka en Ă©tait une et il entendait s’en saisir. Mais, contrairement Ă  ce qui se passa Ă  Paris, le Premier ministre soutint son directeur du service de renseignement. Harel ne dĂ©missionna qu’en juin 1966, suivit par son plus grand alliĂ© Ă  l’intĂ©rieur du Mossad, l’artisan de la liaison avec le Maroc, Yaagov Caroz [74]. Aigri par la tournure des Ă©vĂ©nements, il confia Ă  Maxime Ghilan et Schmuel Mohr, tous deux journalistes Ă  Bul Cible, un magazine semi-pornographique, une documentation prĂ©sentant l’apport technique du Mossad appartement de repli, passeports, matĂ©riel de maquillage, fausses plaques, poison, mais taisant l’opĂ©ration de manipulation, mĂȘme si l’implication d’Arthur Cohn Ă©tait mentionnĂ©e. L’auditeur militaire israĂ©lien fit saisir le numĂ©ro du 11 dĂ©cembre 1966 de Bul, mais cinq cents exemplaires avaient dĂ©jĂ  quittĂ© le pays. L’article Des israĂ©liens dans l’affaire Ben Barka» fut publiĂ©e dans The New York Times du 19 fĂ©vrier 1967, et repris dans Le Mondeet France Soir du 22 fĂ©vrier suivant. L’opĂ©ration d’intoxication» toucha Ă©galement, dĂšs le 2 novembre 1965 [75], la CIA qui, comme le SDECE, n’avait rien Ă  voir dans ces Ă©vĂ©nements. Il n’était toujours pas connu au juste de quoi il en retourne exactement, et nous ne voulons pas y ĂȘtre mĂȘlĂ©s» fut la rĂ©ponse que le service amĂ©ricain entendit faire passer par le biais du dĂ©partement d’Etat [76]. Mais le dĂ©sordre qui toucha ces services de renseignement fut aussi l’occasion pour les services de l’Est, guerre froide obligeait, d’exploiter les difficultĂ©s de la partie adverse. DĂšs le 12 novembre 1965, le StB dĂ©cida de lancer une OpĂ©ration DĂ©part dont les objectifs Ă©taient d’attirer les soupçons sur le gouvernement amĂ©ricain et la CIA, pour faire croire qu’ils Ă©taient les organisateurs directs du rapt, tout en dĂ©nonçant d’une part pour compromettre autant que possible la police, les services de renseignement français et Charles de Gaulle, et d’autre part Hassan II, Oufkir, Dlimi, les cadres du rĂ©gime, tous prĂ©sentĂ©s comme des larbins actifs de l’impĂ©rialisme» ou des agents de l’espionnage amĂ©ricain. En France, un journaliste du Canard enchaĂźnĂ© Pipa contribua Ă  l’opĂ©ration de dĂ©stabilisation du StB [77]. Bien que du point de vue marocain l’opĂ©ration fut un ratage total, ni le ministre de l’IntĂ©rieur, ni le directeur-adjoint de la SĂ»retĂ© nationale, ni le chef du CAB1 ne furent ennuyĂ©s par l’enquĂȘte judiciaire qui se dĂ©roulait en France. DĂšs le 3 novembre, l’ambassadeur marocain Ă  Paris, Moulay Ali, fut remplacĂ© par Laghzaoui. Hassan II optait pour le conflit avec Charles de Gaulle. Quant aux truands, ils furent placĂ©s sous surveillance du CAB1. Les inculpations d’Oufkir et de Dlimi restĂšrent non seulement lettre morte, mais le ministre de l’IntĂ©rieur devint l’enjeu des rapports diplomatiques [78] entre les deux pays pour quinze ans. Lorsque le procĂšs des protagonistes français dĂ©buta le 5 septembre 1966, le souverain marocain tenta une derniĂšre manƓuvre dilatoire le 19 octobre, le commandant Dlimi se prĂ©senta au palais de justice et se constitua prisonnier. Cette initiative personnelle» lui valut cent vingt jours d’arrĂȘt de rigueur et une promotion au grade de lieutenant-colonel. Interrompu le temps de la nouvelle instruction, le procĂšs reprit le 17 avril 1967. Le 5 juin, Dlimi fut blanchi par la cour d’assise de Paris, tandis qu’Oufkir et les truands furent pour leur part condamnĂ©s par dĂ©faut Ă  la rĂ©clusion Ă  perpĂ©tuitĂ©. Antoine Lopez et Louis Souchon Ă©copĂšrent de six et huit ans de rĂ©clusion. Leroy fut libĂ©rĂ© mais sa carriĂšre dans le renseignement Ă©tait finie. Quant Ă  Oufkir, son aura grandit dans la population autant que son Ă©toile pĂąlit aux yeux de son souverain. Il sombra dans la boisson et finit par tenter de renverser Hassan II. Il fut exĂ©cutĂ© le 16 aoĂ»t 1972. Quelques heures plus tard, les truands furent Ă©liminĂ©s. Dlimi mourut dans un accident le 22 janvier 1983. Ainsi s’acheva, du point de vue du renseignement, l’affaire Ben Barka. GĂ©rald Arboit – Mai 2015 RÉFÉRENCES – Jean-Paul Marec, La tĂ©nĂ©breuse affaire Ben Barka. Les grandes affaires de ce temps, Paris, Les Presses noires, 1966; François Caviglioli, Ben Barka chez les juges, Paris, La Table ronde de Combat, 1967; Roger Muratet, On a tuĂ© Ben Barka, Paris, Plon, 1967; Daniel GuĂ©rin, Les assassins de Ben Barka, dix ans d’enquĂȘte, Paris, Guy Gauthier, 1975 et Ben Barka, ses assassins, Paris, Syllepse & PĂ©riscope, 1991; Bernard Violet, L’affaire Ben Barka, Paris, Fayard, 1991; RenĂ© Gallissot, Jacques Kergoat dir., Medhi Ben Barka. De l’indĂ©pendance marocaine Ă  la Tricontinentale, Paris, Kerthala/Institut Maghreb-Europe, 1997; Zakya Daoud, MaĂąti Monjib, Ben Barka une vie une mort, Paris, Michalon, 2000; Maurice Buttin, Ben Barka, Hassan II, De Gaulle, ce que je sais d’eux, Paris, Karthala, 2010; Mohamed Souhaili, L’Affaire Ben Barka et ses VĂ©ritĂ©s, Paris, La Procure, 2012
2 – Archives de la PrĂ©fecture de Police de Paris, E/A 1390 articles de presse et HB3 1-9, Renseignements gĂ©nĂ©raux 1965-1967*; Archives nationales, Pierrefitte, 19870623/41-42, dossier de la Section des Ă©trangers et des minoritĂ©s des Renseignements gĂ©nĂ©raux*, 2003327/2, enquĂȘte judiciaire 1965-1967, 19920427/42-44, dossier de la Direction gĂ©nĂ©rale de la Police nationale 1965-1967; Documents diplomatiques français [DDF], 1965-II, 1966-I et 1966-II, Paris/Bruxelles, MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres/Peter Lang, 2004 et 2006; Roger Faligot, Pascal Krop RFPK, La Piscine. Les services secrets français 1944-1984, Paris, Seuil, 1985, p. 390-405; Pascal Krop PK, Les secrets de l’espionnage français de 1870 Ă  nos jours, Paris, LattĂšs, 1993, p. 798-821 dans les deux cas, il s’agit de documents provenant du dossier de Marcel Le Roy, colonel du SDECE contraint de dĂ©missionner suite Ă  l’Affaire.3 – FOIA CIA et David S. Patterson, Nina Davis Howland Dir., Foreign Relations of the United States, 1964-1968, XXIV, Africa [FRUS], Washington, United States Government Printing Office, – Service historique de la DĂ©fense, DĂ©partement de l’armĂ©e de Terre, Vincennes, 6 Q 32/ – Ignace Dalle, Les trois rois. La monarchie marocaine de l’indĂ©pendance Ă  nos jours, Paris, Fayard, 2004, p. – Juris-classeur marocain, Paris, Editions techniques, 1972, p. – Maurice Buttin, op. cit., p. – GĂ©rald Arboit, Des services secrets pour le France. Du dĂ©pĂŽt de la Guerre Ă  la DGSE 1856-2013, Paris, CNRS Editions, 2014, p. – Stephen Smith, Oufkir. Un destin marocain, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1999, p. – Bureau central des archives administratives militaires, Pau, – CitĂ© par Ignace Dalle, op. cit..12 – Roger Muratet, op. cit., p. – CitĂ© par Ignace Dalle, op. cit., p. – Dlimi Ă©tait Ă  Pau Ă  l’automne 1956, comme adjoint au commandant de la 1re Compagnie de parachutistes marocains Ă  l’instruction [Jamila Abid-IsmaĂŻl, Calvaire conjugal, Casablanca, Eddif, 2007, p. 53].15 – Avec les prĂ©cautions d’usage relatif Ă  tout travail journalistique et Ă©ludant les effets sur les forces de sĂ©curitĂ© marocaines, cf. Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort. L’Ecole française, Paris, la DĂ©couverte, – Maurice Buttin, op. cit., p. 72 ; GĂ©rald Arboit, op. cit., p. 278-279 ; Raymond Aubrac, OĂč la mĂ©moire s’attarde, Paris, Odile Jacob, 1996, p. – Philippe Bernert, SDECE Service 7. L’extraordinaire histoire du colonel Le Roy-Finville et des clandestins, Paris, Presses de la CitĂ©, 1980, p. 89, – FOIA CIA, 51966ec6993294098d509ff5, note de criblage, 19 mars 1963 ; 51966ec6993294098d509ff5, Ugo Antonio Emanuele Dadone Desdemone, “colloquio Mediterraneo” Firenze 3/6 octobre 1958 », p. – Yigal Bin-Nun, La quĂȘte d’un compromis pour l’évacuation des Juifs du Maroc», PardĂšs, n° 34, 2003/1, p. – Archives de l’Etat d’IsraĂ«l AEI, JĂ©rusalem, MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, 2525/9, Easterman Ă  Goldmann, 1er juillet 1957; 4317/10/II, tĂ©lĂ©gr. Shneurson suite Ă  sa conversation avec Easterman, 19 janvier 1958; 4318/10/II, Easterman Ă  Laghzaoui, 26 novembre 1958. Cf. Yigal Bin-Nun, The contribution of World Jewish Organizations to the Establishment of Rights for Jews in Morocco 1956-1961», Journal of Jewish Modern Studies, n° 9/2,2010, p. – Ibid., 4317/10/II, Levinsky lors d’une rencontre d’agents du Mossad Ă  Paris, 7 novembre – Ibid., 4319/4/1, rapport de Chouraqui, Chouraqui Ă  Castel et Gazit Ă  Castel, 24 mars 1960. Cf. Yigal Bin-Nun, Chouraqui diplomate. DĂ©buts des relations secrĂštes entre le Maroc et IsraĂ«l», Perspectives, Revue de l’UniversitĂ© hĂ©braĂŻque de JĂ©rusalem, n° 15, 2008, p. – Archives de l’Úƙad pro zahraničnĂ­ Styky a Informace AÚZSI, Prague, 43802-20, rapport de Mičke, 1eravril – AEI, op. cit., 4319/4/2, Caroz Ă  Gazit, 3 avril 1960 ; 2052/84/2, Verad Ă  Maroz, 13 juillet – AÚZSI, op. cit., ČermĂĄk, 25 fĂ©vrier – Ibid., Rezidentura Rabat, 23 mai – Ignace Dalle, op. cit., p. – AÚZSI, op. cit., Rezidentura Rabat, 23 octobre – Petr ZĂ­dek, Karel Sieber, Československo a BlĂ­zkĂœ vĂœchod v letech 1948-1989 [La TchĂ©coslovaquie et le Moyen-Orient, 1948-1989], Prague, Ústav mezinĂĄrodnĂ­ch vztahĆŻ, 2009, p. – Medhi Ben Barka, Ecrits politiques 1957-1965, Paris, Syllepse, 1999, p. – Ian Black, Benny Morris, Israel’s Secret Wars. A History of Israel’s Intelligence Services, New-York, Grove Press, 1992, p. 179 ; Yigal Bin-Nun, La quĂȘte d’un compromise
, op. cit., p. – Stephen Smith, op. cit., p. – Raouf Oufkir, Les invitĂ©s, Vingt ans dans les prisons du Roi, Paris, Flammarion/J’ai lu, 2005, p. 370-373, citant Y. Bin-Nun, Les relations secrĂštes entre le Maroc et IsraĂ«l, 1955-1967, manuscrit et cycle de confĂ©rences au Centre Communautaire de Paris, 2004; Yigal Bin-Nun, Les agents du Mossad et la mort de Mehdi Ben Barka», La Tribune juive, 1er avril – Cf. Karen Farsoun, Jim Paul, War in the Sahara 1963», Middle East Research and Information Project, n°45, mars 1976, ; Piero Gleijeses, Cuba’s First Venture in Africa Algeria, 1961-1965», Journal of Latin American Studies, vol. 28, n° 1, fĂ©vrier 1996, – Michel Bar Zohar, Nissim Mishal, Mossad les grandes opĂ©rations, Paris, Plon, 2012, p. 178-179 et Ronen Bergman, Shlomo Nakdimon, The Ghosts of Saint-Germain Forest», Yediot Aharonot, 23 mars – Ahmed Boukhari, Raisons d’Etats. Tout sur l’affaire Ben Barka et d’autres crimes politiques au Maroc, Casablanca, MaghrĂ©bines, 2005, p. 89 [ce livre, bourrĂ© d’affabulations, doit ĂȘtre maniĂ© avec prĂ©cautions, malgrĂ© des Ă©lĂ©ments issus des permanenciers du CAB1 toujours classifiĂ©s].37 – Ephraim Kahara, Mossad-CIA Cooperation», International Journal of Intelligence and Counterintelligence, vol. 14, n° 3, 2001, p. – Yigal Bin-Nun, La nĂ©gociation de l’évacuation en masse des Juifs du Maroc», Shmuel Trigano dir.,La fin du JudaĂŻsme en terres d’Islam, Paris, DenoĂ«l, 2009, p. – Muhammad Hassanein Haykal, ÙƒÙ„Ű§Ù… في Ű§Ù„ŰłÙŠŰ§ŰłŰ© Propos politiques, Le Caire, Al-Misriyya linarch, 2001, citĂ© par Abdelhadi Boutaleb, Un demi siĂšcle dans les arcanes du pouvoir, Rabat, Az-Zamen, 2002, p. – Il n’a produit que deux documentaires, Le ciel et la boue 1961 et Paris secret 1965.41 – Zakya Daoud, MaĂąti Monjib, op. cit., p. – Ronen Bergman, Shlomo Nakdimon, op. cit..43 – CitĂ©e par Maurice Buttin, op. cit., p. – Ahmed Boukhari, op. cit., p. – Maurice Grimaud, Je ne suis pas nĂ© en mai 1968. Souvenirs et carnets 1934-1992, Paris, Tallandier, 2007, p. – Roger Muratet, op. cit., p. – Cf. les propos d’Ali Benjelloun, in DDF, 1966-1, Beaumarchais, 20 aoĂ»t – PiĂšce dĂ©classifiĂ©e par la DGSE le 12 novembre 2004, citĂ©e par Maurice Buttin, op. cit., p. – Philippe Bernert, op. cit., p. – Roger Muratet, op. cit., p. – PK, p. 798-800, Compte rendu de voyage effectuĂ© du 8 au 10 mai 1965 », annexĂ© Ă  la note VII/102/010/100 du 17 mai 1965 de Leroy Ă  Richard. Note VII/1912/R du 22 septembre 1965 de Leroy Ă  Bertrand non publiĂ©e reprise dans RFPK, p. 391-393, note 5140/DG/CAB du 22 dĂ©cembre 1965 de Jacquier Ă  Zollinger ; Ibid., p. 395-397, Leroy Ă  Bertrand, sd [3 novembre 1965].52 – Roger Muratet, op. cit., p. – Philippe Bernert, op. cit., p. – World’s Press News and Advertisers’ Review, 18 juin 1965, p. 14 ; Roger Muratet, op. cit., p. – Bernard Violet, op. cit., p. – Zakya Daoud, MaĂąti Monjib, op. cit., p. – Maurice Buttin, op. cit., p. 239, – Note VII/1912/R, op. cit..59 – Lucien AimĂ© Blanc, L’indic et le commissaire, Paris, Plon, 2006, p. – Philippe Bernert, op. cit., p. – Ibid., p. 350-352 ; Ronen Bergman, Shlomo Nakdimon, op. cit. ; Yigal Bin-Nun, Les agents du Mossad et la mort de Mehdi Ben Barka », La Tribune juive, 1er avril – DDF, 1965-II, tĂ©legr. N° 3671, 31 octobre – RFPK, p. 395-397, et PK, p. 807-809, Leroy Ă  Bertrand, – Archives privĂ©es, M. ChaussĂ©e-Desormes, 13 fĂ©vrier – Philippe Bernert, op. cit., p. 350, – The National Archives, Kew TNA, Foreign Office, 371/184006, James Ă  – Philippe Bernert, op. cit., p. 368, RFPK, p. 398, et PK, p. 801, Bertrand Ă  Leroy, 3 novembre – TNA, op. cit..69 – Ibid., 16 novembre – FOIA CIA, sĂ©rie – Maurice Buttin, op. cit., – Police judiciaire, DST, RG, PrĂ©fecture de Police de – Alain Peyrefitte, op. cit., p. – Ronen Bergman, Shlomo Nakdimon, op. cit. ; Ian Black, Benny Morris, op. cit., p. – FOIA CIA, – FRUS, p. 179, McCluskey Ă  Ball, 25 janvier et Rusk Ă  Johnson, 12 fĂ©vrier – AÚZSI, 43802-100. Si vous avez trouvĂ© une coquille ou une typo, veuillez nous en informer en sĂ©lectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + EntrĂ©e . Cette fonctionnalitĂ© est disponible uniquement sur un ordinateur.

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NotrerĂ©ponse : Bonjour, Il n’y a aucune incidence sur les probabilitĂ©s de gagner, mais il y en a une sur la valeur du lot. Le jeu paiera plus si la mise est plus Ă©levĂ©e. Un jeu peut par ailleurs nĂ©cessiter une mise minimale pour avoir accĂšs Ă  un

1. Contexte3 3 Cette Ă©tude est rĂ©alisĂ©e avec l’appui de l’AUF Projet Restice 2008-2010. 4 Charte nationale d’éducation et de formation [ 1La rĂ©forme de l’enseignement universitaire4 au Maroc, introduite en 2003, et le programme d’urgence initiĂ© en 2009 ont, tous les deux, mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© de recentrer l’acte d’enseignement sur l’apprenant, sur les compĂ©tences Ă  acquĂ©rir par ce dernier et sur l’intĂ©gration progressive des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement. Mais leur opĂ©rationnalisation n’a pas tenu compte des spĂ©cificitĂ©s du contexte, ni du vĂ©cu des apprenants et des enseignants, ni de leurs reprĂ©sentations. 2Les enseignants des universitĂ©s marocaines continuent, dans leur majoritĂ©, Ă  se reprĂ©senter l’universitĂ© comme un espace rĂ©servĂ© exclusivement Ă  la transmission des savoirs. L’instance de l’étudiant semble n’avoir d’existence Ă  leurs yeux qu’en fonction de ce rapport triangulaire entre enseignant, savoir et Ă©tudiant. La fonction d’apprentissage n’est pas encore reconnue, et celle de l’apprenant non plus. 3Cette situation rĂšgne dans une universitĂ© qui accuse un retard important par rapport aux modes de communication quotidienne marquĂ©s par l’usage Ă  grande Ă©chelle des technologies de l’information et de la communication. Ce retard ne concerne pas le niveau des Ă©quipements ou de l’encadrement technique, mais il se rapporte essentiellement Ă  l’appropriation pĂ©dagogique de ces technologies et Ă  leur adoption comme vecteur de formation et d’accĂšs aux savoirs pour les Ă©tudiants. 4Une sĂ©rie de recherches menĂ©es, ces derniĂšres annĂ©es, sur l’utilisation des TIC dans l’universitĂ© marocaine a montrĂ© d’une part, que si 83 % des Ă©tudiants interrogĂ©s ont dĂ©jĂ  fait usage de ces technologies Ă  des fins de divertissement et/ou de communication interpersonnelle, ils les ont rarement utilisĂ©es comme outil d’apprentissage. D’autre part, les pratiques pĂ©dagogiques Ă  l’universitĂ© ne tiennent pas encore compte de cette situation ni de l’évolution des usages sociaux des TIC. Comme pour toute innovation et surtout dans un milieu universitaire, nous pensons qu’il s’agit d’un problĂšme de reprĂ©sentations et d’appropriation de ces technologies par les diffĂ©rents acteurs, en premier lieu les Ă©tudiants. 5Pour accompagner les rĂ©formes engagĂ©es au niveau de l’enseignement supĂ©rieur, crĂ©er une nouvelle dynamique et amener les Ă©tudiants Ă  s’approprier les TIC comme outil d’apprentissage, il Ă©tait nĂ©cessaire d’articuler les pratiques des enseignants avec les espaces et outils technologiques les plus porteurs de sens pour les apprenants. Ceci passe par un changement des reprĂ©sentations des acteurs de l’enseignement supĂ©rieur et des pratiques pĂ©dagogiques. 6Pour y contribuer, nous avons menĂ© une expĂ©rience d’intĂ©gration des TIC en formation au sein des universitĂ©s d’Oujda et de MeknĂšs. Notre souci principal Ă©tait d’Ɠuvrer pour Ă©tablir une certaine continuitĂ© entre le vĂ©cu des apprenants et l’universitĂ©, et arriver, ainsi, Ă  modifier les reprĂ©sentations des acteurs quant Ă  l’usage des TIC dans le contexte Ă©ducatif. 7Cette initiative avait pour but aussi d’ouvrir un dĂ©bat sur les reprĂ©sentations et attitudes quant aux rĂŽles des diffĂ©rents acteurs et des outils mis en Ɠuvre au sein de l’universitĂ©. Il s’agissait, en d’autres termes, d’amener les enseignants et les responsables Ă  s’interroger sur l’usage et l’appropriation pĂ©dagogique des TIC dans l’enseignement supĂ©rieur. En effet, l’introduction des TIC en formation et en Ă©ducation pourrait assurer le rĂŽle de vecteur d’innovation, de modernisation des systĂšmes Ă©ducatifs et du dĂ©veloppement humain et durable du Maroc et des pays du sud en gĂ©nĂ©ral. 8Pour mettre en Ă©vidence le bien-fondĂ© de cette hypothĂšse, nous avons soumis Ă  l’observation une sĂ©rie de modules de formation conçus selon une modalitĂ© hybride, de niveaux Licence et Master. 9Ce travail prend sens par rapport Ă  cette situation. Il porte sur l’analyse d’une expĂ©rience d’utilisation des plateformes dans l’enseignement supĂ©rieur. L’accent est mis sur les effets et les indices d’appropriation de ces outils technologiques par les Ă©tudiants. L’utilisation d’une plateforme comme espace d’apprentissage dans trois formations de l’universitĂ© d’Oujda et de celle de MeknĂšs, intervient dans ce contexte. Cette initiative avait une double visĂ©e initier les acteurs de l’enseignement supĂ©rieur Ă  une nouvelle perception et Ă  de nouvelles fonctions de l’outil technologique, et dĂ©velopper une pĂ©dagogie active appropriĂ©e Ă  ce contexte. 10Dans cette Ă©tude exploratoire, nous ne procĂ©derons pas Ă  une analyse systĂ©matique de ces formations. Nous nous limiterons simplement Ă  une sĂ©rie d’observations et d’hypothĂšses relatives aux perceptions et appropriations de la plateforme par les Ă©tudiants. 2. ExpĂ©rimentation 11L’expĂ©rience soumise Ă  l’analyse a impliquĂ© trois groupes d’étudiants, et concernĂ© deux niveaux de formation en utilisant la plateforme Univ-R CT deux formations du niveau Master 2006-2009 DESA en linguistique appliquĂ©e et TIC Groupe I constituĂ© de 20 Ă©tudiants. Master en Didactique et communication 2006-2010 Groupe II qui comprend 16 Ă©tudiants ; une formation du niveau licence licence professionnelle en management du tourisme » 2006-2008 Groupe III composĂ© de 28 Ă©tudiants. 12AprĂšs une mise Ă  niveau technique consistant Ă  initier les apprenants Ă  l’informatique de base et Ă  l’usage des diffĂ©rents outils de la plateforme, nous sommes passĂ©s Ă  la phase de l’utilisation pĂ©dagogique en expĂ©rimentant trois modules relevant de la formation initiale. Nous avons optĂ© pour le prĂ©sentiel enrichi ou le mode hybride Charlier, Deschryver & Peraya, 2006 en articulant des activitĂ©s prĂ©vues Ă  distance au travail rĂ©alisĂ© en prĂ©sentiel, en tenant compte des spĂ©cificitĂ©s des Ă©tudiants, de leurs modes d’apprendre et du contexte d’insertion de la formation. Bien que le changement soit important aussi bien pour l’apprenant que pour l’enseignant, ce mode n’est pas en totale rupture avec les pratiques pĂ©dagogiques en vigueur. Il permet, dans un souci d’innovation, d’articuler les activitĂ©s pĂ©dagogiques en mode asynchrone et les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es en mode synchrone Ă  travers les sĂ©ances de cours assurĂ©es en prĂ©sentiel de maniĂšre complĂ©mentaire Garrison & Kanuka, 2004. 13Pour mener Ă  bien cette premiĂšre expĂ©rience d’intĂ©gration des TIC Ă  la formation universitaire dans les universitĂ©s d’Oujda et de MeknĂšs, nous avons procĂ©dĂ© en 4 Ă©tapes Formation des enseignants 14Deux ateliers de formation de trois jours chacun, ont Ă©tĂ© organisĂ©s au profit d’un groupe de 14 enseignants. La formation a portĂ© sur la valeur ajoutĂ©e des TIC en formation universitaire, les Ă©tapes de dĂ©veloppement et d’utilisation d’un cours en ligne, les mĂ©thodes pĂ©dagogiques actives intĂ©grant les TIC et d’autres aspects de lintĂ©gration des TIC en milieu universitaire. Dans le cadre de ces ateliers, les enseignants ont Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  s’exercer en structurant et en implĂ©mentant une partie de leur cours sur la plateforme. PrĂ©paration des modules 15Trois modules ont Ă©tĂ© choisis Ă  l’initiative des enseignants voulant expĂ©rimenter in vivo l’utilisation d’une plateforme comme espace de formation et d’apprentissage. Ces enseignants ont pris en charge eux-mĂȘmes la structuration et l’implĂ©mentation de leurs cours et des exercices sur la plateforme. Prise en main 16AprĂšs inscription des Ă©tudiants des trois groupes un groupe par module sur la plateforme et constitution des Ă©quipes, les Ă©tudiants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs sĂ©ances de deux heures chacune, de prise en main de la plateforme et de l’explicitation des consignes du travail individuel et collaboratif Ă  distance huit sĂ©ances pour le groupe I et deux sĂ©ances pour les groupes II et III. A noter que les consignes de travail Ă©taient dĂ©posĂ©es dans l’espace rĂ©servĂ© Ă  chaque Ă©quipe constituĂ©e de quatre Ă©tudiants et explicitĂ©es lors de la sĂ©ance de dĂ©marrage de l’expĂ©rience. Organisation de la formation 17La formation a durĂ© trois mois et a Ă©tĂ© planifiĂ©e avec des diffĂ©rences importantes entre le Groupe I et les deux autres groupes. Le Groupe I avait droit Ă  une seule sĂ©ance mensuelle en prĂ©sentiel de deux heures. Le reste des activitĂ©s s’est fait Ă  distance. Les groupes II et III ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une sĂ©ance hebdomadaire de deux heures de cours, soit 4 sĂ©ances par mois. 18Du point de vue de l’encadrement, les enseignants impliquĂ©s dans l’expĂ©rience ont adoptĂ© un mode d’accompagnement rĂ©actif dans la mesure oĂč aucune sĂ©ance de tutorat n’a Ă©tĂ© programmĂ©e. Ils ont prĂ©fĂ©rĂ© rĂ©pondre aux sollicitations des Ă©tudiants. Les trois groupes d’étudiants avaient reçu les mĂȘmes consignes relatives Ă  l’utilisation des outils de la plateforme. Comme les Ă©tudiants impliquĂ©s dans ces formations n’avaient aucune expĂ©rience dans le travail collaboratif, nous avons constituĂ© les Ă©quipes sur la base de leurs affinitĂ©s personnelles. Le but est d’assurer les meilleures chances de rĂ©ussite au travail collaboratif qui demeure la valeur ajoutĂ©e la plus importante de l’utilisation d’une plateforme de formation. 3. Cadre thĂ©orique et mĂ©thodologique 19Compte tenu de la complexitĂ© de la situation et des faits analysĂ©s, nous avons optĂ© pour une approche plurielle traitant les rĂ©alitĂ©s analysĂ©es selon trois points de vue complĂ©mentaires 5 Cette approche est inspirĂ©e de l’analyse catĂ©gorielle et des modes d’infĂ©rence dĂ©veloppĂ©s par C. S ... une perspective dĂ©ductive mettant en Ɠuvre les acquis de la recherche en technologies Ă©ducatives5 ; une perspective inductive qui permet de donner du sens aux donnĂ©es recueillies en fonction du contexte et du cadre conceptuel mobilisĂ© dans cette Ă©tude ; une perspective dite abductive Balat, 1992 qui permet d’émettre des hypothĂšses explicatives des situations qui paraissent prĂ©senter un Ă©cart par rapport aux normes et aux pratiques habituelles. 6 L’appropriation est un procĂšs, elle est l’acte de se constituer un soi
Quel que soit le type d'u ... 20Cette recherche s’inscrit dans le cadre des Ă©tudes axĂ©es sur les usages des TIC, dĂ©terminĂ©s par les reprĂ©sentations et comportements des usagers Breton & Proulx, 2002, et met l’accent sur les effets de l’appropriation6 des outils mis en Ɠuvre. Ce choix thĂ©orique donne une place importante aux approches qualitatives Ă  travers la mĂ©thode de l’entretien semi-directif qui permet de faire Ă©merger les motivations, les valeurs et les reprĂ©sentations des acteurs reconnus comme position de rĂ©fĂ©rence. Analyser les usages et les phĂ©nomĂšnes d’appropriation d’une plateforme d’enseignement Ă  distance, c’est mettre en Ă©vidence ce que les apprenants font des outils de la plateforme dans leur processus d’apprentissage 21Pour le recueil des donnĂ©es analysĂ©es dans cette Ă©tude, nous avons eu recours Ă  deux outils complĂ©mentaires. D’abord les donnĂ©es de l’archive et les traces des activitĂ©s d’apprentissage sur la plateforme. Il s’agit surtout des statistiques sur les connexions, l’historique des discussions, des activitĂ©s d’apprentissage et des actions des Ă©tudiants et des enseignants sur la plateforme. Ensuite des entretiens semi-directifs avec les Ă©tudiants pour obtenir des informations complĂ©mentaires et comprendre certains faits, situations et attitudes relatifs Ă  l’expĂ©rience. 22Se pose alors la question du positionnement du chercheur par rapport aux faits et aux sujets observĂ©s. Certes, la scientificitĂ© est souvent associĂ©e dans une vision positiviste Ă  l’objectivitĂ© qu’assure le rapport d’extĂ©rioritĂ© adoptĂ© par le chercheur, et Ă  l’outillage mĂ©thodologique et scientifique qui balisent les frontiĂšres entre le sujet-chercheur et les sujets de l’observation. 23Dans le cas Ă©tudiĂ© ici, l’association de la formation Ă  la recherche nĂ©cessite une implication plus ou moins directe du chercheur-formateur Ă  travers le contact Ă  distance et en prĂ©sentiel avec les Ă©tudiants, Ă  travers les choix opĂ©rĂ©s au niveau conceptuel et mĂ©thodologique, et Ă  travers le processus de collecte des donnĂ©es et de l’analyse des rĂ©sultats. Pour en attĂ©nuer les effets subjectifs, l’implication du chercheur est encadrĂ©e par l’usage d’outils permettant de recueillir des donnĂ©es objectives tout en Ă©tant impliquĂ©s dans l’expĂ©rience comme acteur de formation, en vue d’avoir un regard de l’intĂ©rieur sur les faits Ă©tudiĂ©s. 4. RĂ©sultats 24L’observation des donnĂ©es recueillies permet d’avancer les constats suivants 25En partant du nombre de connexions, de frĂ©quence d’accĂšs et d’actions rĂ©alisĂ©es sur la plateforme, nous remarquons que le groupe I manifeste un plus grand intĂ©rĂȘt pour l’utilisation de la plateforme en Ă©tant plus prĂ©sent sur la plateforme. L’implication des deux autres groupes est moins importante. Les Ă©tudiants des deux derniers groupes se sont limitĂ©s Ă  la phase de dĂ©couverte avec un nombre limitĂ© de connexions. 26Du point de vue de l’intensitĂ© de l’activitĂ© d’apprentissage sur la plateforme, les Ă©tudiants du groupe I arrivent en tĂȘte avec une moyenne de 20 connexions par Ă©tudiant par mois contre 14 connexions pour le groupe II et une moyenne de 2 connexions pour le groupe III. La majoritĂ© des Ă©tudiants de ce dernier groupe semble accĂ©der Ă  la plateforme plus par curiositĂ© que pour apprendre. 27En termes de catĂ©gories, les Ă©tudiants ayant utilisĂ© le plus frĂ©quemment la plateforme pour rĂ©aliser leurs tĂąches ou communiquer avec leurs pairs sont ceux qui avaient des difficultĂ©s Ă  ĂȘtre prĂ©sents sur le campus universitaire. La plateforme a permis, dans ce cas, Ă  vaincre la distance qui sĂ©pare les Ă©tudiants des espaces instituĂ©s de transmission et de production des savoirs. 7 Ceci n’est pas une exception, cette observation confirme la forte prĂ©sence des filles dans les Ă©co ... 28Du point de vue du genre, les filles7 sont plus nombreuses Ă  se connecter et Ă  manifester une plus grande motivation pour utiliser et s’approprier les diffĂ©rents outils de communication de la plateforme en vue d’appendre. Appropriation des outils de la plateforme 29En termes du type d’usages, la plateforme a Ă©tĂ© utilisĂ©e essentiellement comme outil et espace de communication avec l’enseignant. Les Ă©changes ont portĂ© sur les problĂšmes techniques rencontrĂ©s par les Ă©tudiants problĂšmes de connexion, accessibilitĂ© des outils, etc. ; les difficultĂ©s relatives aux consignes de travail ; les problĂšmes relationnels au sein du groupe ; les difficultĂ©s de comprĂ©hension relatives au contenu de la formation ; les dates de remise des travaux. 30Cette centration sur la relation enseignant/Ă©tudiants et les aspects transmissifs de la communication s’est faite au dĂ©triment du travail de collaboration et d’échange de productions au sein du groupe d’étudiants ayant participĂ© Ă  l’expĂ©rimentation. 31Quant Ă  l’activitĂ© des apprenants sur la plateforme, elle n’est pas de la mĂȘme intensitĂ© qu’on l’aurait souhaitĂ©. Mais, elle offre de nombreux indices permettant aux chercheurs de proposer une Ă©valuation plus ou moins objective de l’expĂ©rimentation des formations mises en ligne. Nous pourrions ainsi y relever l’absence de traces dans l’historique des rĂ©unions synchrones, comme indicateur des difficultĂ©s des apprenants Ă  communiquer entre eux, sur les questions relatives au cours et Ă  dĂ©velopper un travail collaboratif consĂ©quent ; les fonctions de dĂ©pĂŽt et de consultation ont Ă©tĂ© utilisĂ©es dans une certaine mesure, mais le versionnage et le commentaire des documents dans les espaces collectifs n’ont pas Ă©tĂ© exploitĂ©s comme prĂ©vu ; les espaces de dĂ©pĂŽt des travaux n’ont pas Ă©tĂ© utilisĂ©s pour la remise des travaux exigĂ©s par les enseignants. Les Ă©tudiants du groupe I ont envoyĂ© leurs travaux par e-mail, ceux du groupe II ont optĂ© pour la version papier, alors que les Ă©tudiants appartenant au groupe III ont remis leurs travaux sur CD-ROM ; la messagerie intĂ©grĂ©e Ă  la plateforme n’a pas Ă©tĂ© utilisĂ©e, non plus. Outils de communication et de collaboration 32En analysant les donnĂ©es de l’expĂ©rience du point de vue communicatif, il s’est avĂ©rĂ© que la communication verticale entre enseignants et Ă©tudiants a relativement bien fonctionnĂ©, en particulier pour les apprenants du groupe I. Ces derniers ont communiquĂ© avec l’enseignant grĂące Ă  la plateforme autour des consignes et des questions techniques en prenant l’initiative de solliciter l’enseignant autant que faire se peut. Par contre, la communication au sein du groupe II Ă©tait trĂšs limitĂ©e, mis Ă  part quelques mails Ă©changĂ©s par des Ă©tudiants qui habitaient Ă©loignĂ©s les uns des autres. 33Si la communication entre les membres du groupe I a portĂ© sur le contenu de la formation, les modalitĂ©s de rĂ©alisation de l’activitĂ© et sur le projet qui leur est demandĂ© Ă  rĂ©aliser, les apprenants des groupes II et III se sont limitĂ©s Ă  des questions techniques se rapportant aux problĂšmes de connexion, d’inscription ou d’accĂšs aux diffĂ©rents espaces de la plateforme. 34En ce qui concerne la communication synchrone, elle s’est limitĂ©e Ă  la messagerie instantanĂ©e qui avait pour objectif de supporter des Ă©changes en apartĂ© entre apprenant et enseignant et rarement entre apprenants. Aucune rĂ©union synchrone n’a eu lieu. Les Ă©tudiants interrogĂ©s justifient cette absence par 8 Selon une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e en 2008 auprĂšs des Ă©tudiants de l’universitĂ© Mohamed Premier Oujda dans ... des problĂšmes d’accĂšs Ă  l’internet. En effet, seuls 21% des Ă©tudiants8 concernĂ©s ont une connexion internet Ă  domicile, des problĂšmes de connexion certains Ă©tudiants n’ont pas acquis les compĂ©tences techniques requises pour accĂ©der Ă  la plateforme ; l’incompatibilitĂ© des emplois du temps ; l’absence d’initiatives contraignantes de la part du tuteur ; les sĂ©ances du prĂ©sentiel qui leur suffisaient pour communiquer directement avec l’enseignant. 35En termes de collaboration, les trois groupes ont certes Ă©tĂ© initiĂ©s au travail collaboratif en prĂ©sentiel, mais cette initiation n’a pas Ă©tĂ© mise Ă  profit pour mener des travaux Ă  distance mettant en Ɠuvre les diffĂ©rents outils de la plateforme en vue de rĂ©aliser les tĂąches communes. Tutorat 36L’encadrement des Ă©tudiants est l’une des conditions clĂ©s de la rĂ©ussite des formations hybrides ou Ă  distance. Étant isolĂ©s spatialement et socialement, les Ă©tudiants ont besoin d’un accompagnement appropriĂ© pour vaincre les diffĂ©rentes distances. En ce sens, le tuteur est prĂ©sentĂ© comme une personne ressource ». Lebel et Michaud 1989conçoivent le tutorat comme une fonction d’encadrement, de nature professionnelle inscrite dans une perspective pĂ©dagogique et revĂȘtant, en raison de son rapport individualisĂ©, un caractĂšre privilĂ©giĂ© qui tient compte de l’expĂ©rience trĂšs diversifiĂ©e de chacun des Ă©tudiants » Lebel et Michaud, 1989. Pour B. Olivier, le tutorat serait une rĂ©ponse Ă  la dispersion gĂ©ographique, une rĂ©ponse aux Ă©checs et aux abandons et de maniĂšre moins courante comme une nouvelle dĂ©finition de la professionnalitĂ© enseignante » Ollivier, 1992. 37Dans l’expĂ©rience analysĂ©e dans ce travail, le tutorat ne semble pas occuper une place de choix dans le dispositif de formation mis en place. En effet, la mise en ligne du contenu et des ressources pĂ©dagogiques a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en fonction d’un scĂ©nario d’apprentissage de type hybride. Le scĂ©nario d’encadrement a Ă©tĂ© limitĂ© aux sĂ©ances prĂ©sentielles. 38InterrogĂ©s sur ce point, les Ă©tudiants ont mis l’accent sur l’absence d’un encadrement explicite qui aurait pu les assister dans la prise en main technique de la plateforme et dans la rĂ©alisation de leurs travaux. Il en ressort que l’outil technologique et l’encadrement prĂ©sentiel n’ont pas pu compenser l’absence d’un tutorat Ă  distance. 39En effet, l’expĂ©rience a tentĂ© de mettre en place un scĂ©nario d’encadrement proactif, mais les attentes des Ă©tudiants Ă©taient autres, ils avaient exprimĂ©s le souhait d’ĂȘtre accompagnĂ©e rĂ©guliĂšrement sur la plateforme. 40L’enseignant, en fonction de tuteur, ne semble pas avoir assumĂ© les fonctions de conseiller mĂ©thodologique, de mĂ©diateur, d’incitateur et de catalyseur qui devraient favoriser le travail collaboratif pour de meilleures performances. Celui-ci, contrairement Ă  ce qui Ă©tait prĂ©vu dans le scĂ©nario d’encadrement, avait choisi la modalitĂ© rĂ©active comme stratĂ©gie d’accompagnement Ă  distance des Ă©tudiants en s’attendant Ă  ce que les Ă©tudiants le sollicitent. Cette dĂ©cision semble partir de l’hypothĂšse selon laquelle les Ă©tudiants des niveaux avancĂ©s seraient suffisamment autonomes pour se prendre en charge sans une prĂ©sence continue d’un tuteur. 5. Discussion et perspectives 41La question de dĂ©part Ă©tait de savoir comment les Ă©tudiants qui dĂ©couvrent pour la premiĂšre fois les technologies de l’information et de la communication comme vecteurs de formation, s’approprient-ils les outils d’une plateforme d’enseignement Ă  distance. Cette question qui renvoie Ă  une problĂ©matique plus gĂ©nĂ©rale dans quelle mesure, les outils technologiques pourraient-ils ĂȘtre sources d’innovation pĂ©dagogique et facilitateurs d’accĂšs aux savoirs ? 42Les rĂ©sultats de cette Ă©tude sont certes des indicateurs intĂ©ressants qui nous informent sur le type d’appropriation que se font les Ă©tudiants d’une plateforme dans un dispositif hybride, mais ils ne sauraient nous donner une image assez prĂ©cise de la situation sans d’autres recherches menĂ©es avec d’autres catĂ©gories d’étudiants et dans d’autres contextes, en ayant recours Ă  d’autres modes d’enquĂȘte et de recueil de donnĂ©es. 43Notons toutefois que l’appropriation des outils de la plateforme, prise dans son sens gĂ©nĂ©ral, ne s’est pas faite en fonction des possibilitĂ©s qu’elle offre, ou en fonction des scĂ©narios pĂ©dagogiques standards de la formation Ă  distance. Mais, elle a pris forme en fonction de l’expĂ©rience collatĂ©rale Peirce, 1978 des Ă©tudiants, c’est-Ă -dire en partant de leur vĂ©cu, de leur histoire et de leurs habitudes d’apprentissage. 44La diffĂ©rence significative entre les trois groupes, en termes d’appropriation de la plateforme s’explique par plusieurs facteurs concernant, en particulier, le contexte d’apprentissage et les scĂ©narios pĂ©dagogiques mis en Ɠuvre. 45Si les Ă©tudiants du Groupe I ont utilisĂ© massivement la plateforme, c’est parce la formation subie met l’accent sur les activitĂ©s d’apprentissage et l’enseignant s’est mis en retrait en n’assurant qu’une sĂ©ance mensuelle en prĂ©sentiel. D’autre part, les Ă©tudiants se sentaient plus autonomes quant Ă  l’usage des outils de la plateforme. Chez ces Ă©tudiants, la plateforme semble cesser de fonctionner comme Ă©cran, pour permettre un meilleur accĂšs aux contenus et fonctions de communication qu’elle est censĂ©e assurer aux usagers. 46Le groupe I avait bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs sĂ©ances de prise en main et de familiarisation avec la plateforme, Ă©talĂ©es sur quelques semaines. Ce travail prĂ©paratif leur a facilitĂ© l’appropriation des outils du dispositif, mais il leur a permis aussi de s’imprĂ©gner de la rationalitĂ© propre Ă  l’usage des technologies de l’information et de la communication en enseignement. La rĂ©flexion et le questionnement sur les outils de formation qui accompagnent l’usage des TIC ont permis aux Ă©tudiants de ce mĂȘme groupe de profiter au maximum du dispositif de formation offert Ă  travers la plateforme. 47Les Ă©tudiants, membres des groupe II et groupe III qui paraissaient moins enthousiastes pour un travail Ă  distance, bĂ©nĂ©ficiaient d’une sĂ©ance de prĂ©sentiel hebdomadaire, un face Ă  face avec l’enseignant qui leur assure une communication directe et interactive. Ainsi, les besoins en communication semblent satisfaits dans l’immĂ©diatetĂ© de la rencontre avec l’enseignant. Ces Ă©tudiants semblent rĂ©duire le dispositif d’enseignement mis Ă  leur disposition Ă  sa seule dimension transmissive leur facilitant l’accĂšs aux savoirs mis Ă  leur disposition sur la plateforme. La valeur ajoutĂ©e du dispositif techno-pĂ©dagogique en termes de travail collaboratif, d’organisation/planification et d’individualisation du processus d’apprentissage est minorĂ©e, voire ignorĂ©e. 48Du point de vue de l’encadrement des Ă©tudiants Ă  distance, les enseignants avaient optĂ© pour une modalitĂ© rĂ©active laissant l’occasion aux Ă©tudiants d’exprimer leurs besoins. Cette modalitĂ© aurait Ă©tĂ© plus efficace, si le travail collaboratif avait Ă©tĂ© initiĂ© correctement et si le scĂ©nario pĂ©dagogique avait Ă©tĂ© conçu sur la base d’une mĂ©thode pĂ©dagogique active et collaborative. 49Les espaces du groupe et des Ă©quipes n’ont pas Ă©tĂ© exploitĂ©s convenablement. La socialitĂ© rĂ©gissant le groupe classe ne semble pas avoir d’effet sur le parcours d’apprentissage des Ă©tudiants concernĂ©s. Une modalitĂ© d’encadrement proactive, soutenue d’une activitĂ© interactive sur la plateforme, aurait permis aux Ă©tudiants de dĂ©velopper des compĂ©tences sociales et vivre la formation en communautĂ© d’apprentissage. 50Il ressort de ce qui prĂ©cĂšde que l’initiation des Ă©tudiants Ă  l’utilisation de la plateforme est dĂ©terminante dans l’appropriation de ses outils en situation de formation. Mais elle demeure insuffisante sans un accompagnement technique, mĂ©thodologique et pĂ©dagogique tenant compte des vrais besoins des Ă©tudiants, tout au long de la rĂ©alisation des modules implĂ©mentĂ©s sur une plateforme d’enseignement Ă  distance. 51Le scenario d’apprentissage constitue l’épine dorsale d’un environnement de formation Depover, Quintin & De LiĂšvre, 2003 et constitue un fil conducteur pour les apprenants et les enseignants. L’absence d’un scĂ©nario d’apprentissage et d’un scĂ©nario d’accompagnement explicites a limitĂ© l’usage des outils de communication sur la plateforme que ce soit entre l’enseignant et les Ă©tudiants ou entre ces derniers. Ce qui s’est traduit par l’absence d’un cadre commun et d’un espace formatif Bourdet, 2007 entre apprenants et formateurs, et, donc, d’une vĂ©ritable collaboration au sein des Ă©quipes d’étudiants. En effet, la formation Ă  distance n'est certainement pas qu'une “mise en ligne” de contenus, mais bien la conception d'une nouvelle forme d'apprentissage utilisant des outils innovants, certes, mais nĂ©cessitant aussi une nouvelle conception des interactions entre formateurs, apprenants, outils, contenus
 » Merle & YerlĂšs, 2002. 52La conception d’un scĂ©nario d’apprentissage, en prenant en considĂ©ration les caractĂ©ristiques individuelles des Ă©tudiants et leur maniĂšre de rĂ©agir aux scenarios proposĂ©s et en tenant compte de leurs reprĂ©sentations, peut guider efficacement la conception des activitĂ©s d’apprentissage Brassard & Daele, 2003 et guider les apprenants dans la rĂ©alisation des activitĂ©s en consĂ©quence. Ceci faciliterait non seulement laccompagnement des Ă©tudiants via la plateforme mais aussi les aiderait Ă  utiliser et Ă  s’approprier efficacement les outils mis Ă  leur disposition. 53Comme le notent DemaiziĂšre et Courd-Monoury 2003, ces outils ou les mĂ©dias ne sont pas de simples vĂ©hiculaires des savoirs, mais ils en dĂ©terminent l’appropriation par les apprenants. Comme l’affirme Jacquinot 2002 les systĂšmes de communication Ă©ducative mĂ©diatisĂ©e articulent du technique, du social et du symbolique et ces interrelations obligent Ă  repenser la relation pĂ©dagogique et, en consĂ©quence, la formation de ceux qui auront Ă  la maĂźtriser ». 54Il est ainsi possible d’amĂ©liorer la qualitĂ© de la formation en transformant les distances, perçues comme des inconvĂ©nients, en moteur de changement des attitudes et des habitudes d’apprentissage. Il serait possible d’utiliser une plateforme comme espace structurant des rapports existant entre l’enseignant et l’apprenant et des performances de l’enseignant et de l’apprenant. Les deux protagonistes sont ainsi appelĂ©s Ă  interagir en fonction d’une rationalitĂ© dĂ©terminĂ©e qui fait dĂ©faut dans les formations classiques dĂ©terminĂ©es par les aspects individuels caractĂ©risant chaque situation de communication. 55L’autre aspect concerne l’effet Ă©quilibrant de la plateforme entre les trois instances enseignant, savoir, apprenant. Une vĂ©ritable intĂ©gration de l’outil en question comme dispositif de communication et de formation nĂ©cessite une prise de conscience de ces dimensions qui sont en rapport avec les modalitĂ©s de constitution du sujet dans un espace virtuel. 6. Conclusion 56Cette expĂ©rience rĂ©alisĂ©e dans un contexte marocain a, certes, permis de prendre conscience des limites et des difficultĂ©s techniques, matĂ©rielles et institutionnelles qui empĂȘchent la gĂ©nĂ©ralisation de l’intĂ©gration des TIC Ă  l’enseignement et Ă  la formation dans les universitĂ©s marocaines. Mais elle a aussi mis en Ă©vidence le potentiel non nĂ©gligeable de ces outils Ă  inscrire l’action des acteurs universitaires sous le signe de l’innovation. 57Il est sans intĂ©rĂȘt de rappeler tous les aspects innovants de ce projet, mais il convient d’en retenir ceux qui transforment fondamentalement les pratiques pĂ©dagogiques en vigueur. 58En effet, en mettant en Ɠuvre un dispositif de formation partiellement Ă  distance, on accepte de reconnaĂźtre l’étudiant dans son individualitĂ©, de valoriser son travail en autonomie et de l’assister Ă  construire ses propres apprentissages. 59Si l’usage des technologies de l’information et de la communication n’est pas nouveau dans ces universitĂ©s, il n’en reste pas moins vrai que cette expĂ©rience en propose une nouvelle appropriation qui pourrait affecter en profondeur les pratiques pĂ©dagogiques en cours en redĂ©finissant les rĂŽles des diffĂ©rents acteurs impliquĂ©s dans le processus de formation, en exigeant une analyse prĂ©alable des besoins en formation, en explicitant les objectifs, en instaurant le systĂšme du tutorat pour soutenir les Ă©tudiants dans le processus de leur autonomisation. S’ajoute Ă  cela une grande transparence au niveau de la formation qui se manifeste Ă  travers une structuration pĂ©dagogique des activitĂ©s et une intĂ©gration d’une Ă©valuation formative aux scĂ©narios pĂ©dagogiques. 60Cette recherche qui avait pour objet l’une des premiĂšres expĂ©riences d’intĂ©gration des technologies de l’information et de la communication dans l’universitĂ© marocaine n’est qu’une Ă©bauche d’un programme global visant Ă  rĂ©aliser une sĂ©rie d’études portant sur les logiques d’usage et d’appropriation des outils technologiques dans les situations d’apprentissage. Elle a pour objectif d’accompagner ces grands changements que vivent l’universitĂ© et la sociĂ©tĂ© marocaines et les grandes mutations que subissent les acteurs Ă©ducatifs dont le vĂ©cu est de plus en plus mĂ©diatisĂ©. 61Cette contribution conçoit l’intĂ©gration des TIC dans l’enseignement et la formation Ă  l’universitĂ© comme un vecteur du changement dans l’enseignement supĂ©rieur au Maroc et dans les pays du Sud pour amener les praticiens Ă  s’’intĂ©resser davantage aux questions pĂ©dagogiques absentes de leurs prĂ©occupations et Ă  s’approprier ces innovations en vue d’assurer Ă  nos universitĂ©s une plus grande transparence, quant Ă  la nature des contenus mis en forme, la relation avec les apprenants et les modalitĂ©s d’évaluation.
LeComité poursuivra son débat général demain mardi 2 mai à 10 heures. Documentation . L ordre du jour provisoire et le programme de travail de la vingt- deuxiÚme session du Comité, adopté ce matin tel qu amendé oralement, est paru sous la cote A/AC.198/2000/1. Rapport du Secrétaire général sur la création d'une station de radio :
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La marque l’a dotĂ© de tout ce qu’on peut attendre d’un ordinateur de ce prix. Voir le prix sur Amazon La gamme XPS de Dell est sur toutes les lĂšvres lorsqu’on parle de portable Windows qualitatif. Le modĂšle 13 pouces que nous avons choisi ici nous semble ĂȘtre la solution la plus pertinente pour les Ă©tudiants, grĂące Ă  son gabarit rĂ©duit n’affectant en rien son efficacitĂ©. Il parvient en effet Ă  cocher toutes les cases de l’ordinateur portable idĂ©al grĂące Ă  ses matĂ©riaux qualitatifs, son Ă©cran soignĂ© et sa belle rĂ©serve de puissance. Il dispose aussi d’une autonomie d’une dizaine d’heures suffisante pour une journĂ©e d’utilisation. Malheureusement, les nombreuses optimisations d’Apple ne lui permettent pas d’obtenir le titre de meilleur ordinateur de sa sĂ©lectionMentions honorablesAcer Chromebook Spin 713 CP713-2W-50T5 775,83 € lors de la publication Un Chromebook haut de gamme. Le Spin 713 est un modĂšle idĂ©al pour qui recherche un ordinateur portable polyvalent et efficace. Entre son ergonomie intĂ©ressante, sa connectique Ă©toffĂ©e et ses performances, il a tout pour plaire. Il s’équipe en effet d’un Intel Core i5 de 10e gĂ©nĂ©ration et de 8 Go de RAM. Il y ajoute, comme cerise sur le gĂąteau, la certification MIL-STD-810G lui garantissant une rĂ©sistance aux chutes jusqu’à 1,22 m et aux MacBook Pro 14 2249,00 € lors de la publication Un passage rĂ©ussi au processeur maison. Avec cette nouvelle version, Apple renouvelle sa rĂ©fĂ©rence du haut de gamme en y intĂ©grant son processeur maison en version Pro. Il en rĂ©sulte un ordinateur performant dont l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique Ă©carte aisĂ©ment la concurrence. Le reste des composants est bien sĂ»r digne de la marque, ce qui en fait un champion du rapport qualitĂ©/prix. 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Il existe diffĂ©rents types d’ordinateurs portables, adaptĂ©s Ă  diverses utilisations Source SelectosDans le cas des ordinateurs, la recette est simple il faut trouver la meilleure combinaison entre les critĂšres d’abord, il faut s’attarder sur le systĂšme d’exploitation Windows ils sont sans doute les plus connus dans le milieu estudiantin, car ils sont moins chers qu’un Mac et, Ă©tant, du coup, bien plus rĂ©pandus, ils posent moins souvent de problĂšmes de compatibilitĂ©. NĂ©anmoins, leur batterie est gĂ©nĂ©ralement moindre, et ils rencontrent assez vite des problĂšmes de lenteur si vous ouvrez simultanĂ©ment plusieurs pages ou programmes. Enfin, ils sont plus sensibles aux virus et Ă  la chauffe Ă  long Os d’un design impeccable, fins et lĂ©gers, ils sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©putĂ©s pour ĂȘtre plus pratiques, plus intuitifs et plus simples d’utilisation que les PC Windows, tout en disposant d’une trĂšs bonne autonomie. Mais leur coĂ»t Ă©levĂ© les met trĂšs souvent hors de portĂ©e d’un Ă©tudiant. Les chromebooks sont bon marchĂ© au vu de leur qualitĂ© gĂ©nĂ©rale, rapides, efficaces en multitĂąche Source SelectosChrome OS encore mĂ©connus en Europe, les Chromebooks rencontrent un succĂšs fulgurant aux États-Unis, oĂč ils ont mĂȘme dĂ©passĂ© les ventes de Mac. Tournant sous le systĂšme d’exploitation Chrome OS, gratuit et open-source, ils sont bon marchĂ© au vu de leur qualitĂ© gĂ©nĂ©rale, rapides, efficaces en multitĂąche, et disposent d’une excellente autonomie. Comme il s’agit d’outils particuliers, nous vous invitons Ă  consulter notre guide dĂ©diĂ© pour en savoir une fois que vous avez fait votre choix, il faut veiller Ă  un bon Ă©quilibre entre les critĂšres suivants La mobilitĂ© une journĂ©e de cours peut ĂȘtre mouvementĂ©e et il n’est pas rare qu’on soit amenĂ© Ă  se dĂ©placer d’un local Ă  l’autre, sans forcĂ©ment avoir de prise Ă  proximitĂ©. Dans ce cas, il est essentiel de disposer d’un ordinateur pratique Ă  glisser dans son sac et dont l’autonomie puisse tenir la journĂ©e entiĂšre. En ce sens, nous vous conseillons de favoriser les modĂšles dont l’écran est de taille rĂ©duite maximum 15 pouces et dont l’autonomie dĂ©passe les 8 taille d’écran influe sur la rĂ©solution nĂ©cessaire mais aussi sur la portabilitĂ© et le confort Ă  l’usage Source SelectosL’ergonomie pour pouvoir prendre facilement des notes sans risquer une crampe fatidique qui vous ferait manquer une information essentielle, il est important que l’ergonomie de votre ordinateur soit la plus Ă©tudiĂ©e possible. Ainsi, une attention particuliĂšre doit ĂȘtre portĂ©e au confort, tant au niveau du clavier que du touchpad. Il est important qu’ils soient suffisamment spacieux et rĂ©actifs pour rendre leur utilisation agrĂ©able et ne pas vous fatiguer inutilement. Pour faciliter votre travail au quotidien, un clavier confortable Ă  la frappe et rĂ©sistant est important Source SelectosLa puissance certes, il est rare que des programmes trĂšs gourmands soient utilisĂ©s en cours mais il est nĂ©cessaire de veiller Ă  la fluiditĂ© de l’ordinateur pour que vous puissiez rĂ©agir instantanĂ©ment lorsque le besoin s’en fera sentir. De plus, une puissance Ă©tendue vous permet d’ouvrir un grand nombre de programmes en parallĂšle et de naviguer entre eux sans accroche. Les Ă©tudiants en graphisme et les amateurs de gaming ont en plus besoin de puissance graphique pour utiliser des logiciels plus gourmands. Si ces derniers Ă©lĂ©ments sont essentiels pour vous, consultez nos articles dĂ©diĂ©s aux graphistes et faut veiller Ă  l’équilibre de la configuration et Ă  son adĂ©quation avec vos besoins Source SelectosL’écran un affichage de qualitĂ© vous permet de ne pas fatiguer votre vue lors de longues pĂ©riodes d’utilisation, comme par exemple lors de la rĂ©daction d’un rapport. En ce sens, il est essentiel de viser une luminositĂ© Ă©levĂ©e et une rĂ©flectance minime pour que vous puissiez aussi profiter du soleil cet Ă©tĂ©. Un autre Ă©lĂ©ment important est la taille de la dalle plus vous choisissez une grande dalle, plus le confort visuel augmente mais moins votre ordinateur est pratique Ă  transporter. .
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